- John Havlicek
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John Havlicek Fiche d’identité Nationalité États-Unis Naissance 8 avril 1940
à Martins FerryTaille 1,96 m (6′ 5″) Situation en club Poste arrière - ailier Draft NBA Année 1962
1962 (pour NFL)Position 9e
7e tourFranchise Boston Celtics
Cleveland BrownsCarrière professionnelle * Saison Club Moy. pts 1962-1963
1963-1964
1964-1965
1965-1966
1966-1967
1967-1968
1968-1969
1969-1970
1970-1971
1971-1972
1972-1973
1973-1974
1974-1975
1975-1976
1976-1977
1977-1978Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics14,3
19,9
18,3
18,8
21,4
20,7
21,6
24,1
28,9
27,5
23,8
22,6
19,2
17,0
17,7
16,1* Points marqués dans chaque club comptant pour le championnat
national et les compétitions nationales et continentales.modifier John J. Havlicek (né le 8 avril 1940 à Martins Ferry, Ohio) est un joueur américain de basket-ball, élu dans les meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA. Il est élu au Basketball Hall of Fame en 1984. Il joue pour les Celtics de Boston durant les seize ans de sa carrière et remporte huit titres de champion avec eux, sous la direction de Red Auerbach, Bill Russell puis Tom Heinsohn.
Durant sa carrière universitaire, il remporte un un titre de champion lors du tournoi final de la NCAA 1960 avec les Buckeyes d'Ohio State dont l'un de ses coéquipier est un autre membre du Hall of Fame Jerry Lucas
Havlicek devient le premier joueur à marquer plus de 1 000 points durant 16 saisons consécutives. Treize fois NBA All-Star, Havlicek prend sa retraite en 1978 et son numéro 17 est immédiatement retiré au Boston Garden.
Havlicek est le meilleur joueur des Celtics au nombre de points marqués et de matchs disputés: 26 395 points soit une moyenne de 20,8 par match qui le situe à la troisième place pour les joueurs des Celtics, derrière Larry Bird et Paul Pierce. Il occupe la deuxième place au nombre des passes, avec 6 114 passes, derrière Bob Cousy[1]. Son nombre de points le plaçait à la sixième place au niveau de la NBA (après la saison 2010-2011, il figure encore à la douzième place. Le prochain joueur en activité susceptible de le dépasser est Kevin Garnett[2]). Avec 1 270 rencontres de saison régulière, il se situe en 2011 au 17e rang des joueurs de NBA, et 19 pour la NBA et ABA cumulée (après la saison 2010-2011, son suivant est Jason Kidd qui est devancé de trois rencontres)[3].
Il est élu MVP de la finale 1974[4].
Sur surnom, « Hondo », fut inspiré par le film de John Wayne du même nom.
Il était connu pour son dynamisme et son endurance. Il était redoutable pour ses adversaires et d'une grande aide pour ses coéquipiers. Richard Hamilton, des Detroit Pistons, lui a été comparé pour des raisons similaires.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
John Havlicek, né d’un immigré tchécoslovaque vivant dans une petite ville de l’Ohio où les ressources sont des mines de charbon et la fabrication de l’acier, il pratique de nombreux sports dans sa jeunesse, dont le football américain, le baseball et le basket-ball. Dans son lycée de Bridgeport High School, il est une star de l’équipe locale dans ces trois sports. Il choisit ensuite de rejoindre l’Université de l'État de l'Ohio. Bien qu’il ait des statistiques intéressantes en baseball, il choisit de se destiner au basket-ball[5].
Ohio State
Lors de sa première saison avec les Buckeyes d'Ohio State, il évolue avec Jerry Lucas. Parmi ces autres coéquipiers figurent son futur coéquipier aux Boston Celtics, Larry Siegfried et l’un des plus grand entraîneur de basket-ball universitaire Bobby Knight. Il réalise une première saison, en tant que sophomore[Notes 1] à 12,2 points et 7,3 rebonds par rencontre. Les Buckeyes rejoignent le tournoi final de la NCAA. Lors de celui-ci, ils remportent toutes leurs rencontres par un minimum de 17 points, California s’inclinant pour sa part sur le score de 75 à 55 lors de la finale du Final Four NCAA. Jerry Lucas est pour sa part nommé Most Outstanding Player (MOP), meilleur joueur du tournoi NCAA[6],[7].
