- Yponomeuta rorrella
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Yponomeuta rorrela Yponomeuta rorrela Classification Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Neoptera Super-ordre Endopterygota Ordre Lepidoptera Sous-ordre Microlepidoptera Super-famille Yponomeutoidea Famille Yponomeutidae Sous-famille Yponomeutinae Genre Yponomeuta Nom binominal Yponomeuta rorrela
(Hübner, 1796)Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsYponomeuta rorrella (parfois improprement orthographié Y. rorrela ou Y. rorella) est le nom scientifique de l'un des nombreux petits papillons de nuit, de la famille des Yponomeutoidea, appartenant au groupe des teignes (une dizaine d'espèces en sont connues en Europe).
Il ne mesure qu'un cm environ (antennes non comprises) et son envergure varie de 19 à 20 mm selon les sujets et zones géographiques.
C'est une des d'Yponomeute dont la chenille dite « fileuse » tisse des nids de toile de soie sur l'espèce-hôte (la plante qu'elle mange) avec des extensions possibles sur les arbres ou arbustes voisins ou sur les herbacées, sans que ceux-ci ne soient cependant consommés);Les oiseaux ne semblent pas ou peu attaquer les espèces de ce genre (toxicité ? effet de la toile ?, odeur ou goût repoussant ?).
Sommaire
Description
Ce papillons comme tous ceux du genre Yponomeuta évoquent une mites aux ailes blanches ponctuées de noir (les anglais les appellent « mites-hermines ». Les postérieures sont cependant bru-grisâtres et nettement frangées.
La chenille jaunâtre au premier stade, est ensuite ornée de points noir sur ses flancs.
La larve (chenille) à son maximum de développement mesure environ 20 mm et est couleur jaunâtre avec la tête noire et des lignes de points noirs (une de chaque côté du corps). Le corps est garni de poils si fins qu'ils sont invisibles à l'oeil nu.La larve (chenille)
Jaune à tête noire et au corps garni de rangées de points noirs, elle n'est pas monophage, mais ne se nourrit que sur deux essences ;
- le saules principalement (notamment Salix alba en Europe et plus particulièrement en Roumanie).
- plus rarement le peuplier (en Russie notamment[1]). (Il conviendrait de vérifier par une étude génétique qu'il ne s'agit pas de deux espèces génétiquement différentes).
Les chenilles « fileuses » sont grégaires et très aisément repérables au fait qu'elles tissent des toiles de soies qui constituent un nid collectif et où s'accumulent leurs excréments.
Un comportement localement et souvent temporaire d'invasive la rend capable de totalement défolier, voire d'écorcer les branchettes d'arbres ou arbustes qu'elle attaque.
Les arbres ou arbustes défoliés en avril-mai se régénèrent la plupart du temps, avec apparition de nouvelles feuilles (dès mai-début juin en Europe de l'Ouest).A ne pas confondre avec
- Yponomeuta plumbellus (Denis & Shiffermüller 1775) ou hyponomeute du fusain ou Hyponomeute plombée qui est une espèce proche, à la biologie assez semblable, mais qui se distingue par 3 rangées de points noirs et une grosse macule (tache noire) dans le tiers basal de l'aile antérieure)
- Yponomeuta irrorellus (Hübner 1796), qui se distingue par une très grosse macule au milieu de l'aile
- Yponomeuta malinella qui est une espèce proche, à la biologie assez semblable.
- Yponomeuta evonymella[2] (Linnaeus 1758)ou « yponomeute du putiet » dont les chenilles caractérisées par 5 rangées de points noirs se développent souvent sur le merisier à grappes ou plus rarement sur d'autres espèces de prunus qu'elles tapissent d'un épais voile soyeux blanchâtre,
- Yponomeuta padella (Linnaeus 1758) ou « Hyponomeute du cerisier » dont les chenilles se développent sur prunellier (prunus spinosa), l'aubépine (crataegus monogyna) et le sorbier des oiseleurs (sorbus aucuparia). Les nids de toile de padella sont translucides et moins voyant que ceux d'evonymella [3]
- Yponomeuta malinellus (Zeller 1838) ou « hyponomeute du pommier » ou « teigne du pommier » sur pommier ou du prunier, aux cils terminaux légèrement gris
- Yponomeuta sedella (Treitschke, 1832) : « Hyponomeute de l'Orpin » à la couleur crème-clair et sans points aux extrémités des ailes
La chenille ne doit pas non plus être confondue avec celle de la petite tortue qui est également grégaire après être sortie de l'oeuf et dont les couleurs peuvent évoquent celle des 'Yponomeutas.
L'imago ne peut être distingué à l'oeil nu de ce lui de certaines autres espèces de ce genre, autrement que par l'observation des genitalia (voir aussi : planche de photo en microscopie, accessible via les lien externe en bas de cette page).
Cycle de vie
Les œufs, très petits sont pondus par la femelle en automne sur des rameaux et branches. La femelle les recouvre d'une sécrétion collante qui les rend difficiles à distinguer. Les œufs éclosent en libérant une minuscule chenille qui commencent à se nourrir à l'automne, mais hiberneront. Les chenilles se rassemblent au printemps et au fur et à mesure qu'elles grandissent, tissent rapidement de vastes toiles qui peuvent finir par englober tout un arbre et l'environnement périphérique (herbes, buissons voisins ou objets artificiels proches. Les toiles, assez solides, jouent le rôle d'un nid collectif.
La larve forme ensuite une pupe ou chrysalide. Les adultes (imago) commencent à apparaître début juillet selon la littérature (parfois dès juin). Les adultes sont visibles jusqu'au mois d'août.
Une seule génération est produite par an.
Espèce invasive ?
Souvent les phénomènes invasif se déroulent sur un ou deux ans. La première année, une partie des buissons (ou arbres) est touchée, et l'année suivante, les mêmes buissons ou arbres peuvent être totalement défoliés. Généralement les chenilles sont densément regroupées, mais sur un seul arbre ou buisson.
Lutte biologique
Elle consiste à encourager les prédateurs ou parasitoïdes de cette espèce.
Ageniaspis fuscicollis a par exemple été importé dans les années 1980 pour contrôler ces espèces.En Europe, il existe plusieurs parasitoïdes parasitant ces espèces, des hyménoptères (petites guêpes), mais aussi des diptères (mouches). Dans les systèmes où la biodiversité est conservée, les phénomènes locaux d'invasion de ce type s'éteignent généralement d'eux-mêmes après un ou deux ans.
Galerie d'images
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- page du Museum d'histoire naturelle de Suède (photos, carte de répartition connue en Suède)
- Planche de photos de préparation de genitalia d'yponomeuta pour observation au microscope, permettant de différentier : Y. evonymella, Y. padella, Y. malinellus, Y. cagnagella, Y. rorrella, , Y. irrorella, Y. plumbella, Y. sedella (mis en ligne 2007/12/19, consulté 2009/06/07)</ref>
Bibliographie
Notes et références
- Référence Catalogue of Life : Le genre Yponomeuta (en)
- Référence Fauna Europaea : Yponomeuta rorrella (en)
- Référence NCBI : Le genre Yponomeuta (en)
- Illustration FAO : tronc d'un saule couvert de soies de chenilles (Russie)
- Étymologie : Evonymella signifie fusain, ce qui est source d'erreur, car cette espèce ne mange pas de fusain.
- selon le guide nature Nathan
Catégories :- Lépidoptère (nom scientifique)
- Yponomeutidé
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