Wilton Norman Chamberlain

Wilton Norman Chamberlain

Wilt Chamberlain

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Wilt Chamberlain.jpg
Fiche d’identité
Nom complet Wilton Norman Chamberlain
Nationalité États-Unis
Naissance 21 août 1936 à Philadelphia, Pennsylvanie (États-Unis)
Date de décès 12 octobre 1999 (à 63 ans)
Lieu de décès Bel Air, Californie (États-Unis)
Taille 2,16 m
Poids 125 kg
Surnom Wilt the Stilt, The Big Dipper
Situation en club
Numéro 13
Poste Pivot
Carrière universitaire ou amateur
1956-1958 Kansas Jayhawks
Carrière professionnelle*
Saison Club Moy. pts
1959-1960
1960-1961
1961-1962
1962-1963
1963-1964
1964-1965
1965-1966
1966-1967
1967-1968
1968-1969
1969-1970
1970-1971
1971-1972
1972-1973
Phil. Warriors
Phil. Warriors
Phil. Warriors
S.F. Warriors
S.F. Warriors
Warriors/76ers
Phil. 76ers
Phil. 76ers
Phil. 76ers
L.A. Lakers
L.A. Lakers
L.A. Lakers
L.A. Lakers
L.A. Lakers
37,6
38,4
50,4
44,8
36,9
34,7
33,5
24,1
24,3
20,5
27,3
20,7
14,8
13,2
Basketball Hall of Fame [[{{{HOFannée}}} en sport|{{{HOFannée}}}]]

* Points marqués dans chaque club comptant pour le championnat
national et les compétitions nationales et continentales.

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Chamberlain.

Wilton Norman Chamberlain (21 août 1936 à Philadelphie - 12 octobre 1999) fut l'un des plus grands joueurs de basket-ball de l'histoire. Sa rivalité avec Bill Russell fut l'une des plus grandes de la NBA.

À sa mort, son coéquipier Jerry West affirma qu'il était « plus grand que son sport ».

Surnommé « Wilt the Stilt » (l'échassier) puis « The Big Dipper » il a été l'arme fatale du basket-ball. En effet, il a détenu près de 100 records NBA. Les plus fameux sont le record de points dans un match (NBA) avec 100 points le 2 mars 1962 contre les Knicks de New York, ou sa moyenne de points sur la saison 1961-1962 avec 50,4 points par match. Il détient d'ailleurs les 4 meilleures moyennes de l'histoire avec 44,8, 38,9 et 38,4, le suivant étant Elgin Baylor avec 38,3 points de moyenne réalisée la même année que le record de Chamberlain.

On pourrait également citer : plus de 50 points à 118 reprises, au moins 40 points lors de 14 rencontres successives, record de rebonds sur un match avec 55 prises, le seul joueur à avoir été meilleur marqueur, meilleur rebondeur et meilleur passeur au moins une fois dans sa carrière … À sa retraite, il est le meilleur marqueur de l'histoire avec 31 419 points en 1 045 matchs[1] : ce record a depuis été battu par Kareem Abdul-Jabbar, Karl Malone et Michael Jordan. Seul celui-ci le bat pour la moyenne de points par match en carrière : 30,06 contre 30,12 pour Jordan.

Sommaire

Biographie

Il était issu d'une famille de 9 enfants, il n'était pas destiné à devenir un homme ayant une taille hors normes, étant donné que de ses deux parents, seul sa mère était connue pour être une femme de grande de taille, elle mesurait 1,77m; mais la taille de sa mère n'était pas un motif suffisant pour expliquer sur le plan héréditaire sa très haute stature, certains spécialistes du basket n'hésitent pas à dire qu'il s'agissait plus probablement d'un bienfait divin que d'une hérédité quelconque; il mesurait déjà à 15 ans 2,08m quand il rentrait au célèbre lycée, « all black » d'Overbrook Highschool à Philadelphie où ira plus tard Will Smith, le chanteur-acteur, et où ses records sont toujours dans les tablettes et ses performances athlétiques laissaient déjà pantois :36,9 pts de moyenne, 48 s au 400 m, et un saut de 2,06m en hauteur, chassé par tous les scouts d'Amérique, après rapide réflexion, il intègre la fameuse University of Kansas, entraînée par Dick Harp, le successeur de Phog Allen.

À Kansas, où il apprend le basket-ball, il découvre aussi malheureusement le racisme, étant donné que dans cette ville il y avaient des endroits qui étaient encore interdit à la communauté Afro-américaine comme par exemple les cafés, et les restaurants...mais sa situation s'améliorera progressivement par la suite parce qu'il était la superstar de basket de l'University of Kansas.

Wilt était une terreur balle en main pour les défenses adverses, et surtout quand il prenait la direction du panier adverse pour marquer, c'était très difficile pour les défenses adverses de stopper ses 2,16m en pleine action, face à lui toutes formes d'oppositions étaient inutiles et réduites à néant, il écrasait,dominait,et ridiculisait les défenses adverses; sa domination sur le championnat universitaire était telle que cela engendrera la haîne du Ku Kux Klan; le Final Four de 1957 sera une occasion de lui rappeller de prendre garde aux méfaits que sa domination engendre parmis les plus racistes de la société américaine, étant donné que cette finale (du basket universitaire américain) c'était déroulé dans l'état du Texas, un état du sud des Etats-Unis où règne encore de nos jours la ségrégation raciale; afin de préserver Wilt de toutes mauvaises rencontres, l'équipe de basket de l' University of Kansas avait dû loger dans un môtel éloigné du centre ville de Dallas; malgré cela, la nuit de la veille de la finale contre North Carolina Tar Heels, des membres du Ku Kux Klan étaient venus avec une croix enflammée devant la fenêtre de sa chambre, et par la suite, ils ont proféré des injures à caractère racial.

Le lendemain, il échoue en finale devant les North Carolina Tar Heels mais il obtient la récompense du Most Oustanding Player de la finale. En 1957, il quitte l'université en fin de 3e année car le basket universitaire et son système de jeu le lasse, mais ne pouvant intégrer la NBA car il n'a pas l'âge d'être drafté, il devient professionnel au sein des Harlem Globetrotters, la célèbre troupe new-yorkaise menée par Abe Saperstein.Il avouera plus tard que jouer au basket avec les Harlem Globetrotters ça lui à apporter beaucoup de bien sur le plan psychique, c'était comme une bouffée d'oxygène.

Enfin, il intègre en fanfare, la NBA en 1959 commençant sans sourciller ni états d'âmes, sa série de "cartons", en 1961 il commence d'abord par marquer 78 points, et le point d'orgue fut son record de 100 points réalisé contre les Knicks de New York le 2 mars 1962 à Hershey en Pennesylvannie devant 4124 spectateurs.A la fin du premier quart-temps il était à 23 points, et le score était de 42-26 en faveur de son équipe; au deuxième quart-temps il était à 23 points, et le score était était de 79-68 en faveur de son équipe; au troisième quart-temps il était à 69 points et le score était de 125-106 en faveur de son équipe; au quatrième quart-temps il marque 31 points pour atteindre la barre mythique des 100 points.Contrairement à ce qu'on croît, ses coéquipiers n'ont pas jouer pour lui pendant tout le match; pendant les 2 premiers quart-temps il à dû se débrouiller par ses propres moyens pour marquer,ce n'est que vers le troisième quart-temps quand il était à 69 points qu'ils ont commencé à jouer pour lui, mais même malgré cela, la défense New-Yorkaise ne souhaitaient pas le voir marquer 100 points et ne lui laissaient pas l'accès au panier aussi facilement, les joueurs de l'équipe de New-York préféraient faire des fautes sur lui afin qu'il aille tirer sur la ligne des lancers-francs, et le lancer-franc était sa seule faiblesse;



Cette année-là on dit qu'il était capable de sauter pieds joints sur le toit d'une Bentley (la sienne).