Lors de la même saison, il est nommé dans une deuxième équipe américaine, équipe formée pour éventuellement suppléer un forfait dans l’équipe des Etats-Unis pour les jeux olympiques de Rome. Celle-ci, considérée comme l’une des plus forte équipe universitaire américaine de l’histoire avec la présence de Oscar Robertson, Jerry West, Jerry Lucas, Terry Dischinger et Walt Bellamy, remporte la médaille d’or[8].
Les deux saisons, suivantes, les Buckeyes disputent de nouveau la finale du Final Four, s’inclinant à deux reprises face à Cincinnati, 70 à 65 en 1961 et 71 à 59 l'année suivante. Lors de ces saisons, Havlicek réalise respectivement 14,5 points et 8,7 rebonds puis 17,0 points et 9,7 rebonds[9]. Il termine sa carrière universitaire avec une nomination All-American lors de sa dernière année et est nommé à deux reprises dans le cinq de la Big Ten Conference. Ses statistiques en universitaires sont de 1 223 points, soit une moyenne de 14,6 et 720 rebonds (8,6)[7].
Boston Celtics
À la sortie de l’université, il est choisit lors de la draft NFL 1962 par les Cleveland Browns lors du septième tour de draft, bien qu’il n’ai pas disputé de rencontres de football durant ses quatre ans à Ohio State. Les Browns désirent le faire jouer au poste de wide receiver (receveur). Ce n’est que lors de la dernière sélection du camp d’entraînement de ceux-ci qu’il est sorti de l’équipe[5]. Il rejoint alors les Boston Celtics qui restent sur quatre titres consécutifs. L’entraîneur des Celtics Red Auerbach recherche alors uniquement un joueur pouvant occuper un rôle de sixième homme. Pour sa première saison en NBA, il marque 14,3 points, capte 6,7 rebonds et délivre 2,2 passes. Sa moyenne de points se réduit à 11,8 points lors des playoffs[9]. Il termine la saison dans le premier cinq des rookie, le titre de rookie de l’année étant remporté par Terry Dischinger. Les Celtics remportent un nouveau titre, face aux Los Angeles Lakers sur le score de quatre à deux, avec une dernière victoire 112 à 98 à Los Angeles[10].
La saison suivante, son temps de jeu progresse, passant de 27,5 à 32,3 minutes par rencontre, sa moyenne de point atteignant désormais 19,9, ce qui le place au dixième rang de la ligue. Dans le même temps, son nombre de passe atteint 3 par rencontres. Par contre ; il est moins productif au rebond en obtenant désormais 5,4 rebonds. Il est également nommé dans le second cinq de la NBA (All-NBA Team), cinq qui comprend également ses coéquipiers Bill Russell et Tom Heinsohn[11]. Lors des dix rencontres de play-offs disputées, ses statistiques sont de 15,7 points, 4,3 rebonds et 3,2 passes[9]. Les Celtics continuent leur domination en NBA en ayant le meilleur bilan de la phase régulière, puis en battant en finale de Conférence Est les Cincinnati Royals, équipe de Oscar Robertson en cinq manches. En finale, ils retrouvent les Warriors, qui effectuent leur deuxième saison dans la Conférence Ouest. Malgré la présence de Wilt Chamberlain, les Celtics l’emportent en cinq manches[12].
Durant la saison 1964-1965, les statistiques de Havlicek sont de 18,3 points, 4,9 rebonds et 2,7 passes en 28,9 minutes. Durant les play-offs, son temps de jeu progresse et il en profite pour produire 18,5 points, 7,3 rebonds et 2,4 passes[9]. Lors de cette saison de play-off, il réalise une action marquante lors de la septième et ultime rencontre opposant les Celtics aux Sixers de Chamberlain. Les Celtics mènent 110 à 109 et Philadelphie se retrouve avec la possession à cinq saisons du terme. Chamberlain marqué par Russell, Hal Greer essaye de transmettre à l’ailier Chet Walker qui apparaissait libre avant que Havlicek ne se précipite sur la ligne de passe et intercepte. La retransmission de ce moment à la radio, commenté par Johnny Most, est l’un des éléments marquant du sport américain : « Havlicek steals it. Over to Sam Jones. Havlicek stole the ball! It's all over! Johnny Havlicek stole the ball! » [13]. En finale, les Celtics l’emportent plus aisément quatre à un face aux Lakers[14].
