- Vildé-Guingalan
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Vildé-Guingalan
L'école de VildéAdministration Pays France Région Bretagne Département Côtes-d'Armor Arrondissement Dinan Canton Plélan-le-Petit Code commune 22388 Code postal 22980 Maire
Mandat en coursJean-Yves Juhel
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Dinan Démographie Population 1 137 hab. (2006[1]) Densité 155 hab./km² Gentilé Vildéen, Vildéenne Géographie Coordonnées Altitudes mini. 53 m — maxi. 117 m Superficie 7,35 km2 Vildé-Guingalan est une commune française, située dans le département des Côtes-d'Armor et la région Bretagne.
Sommaire
Géographie
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune de Vildé-Guingalan est formée des villages : Ville-Rault, Croix-Nergan, la Landelle, les Portes, la Commanderie, les Closets, Bois-Brunet, Coavou, Boculé, la Férulais, les Hauts-Champs, Préron, