- Yoga egyptien
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Yoga égyptien
Institut International de Yoga Origines religieuses : {{{origines religieuses}}} Origines géographiques : Fondateur : Yogi Babacar Khane Développement : {{{Développement}}} Particularités : Adaptation de la pédagogie du yoga à l'homme d'aujourd'hui, dans le respect de la tradition
Lignée : Paramahansa Yogananda Écoles liées Sections en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe, voir [1] Autres sujets {{{autres sujets}}} L'enseignement du yoga égyptien a été renouvelé par Yogi Babacar Khane suite à une révélation mystique qui l'a poussé à entreprendre des recherches sur la civilisation pharaonique. Ces recherches tendent à prouver la présence en Égypte d'une forme de yoga très proche du hatha-yoga de l'Inde et aussi de techniques yogiques propres à l'Égypte antique. Avant Babacar Khane, le Dr. A. de Sambucy, connu pour son rôle dans la création de la vertébropathie française, avait écrit un livre intitulé Le yoga iranien et égyptien dans lequel il montrait quelques représentations de postures égyptiennes qu'il identifiait avec des postures de yoga. Le Dr. Hanish avait inclus dans un chapitre de son livre L'Art de la respiration, intitulé « Postures égyptiennes », plusieurs postures identiques à certaines asanas du hatha-yoga[1], à côté d'autres postures. Aux États-Unis, certaines attitudes du yoga égyptien sont enseignées dans le cadre du Kemetic yoga.
Sommaire
Les indices archéologiques de la présence du yoga en Égypte antique
Le matériel archéologique égyptien fournit quantité de représentations d'attitudes similaires à certaines asanas du hatha-yoga. Avant les recherches menées par A. de Sambucy, puis Geneviève et Babacar Khane, ces postures étaient présentées comme des postures de danse ou d'acrobatie. Cependant, leur conformité visuelle avec des asanas du hatha-yoga invite à s'interroger sur cette ancienne classification.
Dans une des chambres du mastaba de Ptahhotep et Akhtihotep, à Saqqarah, Yogi Khane et son épouse, Geneviève Khane, ont retrouvé la représentation de deux jeunes hommes dans une posture exactement similaire à la position du lotus, Padmasana en sanscrit, (vers -2600). Ils ont aussi relevé en Égypte des représentations de nombreuses autres postures considérées comme typiques du hatha-yoga :
- la posture du cobra royal (Raja-bhujangasana en sanscrit), dans la tombe de Zenet et Antefoker (nécropole thébaine, vers –1950)
- la posture du pont (Urdhva Dhanurasana en sanscrit), sur des blocs de la chapelle rouge de la reine Hatchepsout (vers -1450) et dans le temple d'Hatchepsout à Deir el-Bahari, sur des bas-reliefs du temple de Louxor exécutés sous le règne de Toutankhamon et Ay, sur un ostracon peint du Nouvel Empire conservé au Musée de Turin,
- la posture de la charrue (halasana en sanscrit) dans une chapelle du temple de Denderah (époque ptolémaïque)
- de nombreuses représentations d'orants dans des postures de fente (Anjaneyasana en sanscrit), parmi lesquelles plusieurs statuettes de pharaons (par exemple une statuette de Ramsès IX en prière (conservée au Royal Scottish Museum, à Edimbourg), et certaines vignettes du papyrus funéraire de la prêtresse Herouben (Musée du Caire).
L'universalité du yoga
Ces indices de présence du yoga en Égypte ancienne témoignent de la portée universelle de cette discipline. Pour Yogi Khane, la terre entière a connu le yoga et l'origine de celui-ci coïncide avec les origines de la vie animale, comme l'indique la légende des avatars de Vishnou.
Les attitudes yogiques propres à l'Égypte antique
Selon Yogi Khane, le yoga enseigné en Égypte ancienne comprenait aussi d'autres attitudes, spécifiquement égyptiennes. Selon lui, les attitudes debout ou assises des colosses pharaoniques sont des attitudes yogiques à part entière par la maîtrise du corps et la concentration intense qu'elles supposent.
La posture typique de l'art égyptien, le tronc de face, la tête, le bassin et les jambes de profil est pour Yogi Khane une posture de torsion que l'on peut rapprocher des postures indiennes de torsion telles que matsyandrasana, car elle a des effets similaires au niveau de l'arbre vertébral et des nadis.
Liens avec le christianisme et le soufisme
La fameuse assise autrement appelée : - θρόνισμος - ou trônisme dans les pratiques des sages grecs initiés au contact des maîtres yogis égyptiens, est toujours d'actualité dans les milieux spiritualistes Chrétiens d'occident, elle a traversé les siècles quasiment sans déformation, ceci vaut également pour la pratique dite debout.
Il ne faut pas oublier que l'Égypte a été le premier pays christianisé et que certaines pratiques spirituelles des prêtres égyptiens ont ainsi pu être transmises au christianisme[2].
Par la suite, lorsque l'Égypte fut islamisée, de nombreuses techniques spirituelles remontant à l'époque pharaonique furent intégrées dans le soufisme égyptien (dhikr musulman).
Le symbole du Sema-Taouy
Dans Le Yoga des Pharaons, Y. B. Khane et G. Khane montrent également que l'Égypte ancienne est habitée, comme l'Inde, par la notion de dualisme et l'affirmation de la nécessité de surmonter ce dualisme. N'oublions pas que le mot yoga provient de la racine sanscrite yug et qu'il signifie étymologiquement "union" : union du ha et du tha, le ha étant l'énergie solaire, active, et tha l'énergie lunaire, passive.
Le mot yoga a son pendant en égyptien ancien dans le terme sema, qui signifie union. Fait tout à fait remarquable, le mot sema s'écrit au moyen d'un hiéroglyphe qui représente la trachée artère et les poumons.
Pour qui connaît l'importance que les yogis accordent à l'observation et au contrôle de la respiration, cet emploi de l'image de l'appareil respiratoire pour évoquer l'idée d'union ne saurait relever de la pure homonymie. Le hiéroglyphe sema est l'élément central d'un des grands motifs de la symbolique pharaonique : le sema taouy, terme qui évoque la réunion sous le pouvoir du pharaon des Deux Terres, c’est-à-dire les deux royaumes de Haute et Basse-Égypte.
Pour G. et Y. B. Khane, ce motif possède, au-delà de l'aspect historique et géographique, une dimension spirituelle. D'après eux, l'Égypte ancienne a symbolisé à travers la personne du pharaon l'homme parvenu à harmoniser en lui les deux pôles de l'énergie, représentés dans la mythologie et la symbolique égyptiennes par de multiples paires d'opposés :
- les deux frères ennemis,
- les deux sœurs,
- les deux royaumes,
- les deux serpents,
- les deux sceptres
- les deux couronnes,
etc…
Aux USA, certains enseignants de Kemetic yoga emploient aussi les terme sema et sema taouycomme équivalent au mot "yoga".
L'offrande de Mâat
Maât était une déesse féminine représentant l'harmonie cosmique.
L'offrande de Maât, évoquée maintes fois sur parois des temples sous la forme de l'offrande aux dieux d'une petite statuette de la déesse Maât, était un élément-clef du culte égyptien.
À travers cette offrande, le pharaon exprimait la conformité de ses actes avec le modèle de l'harmonie universelle.
Il n'est pas impossible que ce geste rituel ait pu aussi symboliser un état de paix, d'harmonie intérieure.
Bibliographie
- Livres
- A. de Sambucy, Mauricette de Sambucy, Jean-Jacques Laubry, Yoga iranien et égyptien; études sur la statuaire pharaonique, les cathédrales et la messe, les clefs du nez et du diaphragme, postures commentées, Dangles, Paris, 1965
- Yogis Geneviève et Babacar Khane, Le Yoga des pharaons, ed. Dervy, Paris, 1ère édition : 1983, 2ème édition : 1998 (ISBN 978-2844545541)
- Geneviève et Babacar Khane, Le Yoga de la Verticalité, Pédagogie et pratique du Yoga des pharaons, ed. Dervy, Paris, 1984, (ISBN 978-2850760396), ouvrage épuisé, réédité par l'Institut International de Yoga.
- Geneviève et Babacar Khane, "Yoga Egipcio", Mandala Ediciones, Madrid, 2002 (ISBN 978-8495052865)
- Articles
- Babacar Khane, « Le Yoga égyptien », Ethiopiques, n 27, Dakar, 1981.
- Geneviève Khane, « Signification symbolique de la double royauté pharaonique », Bulletin de l'Institut Fondamental d'Afrique Noire, Tome 45, série B, n° 3-4, Dakar,juillet-octobre 1983.
- Geneviève Khane, « La redécouverte du yoga égyptien », Notes Africaines N° 175, Institut Fondamental d'Afrique Noire, Dakar, 1982, p. 59-73.
- Xavier Houssin et Sylvie Lemelin, Le yoga égyptien, une pratique millénaire pour l'homme d'aujourd'hui [2]
- CD
- Babacar Khane, Yoga égyptien, 2 CD (4 leçons). Éd. Institut International de Yoga.
Références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Site officiel de l'Institut International de Yoga fondé et dirigé par Yogi Khane
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