Il fait sa première apparition au NBA All Star Game lors de l’année 1966, marquant 18 points, 6 rebonds et 1 passes en 25 minutes[15]. Les statistiques de Havlicek sont proches de celle de la saison précédente en 1965-1966: 18,8 points, 6,0 rebonds et 3,0 passes en 30,6 minutes. Mais durant les play-offs, son importance au sein du jeu des Celtics progresse avec 42,3 minutes disputées. Il en profite pour assurer 23,6 points, 9,1 rebonds et 4,1 passes[9]. Les Sixers échouent de nouveau face aux Celtics en finale de Conférence. Comme la saison suivante, les Celtics affrontent les Lakers en finale. Ceux-ci remportent la première manche à Boston mais l’importance de ce résultat est éclipsée par l’annonce de Red Auerbach: Bill Russell prend sa succession au poste d’entraîneur à l’issue de la rencontre. C’est lors de la septième manche, disputée au Garden, que la décision se fait avec une victoire des Celtics 95 à 93[16].
La première saison sous la direction de son nouvel entraîneur, qui cumule les fonctions d’entraîneur-joueur, se termine par une défaite en finale de Conférence face aux Sixers sur le score de quatre à un, avec un score de 140 à 116 lors de la cinquième rencontre décisive. Havlicek, qui évoluent désormais dans le cinq majeur, en alternant au poste d’arrière ou d’ailier, marque 21,4 points, 6,6 rebonds et 3,4 passes[9].
Les observateurs pensent que l’ère des Celtics est désormais terminée, d’autant plus que ceux-ci présentent un effectif avec des joueurs âgés. K.C. Jones a terminé sa carrière à l’issue de la saison précédente, Sam Jones a 34 ans au début de la saison, et Bill Russell 33. Les Sixers, comme la saison précédente, domine la phase régulière, devançant les Celtics de huit victoires dans la conférence Est. Les deux équipes se retrouvent en finale de la Conférence. Celle-ci se déroule dans un climat particulier avec l’assassinat de Martin Luther King. Les Celtics, après avoir remporté la première manche à Philadelphie, perdent trois rencontres successives et disputent la cinquième rencontre à Philadelphie. Ils remportent celle-ci, puis la rencontre suivante à Boston, pour revenir disputer la rencontre décisive chez les Sixers et l’emporter 100 à 96. Lors de la finale face aux Lakers, les deux équipes sont à égalité deux partout, chacune l’emportant une fois à l’extérieur. Lors de la cinquième rencontre, Boston l’emporte 120 à 117 dans une rencontre ou Havlicek, désormais capitaine, marque 37 points. Lors de la sixième rencontre, il ajoute 40 points dans une rencontre remportée 124 à 109 par les Celtics qui remportent leur dixième titre, le cinquième pour Havlicek en seulement six saisons disputées en NBA[17]. Il obtient également sa troisième élection dans le second cinq NBA, après ceux de 1964 et 1966[11].
Lors de la saison 1968-1969, les Celtics se reposent encore un peu plus sur Havlicek, d’autant que leur entraîneur-joueur manque une partie de la saison en raison de blessures à la jambe. Ils terminent quatrième de la Conférence. Mais lors des play-offs, ils éliminent les Sixers, qui ont perdu Chamberlain désormais chez les Lakers, sur le score de quatre à un, puis New-York sur le score de quatre à deux. En finale, ils retrouvent de nouveau les Lakers. Ceux-ci, avec l’ajout de Chamberlain à Jerry West et Elgin Baylor, pensent détenir l’équipe pour remporter le titre. West marque 53 points lors de la première rencontre, remportée 120 à 118 par les Lakers malgré les 39 points de Havlicek. Il réalise ensuite 43 points lors de la seconde rencontre, toujours remportée par les Lakers 118 à 112. Havlicek, malgré une blessure à l’œil gauche, marque 34 lors de la troisième rencontre disputée au Garden pour donner la victoire à son équipe sur le score de 111 à 105. Boston égalise dans la série en l’emportant 89 à 88 à la dernière seconde. Après avoir perdu à Los Angeles 117 à 104, les Celtics reviennent de nouveau à égalité en l’emportant 99 à 90 au Garden. Lors de la dernière rencontre disputée au Forum, les Celtics l’emportent 108 à 106[18]. Havlicek termine la saison avec 21,6 points, 7,0 rebonds et 5,4 passes, catégorie statistique où il figure au neuvième rang de la ligue[9]. Il est également nommé dans le second cinq de la ligue[11] et le second cinq défensif[19].
