- Yahweh (dieu du Proche-Orient)
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Pour l’article homonyme, voir Yahweh.
Yahweh est un dieu qui a été honoré dans tout le Proche-Orient. Avec des noms différents mais avec des légendes toujours identiques : Genèse, Adam, Déluge, il a été honoré par les différents peuples du Moyen-Orient : Sumériens et Mésopotamiens d’abord puis Cananéen, Ougarites et finalement Juifs sur près de 3 millénaires[réf. nécessaire] [1].
Étymologie
HW (Hawa) en arabe, avec la voyelle 'a' à la fin du mot en Alef, d'après le dictionnaire arabe "El Mouhit" (L'Océan), veut dire 'la force incompréhensible ou mystérieuse". D'après les dictionnaires arabes récents cela veut dire 'le vent'. La racine dans les langues sémitiques est en majorité trilitère, composée de consonnes. Les voyelles sont rarement écrites au début après la première lettre, au milieu après la deuxième lettre mais souvent en fin de mot même s'il s'agit d'une racine bilitère. La voyelle 'a' en suffixe dans les langues sémitiques s'écrit en plusieurs manières : Alef, Alef Maksourah(i sans points), Hamsa, le H et le T(aussi pour marquer le féminin). Le tétragramme, le Nom de Dieu, s'écrit en arabe comme en hébreu avec le H. Le H à la fin du tétragramme est une voyelle ajoutée postérieurement à YHW. Voir plus bas les "Shasou de yhw". Hawa avec la voyelle 'a' à la fin du mot en Alef Maksoura veut dire l'amour (désir) sexuel.
Bédouin en arabe se prononce BEDOU. La racine sémitique de bedou est le verbe BDA, une racine bilitère à laquelle on a ajouté l'Alef. Prononcé beda en arabe veut dire "apparaitre et disparaitre et réapparaitre et redisparaître...". Bedou veut dire les habitants du badiyah (le désert), on retrouve ici la racine BDA. Ces nomades qui peuplaient le Nord du désert d'Arabie, du Sinaï au Golfe Persique, vivaient du pâturage, de l'échange avec les sédentaires des alentours, ils ont servi comme mercenaires (APR d'Égypte : les Apirous), ils se sont parfois sédentarisés ou semi-sédentarisés, et ont contrôlé les routes commerciales qui traversaient leurs territoires mais surtout ils vivaient du pillage. Dans l'Antiquité le pillage et l'esclavage des femmes (principal moyen pour éviter les problèmes de la consanguinité) étaient une question primordiale de survie.
Entre 1500 et 500 avant notre ère les nomades du Nord-Ouest du Désert d'Arabie étaient peu nombreux et vivaient en groupuscules ne dépassant une trentaine d'individus autour des rares points d'eau de ce vaste territoire désertique. Ils avaient en commun une mode de vie flexible pour parier aux changements politiques et climatiques des époques et en tant que nomades ils n'ont adopté des dieux que lorsqu'ils se sont semi-sédentarisés. Les nomades ne pouvaient avoir des dieux puisqu'il fallait un temple, du clergé et une organisation sociale centralisée, ils avaient compensé le spiritualisme avec la "force mystérieuse" qu'est le HW (Hawa). Les nomades du même tribu se sont rassemblés régulièrement sous le patronage du Hawa, la force mystérieuse du désir. Ces fêtes populaires qui servaient à pratiquer l'échange soudaient les liens sociaux surtout par les contrats de mariage. Ces rassemblements de quelques centaines d'individus qui duraient plusieurs jours, au moins annuels, ne pouvaient se faire que dans des endroits où le débit d'eau est important. Ces endroits ont reçu le nom : HAWA. Plusieurs endroits en Judée autour de Jérusalem, Bethléem et Hébron ont ce nom jusqu'à nos jours.
