- École nationale de musique, de danse et d'art dramatique d'Orléans
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Conservatoire à rayonnement départemental d'Orléans
Le Conservatoire à rayonnement départemental d'Orléans est une école de musique française située dans la ville d'Orléans dans le Loiret et la région Centre.
Depuis 2006, l'appellation officielle du conservatoire d'Orléans est Conservatoire à rayonnement départemental de musique, de danse et de théâtre d'Orléans (CRD), après avoir été École nationale de musique depuis 1968.
Sommaire
Présentation
Dès 1722, une académie de musique donne des concerts et peut s'enorgueillir de ses 70 exécutants, un effectif important pour l'époque.
En 1834 naît l'ancêtre direct du conservatoire ; il s'agit de l'institut musical d'Orléans dont le but est d'organiser des concerts et d'enseigner la musique. Les concerts avaient lieu dans un ancien jeu de paumes, rue Serpente, à l'emplacement approximatif de l'actuelle école maternelle Roger Secrétain. Devant leur succès, la salle devint vite trop petite et la construction d'un bâtiment approprié fut décidée. Elle fut confiée à l'architecte François Pagot. Une société d'actionnaires se constitua, qui conclut le 30 mai 1840 un traité avec la Ville : celle-ci concédait un terrain séparant la place de l'étape de la place Sainte-Croix et versait annuellement à la société une somme de 1 100 francs pendant 39 ans ; le bâtiment devait lui revenir ensuite. Le financement fut assuré par les souscripteurs. Toutefois, le montant des travaux dépassa largement les prévisions. Le capital dut être augmenté et deux nouvelles séries d'actions furent émises et le chef d'orchestre consentit un prêt. Commencé en 1841, la construction, dont le coût s'éleva à 232 000 Francs, fut terminée au début de l'année 1844. Le traité passé avec la Ville fut modifié en 1847 augmentant les annuités versées à 1 500 francs et la remise du bâtiment fut reculé au 1er janvier 1889.
Le registre des souscripteurs rédigé en 1941 permet de connaître ceux qui soutenaient l'entreprise. Outre les habituels négociants et propriétaires, le monde judiciaire participa largement au financement. Les professionnels de la musique étaient représentés par deux luthiers, Allain et Loddé, mais les musiciens orléanais étaient étrangement absents, à l'exception du chanteur Féréol. On note en revanche la participation du violoniste parisien Ernst, qui était venu se faire entendre à Orléans à plusieurs reprises, et qui joua au concert d'inauguration.
La salle de concerts - l'actuelle salle de l'institut - a accueilli les concerts de l'orchestre de l'institut et des artistes de l'époque Romantique et du Second Empire. L'institut enseigne principalement le piano et le chant.
Un second établissement d'enseignement musical, plus démocratique et accessible aux filles, voit le jour en 1870 : l'école municipal de musique.
Les deux établissements fusionnent en 1920, en une école nationale de musique qui devient rapidement conservatoire.
Dès sa prise de fonction, son directeur Antoine Mariotte reconstitue un orchestre et fonde la Société des concerts du conservatoire avec laquelle il organise 155 concerts jusqu'en 1936.
René Berthelot lui succède de 1936 à 1972, Claude-Henry Joubert de 1972 à 1987, puis Jean-Marc Cochereau de 1987 à 2000. Tous trois assument la double fonction de directeur du conservatoire et de chef de l'orchestre d'Orléans.
Depuis septembre 2001, Jean-Dominique Krynen assure la direction du conservatoire tandis que Jean-Marc Cochereau conserve la direction de l'orchestre symphonique d'Orléans.
En 2007, le conservatoire possédait une équipe de 95 enseignants pour 37 disciplines enseignées à environ 1 400 élèves (dont 400 dans les écoles ouvertes en 1985 dans les quartiers de La Source et des Blossières.
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
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