Après l’annonce par Bill Russell de son départ, c’est un ancien des Celtics Tom Heinsohn qui prend la direction de l’équipe. Havlicek perd un autre coéquipier avec Sam Jones qui prend sa retraite. L’équipe repose de plus en plus sur Havlicek qui joue désormais 41,6 minutes, quatrième plus grosse moyenne de NBA. Il marque 24,2 points, occupant le huitième rang de la ligue, 7,8 rebonds et 6,8 passes septième de NBA[9]. Il est de nouveau élu dans les seconds cinq de NBA[11] et défensifs[19]. Pour la première saison depuis 1950, la franchise présente un bilan négatif à l’issue de la phase régulière avec 34 victoires pour 48 défaites. Avec la septième place de la Conférence Est, les Celtics ne se qualifient pas pour les play-offs.
Lors de la saison suivante, les Celtics échouent de nouveau dans leur tentative de rejoindre les play-offs avec une troisième place de la Division Atlantique, derrière New-York et Philadelphie. Havlicek obtient sa troisième nomination consécutive dans le second cinq défensif[19]. Sa saison, ponctuée de 28,9 points, deuxième de la ligue derrière Kareem Abdul-Jabbar, rebonds et 7,5 places, quatrième de la ligue[9], est récompensée d’une place dans le meilleur cinq NBA[11].
Après deux ans d’absences, Boston retrouve les play-offs après avoir terminé en tête de sa division et de la Conference avec un bilan de 56 victoires pour 26 défaites. Mais lors des play-offs, après une victoire quatre à deux sur les Atlanta Hawks, ils échouent en finale de Conférence quatre à un face aux Knicks. Havlicek terminent une nouvelle sur le podium des meilleus marqueurs de la ligue avec une moyenne de 27,5 points qui lui octroie une troisième place. Il est également cinquième passeur, avec 7,5 et 8,5 rebonds[9]. Il est nommé dans le meilleur cinq de l’année[11] et le meilleur cinq défensif[19].
La saison 1972-1973 ressemble à la saison précédente en termes de bilan : après une nouvelle première place de la Conférence, avec 68 victoires et 14 défaites, les Celtics retrouvent les mêmes adversaires en play-off, Atlanta défait sur le score de quatre à deux, avec en particulier un total de 54 points dans une victoire 134 à 109 lors de la première manche, et New-York qui élimine Boston lors de la manche décisive. Havlicek termine de nouveau dan le Top 10 dans les catégories statistiques des points, neuvième avec 22,6, et des passes, septième avec 6,6[9]. Il ajoute également 7,1 rebonds et pour la seconde année consécutive, il est élu dans les deux cinq de l’année[11] et du meilleur cinq défensif[19].
Pour la troisième saison consécutive, la finale de la Conférence Est oppose Boston aux Knicks de New-York. Les Celtics, après de nouveau avoir terminé en tête des bilans à l’Est, puis éliminé Buffalo au premier tour, éliminent cette fois New-York sur le score de quatre à un. En finale, ils sont opposés aux Milwaukee Bucks de Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Robertson. La série débute par une victoire de Boston à Milwaukee, puis les Bucks égalisent par une victoire 105 à 96 dans le match 2. Lors de la rencontre suivante, Les Celtics reprennent la tête de la série avec une victoire 95 à 83 avant que les Bucks n’égalisent de nouveau. Boston, grâce à une victoire 96 à 77, se donne l’occasion de remporter le titre lors d’une sixième rencontre à Boston. Lors de celle-ci, Havlicek permet à son équipe de disputer une prolongation en égalisant à 86 partout. Lors de celle-ci, Il obtient une seconde prolongation en égalisant de nouveau en captant le rebond d’un tir qu’il avait lui-même pris. Durant la troisième prolongation il marque neuf des onze points de son équipe (il est le co-détenteur du record de nombre de points marqués dans une prolongation[20]), dont un tir par-dessus Abdul-Jabbar qui porte le score à 101 à 100 à sept secondes du terme. Mais celui-ci réussit un sky-hook de 17 ft, soit 5,18 mètres, qui donne la victoire aux Bucks sur le score de 102 à 101. Lors de la dernière manche, les Celtics changent de stratégie et optent pour des prises à deux ou trois sur Abdul-Jabbar. Les Celtics l’emportent 102 à 87. Havlicek est également nommé MVP des finales[21]. À titre individuel, Havlicek termine à la neuvième place du classement des marqueurs avec 22,6 points et des passeurs, avec 5,9 passes. Dans la catégorie statistique des rebonds, il réalise 6,4 prises par rencontre[9]. Pour la troisième saison consécutive, il se retrouve dans les premiers cinq de la NBA[11] et défensif[19].