Occurrences de l'appellation
On retrouve plusieurs occurrences du nom de YHWH à différents moments et endroits dans l'histoire. Ce qui fait dire à Henry O. qu'il y a des traces écrites qui prouvent qu’il a été honoré par de nombreux peuples cananéens et par le peuple hébreu dès son apparition dans l’histoire[2],
Entre autres nous avons :
- Dans les textes des XVIIIe et XIXe dynasties égyptiennes (XVIe au XIIe siècles av. J.‑C.) apparaissent les Shasou de yhw, que certains identifient avec le tétragramme. Pour W. Dever il pourrait s'agir des ancêtres des Israélites[3].
- Au XIIIe siècle av. J.‑C. un texte ougarite parle de Yahvé le fils du dieu El.
- Au IXe siècle av. J.‑C. dans la Stèle de Mesha un texte en langue moabite.
- Au XIIIe siècle av. J.‑C. dans un Ostracon de Kuntillet Ajrud.
- Au VIe siècle av. J.‑C. dans les lettres d’ADA et de Lachish.
Monothéisme contre Polythéisme
Le passage pour le peuple Juif du Yahweh, dieu d’un panthéon polythéiste à un dieu unique définissant le monothéisme, ne s’est pas fait d’un seul coup sur le mont Sinaï, mais est l'objet d'un conflit perpétuel à l'intérieur même du peuple d'Israël entre le monothéisme et le polythéisme. Outre la Bible, qui relate les allées et venues incessantes entre les deux, les papyrus des Juifs d’Éléphantine en Égypte montrent que le culte de Yahweh cohabite encore avec d’autres cultes au 4e siècle av. J.‑C.. De même avec la mise au jour d’inscriptions à Kuntillet ‘Ajrud et de Khirbet elQôm décrivant l'adoration d'autres dieux en même temps que Yahweh chez le peuple hébreu[4].
Dieux ayant précédé Yahweh hors de Canaan
Le dieu sumérien Enki - 3000 av. J.-C.
3000 ans avant notre ère les Sumériens racontent dans l’épopée d’Atrahasis et Gilgamesh une histoire proche du jardin d’Éden [5],[6] [7] [8]
Le dieu akkadien Ea - 2500 av. J.-C.
Vers l’an 2500 avant notre ère, les Akkadiens transformèrent le nom de Enki en Ea[9]. "[10]
Les Akkadiens développent le mythe d'Adapa d’où serait issu le mythe du serpent surveillant Ève[11].
La plus ancienne forme du nom de Yahweh : Yah
Il apparaît 25 fois dans l’Ancien Testament des formes plus anciennes de Yahweh, le raccourci Yah [12]. Ce dieu original Yah est peut-être une autre forme du nom Ea[13].
Importance de la découverte d’Ougarit dans la connaissance de Yahvé
Date de cette découverte
En 1928, un groupe d'archéologues français ont été sur un site connu sous le nom de Ras Shamra. Après une semaine sur le site, ils ont découvert un cimetière à 150 mètres de la mer Méditerranée. Ils ont ensuite trouvé une ville et un palais royal à environ 1 000 mètres de la mer. La plus grande découverte faite sur le site est une collection de tablettes gravées avec (à l'époque) une écriture cunéiforme inconnue. En 1932, quand on a déchiffré cette écriture on a vu que l’on avait découvert la ville d’Ougarit.
Importance d’Ougarit
L’histoire d’Ougarit est très longue : La ville a été construite sur un site de la période néolithique environ 6000 av. J.-C. Les plus anciennes preuves écrites de l’existence de la ville se trouvent dans des textes, datant de 1800 av. J.-C., provenant de la ville voisine de Ebla. À cette époque, Ebla et Ougarite étaient sous l’hégémonie égyptienne. La population de Ougarite en ce temps était d'environ 7 635 personnes. La ville d'Ougarite a continué d’être sous domination égyptienne jusqu'à 1400 av. J.-C. Au cours de la période 1200 - 1180 av. J.-C. la population de la ville a fortement diminué pour ensuite disparaître mystérieusement sans doute détruite par les peuples de la mer comme la plupart des civilisations de la région. Toutes les tablettes trouvées à Ougarite ont été écrites au cours de la dernière période de son existence (environ 1300 - 1200 av. J.-C.). Les textes retrouvés ont été rédigés dans l'une des quatre langues : sumérienne, akkadienne, hourrite et ougaritique. Ces textes sont très importants pour étudier les premiers israélites et leur religion. Les analyses montrent qu’Ougarit et Israël partagent un patrimoine littéraire et linguistique commun. Notre connaissance de la religion de l'ancienne Palestine-Syrie et du Pays de Canaan a été considérablement accrue par les textes ougaritiques. C’est comme si nous avions une fenêtre ouverte sur la culture et la religion d'Israël dans sa première période.
Avantages des textes ougaritiques sur la Bible
On considère que les textes découverts à Ougarit sont beaucoup plus proches de la réalité historique que les textes bibliques. Ils ont deux avantages majeurs : tout d'abord par leur datation : Les textes d'Ougarit retrouvés datent entre 1500 et 1200 avant notre ère. Ils sont donc contemporains des temps ou les peuples vénéraient Yahweh. Les textes bibliques parlant de cette période ont été écrits au plus tôt lors de l’exil à Babylone en 500 avant notre ère, soit près d’un millénaire après les évènements qu’ils décrivent. De ces textes nous n’avons gardé aucune trace. Les plus anciens écrits bibliques retrouvés qui en seraient la copie, sont ceux des manuscrits de la Mer Morte vers 200 av. J.-C; et en second lieu, par leur absence de déformation idéologique. En effet, les analyses des écrits bibliques montrent que ceux-ci ont été largement modifiés et expurgés au cours des siècles afin de défendre les dogmes de la religion juive naissante. Il s’agissait, pour les scribes de montrer que le dieu Yahweh tout puissant s’était d’un seul coup imposé comme dieu unique aux Israélites à l’époque de Moïse en 1200 av. J.-C. et qu’ensuite un royaume dominant tout le Proche-Orient, celui de David et Salomon au 10e siècle av. J.‑C. avait permis la diffusion de Yahweh et de ses légendes aux autres peuples. La réalité fut toute autre, et on n’a commencé à comprendre cette réalité qu’à la découverte d’Ougarit. Comme l’exprime l’archéologue J.-B. Humbert en 1997 : « la découverte à Ougarit d’une autre littérature cananéenne (on n’en connaissait qu’une seule : la Bible !), jeta un éclairage très vif sur une religion proche de celle de l’Israël ancien. Bien des idées reçues furent bousculées. La célébrissime Jérusalem n’était alors qu’un gros pâté de maisons, et les temples du très puissant Yahweh n’étaient pas plus grands que des sacristies. Israël se révélait être une province reculée, sous l’influence de ses puissants voisins, et dont les habitants ne cherchaient qu’à imiter les arts, et les mœurs. »
La religion ougaritique - 1500 à 1200 av. J.-C.
Les écrits venant de la civilisation d'Ougarit sont datés de 1500 à 1200 avant notre ère, cette civilisation, qui s'était développée sur le territoire de la Syrie actuelle, utilisait un dialecte cananéen donc dérivera l’hébreu par la suite. Il est donc normal que le peuple d’Israël dont la première trace historique remonte à la fin de la civilisation ougaritique vers 1200 av. J.-C., se soit fortement inspiré de cette mythologie. Le Dieu principal d'Ougarit était El, il y avait une animosité entre ses 2 fils : Baal, le dieu du tonnerre et Yam/Yaw, le dieu des rivières et des mers. El est aussi le créateur de l’humanité qui se dit « adm » en langue ougarite. Une déesse est tour à tour femme de El et de Yam : Asherah. Enfin, pour la première fois dans l'histoire nous lisons le terme «YW» soit «Yahweh» . Dans la tablette KTU (c'est-à-dire Keilalphabetische Text aus Ugarit, 1.1 IV 14), il est écrit «sm. bny. YW. ilt.» soit «Le nom du Fils de Dieu, Yahweh.» Cela semble indiquer que pour les Ougarites Yahweh a été considéré non pas comme le dieu mais comme l'un des nombreux fils d'El.
La structure de cette religion
Le polythéisme Ougaritique est considéré comme un monisme de deux structures : La divine assemblée et la famille divine. Les deux structures sont en fait similaires à une entité unique à quatre niveaux : le premier, le Roi des Dieux, EL et de son épouse Asherah; le second : les 60 enfants divins (dont Baal, Astarte, Anat, probablement Resheph, Shapshu la déesse du soleil, Yerak le dieu de la lune) considérés comme les étoiles de El; le troisième est Kothar wa-Hasis, le chef assistant de la divine famille; le quatrième est composé des serviteurs de la divine famille, qui comprennent ce que la Bible appelle les anges (en d'autres termes, messager des dieux)[14].
Appropriation de la religion ougaritique par les Israélites
André Lemaire écrit " Les tablettes d'ougarit du XIIIe siècle avant notre ère rédigées dans une langue proche du phénicien et de l'hébreu ancien, ont des échos dans les textes les plus anciens de la bible évoquant le grand dieu El, ou le jeune dieu Baal, ou encore Yahvé siégeant dans l'assemblée divine (Psaumes 29,1;82,1;89,6-13; Job 1,6;2,1)" [15]
Concordance des mythes et des langues ougarites avec ceux des premiers Israélites
L’humanité « adm » en ougaritique est devenu « adam » le premier homme. Yam en hébreu signifie « mer ». EL est devenu dans sa forme pluriel Elohim. L’animosité des deux frères fut reportée dans l’opposition des 2 royaumes hébreux. Israël (Samarie actuelle) vénérant principalement Baal tandis que la Judée vénérait principalement Yaw (Yahweh )[réf. nécessaire])
Le polythéisme des anciens Israélites - 1200 à 722 av. J.-C.
Les Hébreux restent très longtemps polythéistes. Les inscription de De Kuntillet ‘Ajrud et de Khirbet elQôm datent les règnes d’Amasias (~802-776 av. J.-C.) de Juda et de Joas (~803-790 av. J.-C.) d’Israël. Ces inscriptions montrent que les Israélites ont associé Yahweh avec une déesse, sa parèdre, Ashérah. Le culte de « Yahweh et son Ashérah » fut certainement pratiqué très longtemps[16] . Peu de traces écrites existent en Canaan en dehors de ces 2 inscriptions car ces adorations étaient interdites par la religion d'Israël. Ils n’ont néanmoins pas effacé les inscriptions extrabibliques amorrites d’Ashérah, ni les papyrus juifs de l’île d’Éléphantine en Égypte qui gardent trace de l’importance de cette déesse femme de Yahweh[17].
Premier stade de l'évolution de la religion ougarite par les premiers israélites
La structure à quatre niveaux de la divine famille et du conseil a apparemment subi un certain nombre de changements dans les premiers siècle d’existence d’Israël. Dans le premier stade, il semble que Yahvé ait été l'un des soixante dix enfants du second niveau, qui seraient chacun devenu le dieu patron de soixante-dix nations. Cette idée apparaît en filigrane dans les manuscrits de la mer Morte ainsi que dans le paragraphe du Deutéronome de la traduction de la Septante. Dans ce passage, El est le chef de la famille divine, et chaque membre de la famille divine reçoit une nation de sa propre salut : Israël est la part de Yahwé. Le Texte Massorétique, est bien sûr mal à l'aise avec le polythéisme exprimé dans l'expression «en fonction du nombre de fils du divin,» . Les rédacteurs l’ont donc réécrit "en fonction du nombre des enfants d'Israël" (en gardant le nombre de soixante-dix). Le Psaume 82 présente également le dieu El en train de présider une assemblée divine dans laquelle Yahwveh se lève et fait ses accusations contre les autres dieux. Ici, on voit comment le texte de la bible s'essaie à la fois de parler des anciennes religions et en même temps de les dénoncer pour être conforme au dogme monothéiste.