Il est, avec Wes Unseld, le seul joueur à avoir été élu rookie (meilleur débutant) de l'année et MVP dans sa première année. Cette année-là, il est élu dans le premier cinq NBA et MVP du All-Star Game. Il échoue contre les Boston Celtics de Bill Russell en finale NBA. Ses duels contre son grand rival Bill Russel des Celtics de Boston, notamment lors des rituels matchs All Star de l'Est contre Ouest (appelé All Star Game) valaient leurs pesants d'audimat et de sensations.

En 1964, il retrouve les Celtics en finale NBA après le déménagement des Philadelphia Warriors à San Francisco. Toutefois le propriétaire de la franchise reste Ed Gotlieb. Il obtient son premier titre NBA en 1967 avec les Philadelphia 76ers. À la demande de ses entraîneurs, son jeu est devenu moins offensif. Il devient ainsi meilleur passeur de son équipe en 1968.

Après un nouvel échange, il rejoint les Los Angeles Lakers avec lesquels il gagne un nouveau titre en 1972 et qui clôt sa phénoménale carrière. Dans cette équipe évoluait une autre légende du basket-ball, Jerry West.

Si Wilt Chamberlain a dominé comme personne la ligue à son époque, cumulant comme tous les pivots modernes d'aujourd'hui, les ingrédients rares à l'époque : il mesurait 2,16 m, pesait 125 kg, et pour un joueur de sa taille il était athlétique c'est-à-dire qu'il était souple, délié, et courait très vite, et il était aussi adroit aux tirs sauf aux lancers francs, c'était sa seule et unique faiblesse.

Son manque d'altruisme ne lui a pas permis toutefois de remporter autant de titres que son grand rival Bill Russell.

En 1973 il devient entraîneur en ABA avec les San Diego Conquistadors pour un bilan de 37 victoires contre 47 défaites en saison régulière, avant d'être éliminé en demi-finale de conférence ouest par les Utah Stars.

Joueur débonnaire à la légendaire bonne humeur et fair-play (il n'a jamais été éliminé pour 6 fautes, et ceci en 1045 matchs!), il était aussi réputé comme bon vivant, souvent en retard aux entraînements. Wilt Chamberlain n'était pas qu'un basketteur grand et athlétique, il était aussi par dessus tout un bel homme ayant un physique bien constitué, et dont la beauté physique avait une certaine attraction sur les femmes. C'était un homme qui avait une confiance absolue en ses moyens sur le plan esthétique, c'est pour ça qu'il a déclaré avoir séduit plus de 2 000 femmes. Célibataire, sans enfants (officiels), il décède seul dans son immense propriété de Bel Air d'un arrêt cardiaque le 12 octobre 1999 à l'âge de 63 ans.

Il est rentré au Hall of Fame dès 1978 et est élu parmi les cinquante plus grands joueurs de l'histoire en 1996.

En dehors du basket, il a également tourné dans Conan le Destructeur (Conan the Destroyer) aux côtés d'Arnold Schwarzenegger.

Clubs successifs

Palmarès

  • Champion NBA en 1967 avec les Philadelphia 76ers et en 1972 avec Los Angeles Lakers
  • MVP des Finals (1972)
  • MVP (1960, 1966, 1967, 1968)
  • All-NBA First Team (1960, 1961, 1962, 1964, 1966, 1967, 1968)
  • All-Defensive First Team (1972, 1973)
  • treize fois All-Star (1960 à 1969, 1971, 1972, 1973)
  • MVP du All-Star Game (1960)
  • Rookie of the Year (1960)
  • Sélectionné parmi les cinquante plus grands joueurs de l'histoire (1996)
  • Élu au Hall of Fame (1978)

Notes et références

Bibliographies

  • Jean-Jacques Maleval et Thierry Bretagne, Ce fabuleux basket américain, Calmann Lévi (1972)
  • Angus G.Garber III, Le basket Américain, p.80, Editions Soline (1993) ISBN 2 876 77 149 7
  • Jean-Luc Thomas,Le basket Américain,p.106 ISBN 2 85956 971 5
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