Ce titre est suivi d’une élimination en finale de Conférence lors de la saison suivante par Washington sur le score de quatre à deux, après l’avoir emporté au premier tour quatre à un face à Houston. Pour la première fois depuis la saison 1965-1966, sa moyenne de points est en dessous de la barre de 20 points, avec 19,2. Il ajoute 5,9 rebonds, 5,3 passes et 1,3 interceptions[9]. Il obtient également une nomination dans le second cinq NBA[11] et conserve une place dans le premier cinq défensif[19].
Pour la cinquième saison consécutive, Boston remporte le titre de la Division Atlantique avec un bilan de 54 victoires, 28 défaites, bilan qui place également les Celtics en tête de la Conférence Est. Ils éliminent Buffalo, quatre à deux, puis Cleveland sur le même score, pour rejoindre de nouveau les finales NBA. Leurs adversaires sont les Phoenix Suns. Les Celtics, qui s’appuient sur une ligne arrière composé Dave Cowens, Paul Silas et John Havlicek, tous trois élu dans le meilleur cinq défensif[19], affrontent un ancien Celtics Paul Westphal, qui occupait un poste de second rôle et présente une moyenne de plus de 23 points depuis le milieu de la saison. Les Celtics emportent les deux premières rencontres, avant que les Suns n’égalisent. Le cinquième match se termine sur le score de 95 partout. Les deux équipes terminent la prolongation sur une nouvelle parité. À 111 à 110 pour les Celtics à une seconde du terme, Westphal décide en toute connaissance de demander un temps-mort. Or comme les Suns n’ont plus de temps-mort disponible, les arbitres doivent donner un lancer franc aux Celtics. Ceux-ci le réussissent. Mais les Suns remettent alors le ballon en jeu au centre du terrain et réussissent le panier qui conduit les deux équipes à une nouvelle prolongation. Lors de celle-ci, Boston l’emporte finalement sur le score de 128 à 126. Boston remporte ensuite la sixième rencontre au Garden sur le score de 87 à 80[22]. Havlicek obtient sa cinquième nomination dans le meilleur cinq défensif[19]. Il obtient également une place dans le second cinq de la NBA[11]. Il marque encore 17 points, capte 4,1 rebonds et délivre 3,7 passes[9].
La saison suivante, les statistiques de Havlicek sont de 17,7 points, 4,8 rebonds et 5,1 passes en 36,9 minutes. Pour la première fois depuis la saison 1966-1967, il ne figure pas dans l’un des deux meilleurs cinq de la NBA. C’est également la première fois depuis l’existence des nominations des meilleurs cinq défensifs qu’il ne fait pas partie de ceux-ci[9]. Les Celtics terminent à la seconde place de la Division Atlantique et à la quatrième de la conférence Est. Au premier tour des play-offs, les Celtics éliminent les San Antonio Spurs sur le score de deux à zéro. En demi-finale de conférence, ils échouent lors de la septième manche face aux Sixers.
Pour sa quinzième saison consécutive, Havlicek termine avec une moyenne supérieure à 16,1 points. Il ajoute 4,0 rebonds et 4,0 passes[9]. Les Celtics terminent la saison régulière avec un bilan de 32 victoires et 50 défaites qui conduit les Celtics à la troisième de la Division Atlantique et la huitième place de la Conférence Est. Cette place prive les Celtics de play-offs. Havlicek joue son dernier match au Boston Garden le 9 avril 1978 face à Buffalo.