Yahvé devient le Chef des dieux que l'on doit idolâtrer en priorité : La monolatrie
Comme tous les peuples, les yahwehistes considéraient leur dieu comme le plus important et ne pouvaient l'admettre sous la domination d’un autre El. Aussi ont-ils fusionné les deux entités en une seule Yahweh/Elohim (qui est le pluriel d’El). Donc à la fin de la période monarchique (VIe siècle avant JC), il est évident que le dieu El a été identifié avec Yahwe. Il en résulte que El-Yahvé est le mari de la déesse, Asherah. D’où les inscriptions relatant le culte de Yahwe et son Ashérah. Une telle situation fut rétrospectivement condamnée par les rédacteurs de la Bible qui notamment critiquaient le culte d’Ashérah dans le temple de Jérusalem. En 722 av. J.-C. lors de l'effondrement du royaume d’Israël et de la fuite de sa population vers le royaume de Judée, le Roi Josias a considéré que cela signifiait la victoire de Yahweh sur Baal. Bien qu’il croie encore à l’existence de nombreux dieux, il ordonna alors de ne plus vénérer à Jérusalem que le seul dieu Yahweh, c’est ce que l’on appelle une monolâtrie. Cette monolâtrie n’est pas une forme isolée dans le contexte ouest-sémitique de l’époque. L’épigraphie donne de nombreux indices de cultes analogues comme le Culte de Kamosh chez les Moabites par exemple[18].
Le Monothéisme : Yahvéh est le seul dieu
Sous cette forme, la dévotion religieuse à Yahvé lui donne le rôle de la Roi divin régnant sur toutes les autres divinités. Cette perspective religieuse apparaît, par exemple, dans le Psaume 29:2, où « les fils de Dieu" sont appelés à adorer Yahwé, le Roi divin. Le Temple, qui continue à être l’endroit où sont vénérés les divers dieux du polythéisme, devient, en plus le palais de Yahvé qui est peuplé par les dieux sous son pouvoir. Le texte Ezéchiel 8.10 suggère une telle image. Cette image du pouvoir royal s’est développée du huitième au sixième siècle conduisant au monothéisme. Les autres dieux sont devenus de simples expressions de la puissance de Yahvé, et les messagers divins sont considérés un peu plus comme des divinités mineures, simple expression de la puissance de Yahvé. En d'autres termes, le chef des dieux est devenu la tête du dieu. Les autres ne sont pas d’autres dieux mais les bras et les jambes du même et unique dieu
Mise par écrit de ce concept monothéiste, début de l'écriture de la Bible
En 587 av. J.-C. le royaume de Juda est lui-même détruit et son élite transférée à Babylone. Là, les idolâtres de Yahweh croisent les zoroastriens qui croient aussi que leur dieu Mithra est le seul dieu, les scribes commencent sous cette influence[19] alors à rédiger la Bible, son dogme monothéiste, ils rajoutent, parfois quasiment mot à mot, les légendes des peuples ayant dominé la région dont tous les successeurs se retrouvent à ce moment à Babylone, ils attribuent simplement toutes ces légendes au seul Yahweh. Enfin, ils réinventent la propre histoire de leur peuple en imaginant que celui-ci a toujours été monothéiste et que les divinités que ce peuple a adoré dans le passé ont en fait toujours été combattues par leurs ancêtres. Tout ceci forme les prémisses de l'Ancien Testament.
