- Whisky japonais
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La production de whisky japonais a commencé autour de 1870, mais la première production commerciale a eu lieu en 1923 lorsque la première distillerie du pays, Yamazaki a été créée.
Plusieurs distilleries produisent du whisky au Japon. Les plus connues et les plus importantes appartiennent aux groupes Suntory et Nikka. Elles produisent et commercialisent aussi bien des single malt que des blends.
Sommaire
Histoire
Une des personnes essentielle dans l’histoire est Masataka Taketsuru. Il partit étudier l’art de la distillation du whisky en Écosse dans les années 1920 et ramena au Japon cette technique. Il participa à la création des deux premières distilleries de whisky japonaises. Après avoir aidé à la création de Yamazaki, il crée en 1934 sa propre société, Dainipponkaju (qui prendra plus tard le nom de Nikka). Il installe sa distillerie Yoichi sur l’île d’Hokkaidō.
Liste des distilleries
- Gotemba appartient à Kirin ;
- Hakushu, appartient à Suntory ;
- Hanyu à Chichibu près de Saitama ;
- Karuizawa ;
- Miyagikyo, localisée près de Sendai, appartient à Nikka ;
- Yamazaki appartient à Suntory et est localisée près de Osaka sur l’île de Honshū ;
- Yoichi, localisée à Hokkaidō, appartient au groupe Nikka.
Style
Pendant longtemps, et en raison de son histoire, les whisky japonais se limitaient à copier le plus possible les whisky écossais. Cette volonté s’est exprimée jusque dans le choix des implantations des distilleries dans des zones géographiques ressemblant à l’Écosse (terrain et climat). Même si cette ressemblance s’atténue au fil des années, grâce aux innovations des distillateurs japonais, elle perdure notamment au travers de la production des blends et des vatted malt. En effet, plus personne n’ignore que les japonais utilisent des single malt écossais pour l’élaboration de ces whiskies d’assemblages. Le fait que Nikka et Suntory ont racheté des distilleries écossaises (Ben Nevis pour le premier et Auchentoshan, Bowmore et Glen Garioch pour le second) corrobore ce secret de polichinelle.[réf. souhaitée]
Bien sûr ce phénomène ne peut se retrouver quant à la production des single malt japonais. Ceux-ci sont de plus en plus prisés de par le monde. Leur qualité n’est plus à démontrer. Certain de ces whiskies obtiennent même de meilleures notes que leur cousins écossais lors de dégustation à l’aveugle[1].
Notes et références
- Whisky magazine (version anglaise) no 16 paru en juin 2001, repris sur le site de la Maison du whisky whisky.fr à propos du Yoichi 10 ans d’âge.
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