- What You See Is What You Get
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What You See Is What You Get
WYSIWYG ([wɪziwɪg] ou [wiziwɪg]) est l’acronyme de la locution anglaise What you see is what you get, signifiant littéralement en français « ce que vous voyez est ce que vous obtenez » ou de façon plus concise « tel affichage, tel résultat ». L’acronyme est couramment utilisé en informatique pour désigner les interfaces utilisateur graphiques permettant de composer visuellement le résultat voulu, typiquement pour un logiciel de mise en page, un traitement de texte ou d’image. L’acronyme désigne, de fait, une interface « intuitive » : l’utilisateur voit directement à l’écran à quoi ressemblera le résultat final (imprimé).
Cette question ne se pose d’ailleurs pas uniquement dans le cas de l’utilisation d’environnements graphiques. En effet, nous avons hérité du clavier AZERTY des anciennes machines à écrire et nos ordinateurs étant toujours configurés par défaut pour l’utilisation d’un clavier anglais QWERTY il en résulte qu’en cas de plantage c’est par exemple un « Q » qui s’affiche sur notre écran lorsque nous tapons un « A » sur notre clavier. De même si nous utilisons un CD d’utilitaires et démarrons avec, nous devrons taper «
loqdkeys fr
» pour obtenir à l’écran la bonne commande «loadkey fr
» avant de pouvoir utiliser notre ensemble clavier-écran en wysiwyg c’est-à-dire en tel-tel. Chose pour le moins peu intuitive.Sommaire
Logiciels
Une des applications les plus spectaculaires fut le progrès des logiciels de traitement de texte. À l’époque où les interfaces étaient en mode texte (imprimante puis écran en mode ligne), les lettres s’affichaient invariables avec la même police, le rendu du texte (gras, italique…) était signalé par la couleur du texte. L’arrivée des interfaces graphiques (écran) et des polices ont permis aux traitements de texte d’évoluer en séparant le fond de la forme (LaTeX), gérant les styles pour représenter en fin de compte à l’écran le texte réellement en italique ou en caractères gras.
Un autre progrès fut réalisé avec les logiciels de dessin. Auparavant, la résolution des écrans et des imprimantes étaient différentes, par exemple, ce qui s’imprimait comme un cercle apparaissait à l’écran comme une ellipse. Avec un logiciel wysiwyg, la forme à l’écran est la même que la forme imprimée (display).
Enfin après les écrans monochromes verts, l’utilisation conjointe d’écrans, de scanners et imprimantes couleurs a été à l’origine de l’apparition de normes de codage de couleurs telles que pantone et CMJN.
Version francophone
Une traduction française existe mais reste peu usitée : Pétale, pour « présentation à l’écrit telle qu’à l’écran ».[réf. souhaitée] L’Office québécois de la langue française, quant à lui, a proposé l’adjectif invariable tel-tel, qui désigne « tout logiciel ou matériel qui permet un affichage à l’écran correspondant le plus fidèlement possible à l’impression sur papier obtenue ultérieurement ». Une autre traduction avait cours dans les années 1980, telecr pour tel écran, tel écrit.
Normes
Le terme est apparu lors de l’apparition d’éditeur de document HTML. En effet, contrairement au format binaire comme PDF qui nécessite une phase de compilation, les fichiers HTML sont des fichiers stockés sous forme de texte et donc lisibles par tout le monde. Les éditeurs HTML et actuellement XML proposent souvent un mode texte/source pour corriger les erreurs non modifiables en mode wysiwig/graphique (SVG). Ces erreurs apparaissent lorsque les pages proviennent d’éditeurs ne se conformant pas strictement aux standards établis par le W3C. De nombreux traitements de texte (Writer de OpenOffice.org, Word de Microsoft Office) reprennent cette ergonomie tel écran, tel écrit.
Autre utilisation
L’utilisation du terme WYSIWYG est également passée dans le domaine des jeux de figurines pour désigner un soldat dont la figurine représente avec exactitude les dotations en termes de règles.
WYSIWYG est aussi un logiciel de simulation et de conception pour lumière scénique par ordinateur.
Articles connexes
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