Notes et références
- http://www.bibleorigins.net/YahwehYawUgarit.html
- (Henry O., "Yahweh."pp. 1011-1012. Vol. 6. David Noel Freedman. Editor. Anchor Bible Dictionary. New York. Doubleday. 1992)
- ISBN 0-415-14113-3 Dever, William G. (1997). "Archaeology and the Emergence of Early Israel" . In John R. Bartlett (Ed.), Archaeology and Biblical Interpretation, pp. 20–50. Routledge.
- [1] Guy Rachet Président du cercle Renan
- Dominique Charpin Professeur à la Sorbonne dans Le monde des religions n°32
- ISBN 0-385-41207-X) Professor Blenkinsopp (of Notre Dame University) "...just as Genesis 1-11 as a whole corresponds to the structure of the Atrahasis myth, so the garden of Eden story has incorporated many of the themes of the great Gilgamesh poem." (pp. 65-6. "Human Origins, Genesis 1:1-11:26." Joseph Blenkinsopp. The Pentateuch, An Introduction to the First Five Books of the Bible. New York. Doubleday. 1992.
- "Now the Yahwist's primeval narrative is itself a marvelous example of mythmaking based upon prior Mesopotamian myths, notably Atrahasis and Gilgamesh. Interestingly, the reappropriation of mythic traditions and intertextual borrowing posited for biblical writers was already present within ancient Babylonia, and illustrates that biblical writers must be understood within the larger ancient Near Eastern literary and theological tradition." (p. 14. "Introduction." Bernard F. Batto. Slaying the Dragon, Mythmaking in the Biblical Tradition. Louisville, Kentucky. Westminster/John Knox Press. 1992)
- "The theme of this volume...is, of myth and mythmaking speculation within the Hebrew Bible...biblical writers employed much the same techniques and even the same mythic motifs as their ancient Near Eastern neighbors...Israel...drew heavily upon the Babylonian myth of Atrahasis, supplementing with motifs from Gilgamesh and other traditional myths, to create a specifically Israelite primeval myth...Like their ancient Near Eastern counterparts, Israel's theologians were concerned with the place of humankind -and particularly of their own people- within the realm of being." (pp. 168-169. "Conclusion." Bernard F. Batto. Slaying the Dragon, Mythmaking in the Biblical Tradition. Louisville, Kentucky. Westminster/John Knox Press. 1992)
- "...about 2500 BC, Akkadians introduced the name Ea for Enki." (p. 3. Samuel Noah Kramer & John Maier. Myths of Enki the Crafty God. New York. Oxford University Press. 1989)
- Ea - also 'Ay(y)a; Akkadian god. The name of this god is probably Semitic, although no reliable etymology has yet been found. Ancient Babylonian scribes derived it from Sumerian E.a, 'house of the water'. In the texts from the Old Sumerian and Sargonic periods Ea/Ayya occurs mainly in Akkadian personal names. The pronunciation Ea (Ay-a) is attested since the Ur III period. The original character of this god is impossible to assess because of his syncretism with the Sumerian god Enki, which probably occurred as early as the Sargonic period. Ea's functions in the Babylonian and Assyrian tradition are therefore essentially the same as Enki's. He is a water god (bel naqbi, 'lord of the Spring') a creator (ban kullat, 'creator of everything') a god of wisdom (bel uzni, 'lord of wisdom'), the supreme master of magic (mash.mash ilani, 'incantation specialist of the gods'), the protector of craftsmen and artisans." (p. 37. "Ea." Gwendolyn Leick. A Dictionary of Ancient Near Eastern Mythology. London. Routledge. 1991, 1996, 1998)
- Another source of the Genesis Fall of Man is the Akkadian myth of Adapa...This myth supplies the theme of the Serpent's warning to Eve..." (pp. 78-79. "The Fall of Man." Robert Graves & Raphael Patai. Hebrew Myths: The Book of Genesis. New York. Greewich House. 1983 reprint of 1963, 1964 edition)