Statistiques
Universitaires
Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de John Havlicek pendant sa carrière universitaire[9],[Notes 2]
S T G MP PTS PPG FG FGA FG% 3P 3PA 3P% FT FTA FT% ORB DRB TRB AST STL BLK TOV PF 1959-60 Ohio State 28 341 12,2 144 312 46,2 % 53 74 71,6 % 7.3 1960-61 Ohio State 28 407 14,5 173 321 53,9 % 61 87 70,1 % 8.7 1961-62 Ohio State 28 475 14,6 196 377 52,0 % 83 109 76,1 % 9.7 Carrière Ohio State 84 1 223 14,6 513 1010 50,8 % 197 270 73,0 % 8.6 Professionnelles en saison régulière
Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de John Havlicek pendant sa carrière professionnelle en saison régulière[9],[Notes 2].
S T G MP PTS PPG FG FGA FG% 3P 3PA 3P% FT FTA FT% ORB DRB TRB AST STL BLK TOV PF 1962-1963 Boston Celtics 80 27,5 1 140 14,3 6,0 13,6 44,5 % 2,2 3,0 72,8 % 6,7 2,2 2,4 1963-1964 Boston Celtics 80 32,3 1 595 19,9 8,0 19,2 41,7 % 3,9 5,3 74,6 % 5,4 3,0 2,8 1964-1965 Boston Celtics 75 28,9 1 375 18,3 7,6 18,9 40,1 % 3,1 4,2 74,4 % 4,9 2,7 2,7 1965-1966 Boston Celtics 71 30,6 1 334 18,8 7,5 18,7 39,9 % 3,9 4,9 78,5 % 6,0 3,0 2,2 1966-1967 Boston Celtics 81 32,1 1 733 21,4 8,4 19,0 44,4 % 4,5 5,4 82,8 % 6,6 3,4 2,6 1967-1968 Boston Celtics 82 35,6 1 700 20,7 8,1 18,9 42,9 % 4,5 5,5 81,2 % 6,7 4,7 2,9 1968-1969 Boston Celtics 82 38,7 1 771 21,6 8,4 20,8 40,5 % 4,7 6,0 78,0 % 7,0 5,4 3,0 1969-1970 Boston Celtics 81 41,6 1 960 24,2 9,1 19,6 46,4 % 6,0 7,1 84,4 % 7,8 6,8 2,6 1970-1971 Boston Celtics 81 45,4 2 338 28,9 11,0 24,5 45,0 % 6,8 8,4 81,8 % 9,0 7,5 2,5 1971-1972 Boston Celtics 82 45,1 2 252 27,5 10,9 23,9 45,8 % 5,6 6,7 83,4 % 8,2 7,5 2,2 1972-1973 Boston Celtics 80 42,1 1 902 23,8 9,6 21,3 45,0 % 4,6 5,4 85,8 % 7,1 6,6 2,4 1973-1974 Boston Celtics 76 40,7 1 716 22,6 9,0 19,8 45,6 % 4,6 5,5 83,2 % 1,8 4,6 6,4 5,9 1,3 0,4 2,6 1974-1975 Boston Celtics 82 38,2 1 573 19,2 7,8 17,2 45,5 % 3,5 4,0 87,0 % 1,9 4,0 5,9 5,3 1,3 0,2 2,8 1975-1976 Boston Celtics 76 34,2 1 289 17,0 6,6 14,8 45,0 % 3,7 4,4 84,4 % 1,5 2,6 4,1 3,7 1,3 0,4 2,7 1976-1977 Boston Celtics 79 36,9 1 395 17,7 7,3 16,2 45,2 % 3,0 3,6 81,6 % 1,4 3,5 4,8 5,1 1,1 0,2 2,6 1977-1978 Boston Celtics 82 34,1 1 322 16,1 6,7 14,8 44,9 % 2,8 3,3 85,5 % 1,1 2,9 4,0 4,0 1,1 0,3 2,5 2,3 Carrière Boston Celtics 1270 36,6 26 395 20,8 8,3 18,8 43,9 % 4,2 5,2 81,5 % 1,5 3,5 6,3 4,8 1,2 0,3 2,5 2,6 Voir aussi
Notes et références
Notes
- rookie, ne peuvent évoluer dans les compétitions NCAA A cette époque, les étudiants de première année en université, ou
- Certaines statistiques ne sont pas présentes car elles n'étaient pas répertoriées à l'époque
Références
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Lien externe
Catégories :- Naissance en Ohio
- Joueur américain de basket-ball
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- Naissance en 1940
- Membre du Basketball Hall of Fame
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