- "It is not certain, however, that 'yahweh' was the oldest form of the name. A short form 'yah' appears 25 times in the Old Testament (Ex 15:2; and cultic cry 'hallelu-yah'= 'praise yah'). Sometimes the short form appears as 'yahu' or 'yo' as in proper names like Joel ('Yo is God') or Isaiah ('Yah is salvation')." (p. 409. vol. 2. B. W. Anderson. "God, Names of." pp. 407-416. George Arthur Buttrick. Editor. The Interpreter's Dictionary of the Bible. Nashville. Abingdon Press. 1962)
- (p. 59. Theophilus G. Pinches. The Old Testament in the Light of the Historical Records and Legends of Assyria and Babylonia. London. Society For Promoting Christian Knowledge. 1908) "The reason of the coming of the Flood seems to have been seems to have been regarded by the Babylonians as two-fold. In the first place, as Pir-napishtim is made to say "Always the river rises and brings a flood" -in other words it was a natural phenomenon. But in the course of the narrative which he relates to Gilgamesh, the true reason is implied, though it does not seem to be stated in words. And this reason is the same as that of the Old Testament, namely, the wickedness of the world...Pir-napishtim was himself a worshipper of Ae, and on account of that circumstance, he is represented in the story as being under the special protection of that god...It has been more than once suggested, and Professor Hommel has stated the matter as his opinion, that the name of the god Ae or Ea, another possible reading of which is Aa, may be in some way connected with, and perhaps originated the Assyro-Babylonian divine name Ya'u "god," which is cognate with the Hebrew Yah or, as it is generally written, Jah...There is one thing that is certain, and that is, that the Chaldean Noah, Pir-napishtim, was faithful in the worship of the older god, who therefore warned him, saving his life." (pp.112-114. "The Flood." Theophilus G. Pinches. The Old Testament in the Light of the Historical Records and Legends of Assyria and Babylonia. London. Society For Promoting Christian Knowledge. 1908)
- http://www.bibleinterp.com/articles/MSmith_BiblicalMonotheism.htm
- le Monde des religions n°32 page 42
- http://shs.epfl.ch/pdf/mediterranee/annee1/cours_semaine5.pdf Thomas Romer
- [2] Le grand intérêt de ces textes est de mettre l’accent sur l’importance que devaient avoir en Canaan les cultes de divinités qui portent les mêmes noms : ainsi, à la suite du travail d’expurgation de l’école deutéronomiste, à partir du règne de Josias, et surtout après le retour de la captivité en Babylonie (VIe s. avant notre ère), l’El cananéen a été identifié à Yahweh sous sa forme plurielle d’Elohim, tandis qu’Ashérah, parèdre de Yahweh/El a été rejetée par la vision patriarcale et antiféministe des scribes (en partie sous l’impulsion de ceux qu’on appelle les « prophètes ») Judéens de retour de Babylone, sans que, pour autant, les scribes intégristes yahvistes réussissent à l’éradiquer totalement des textes reçus malgré les manipulations qu’ils leurs ont fait subir, ainsi que je l’ai montré tout au long des textes des Livres des Rois et des Chroniques du deuxième tome de ma Bible, Mythes et réalités. Et naturellement, ils ignoraient l’existence de inscriptions extrabibliques qui nous ont conservé le souvenir de la persistance du culte de cette déesse amorrite qu’était Ashérah, épouse de Yahweh. : Guy Rachet Président du cercle Renan
- http://www.orleans-tours.iufm.fr/formations/focontinue/hist_geo/le_fait_religieux/La%20bible%20hebraique.pdf
- Firoze Dastur Kotwal chercheur et traducteur d'anciens textes zorastriens
Bibliographie
- William G. Dever, Aux origines d'Israël, Bayard, 2005, p. 142,
- André Lemaire, Le yahwisme ancien,
Voir aussi
Articles connexes
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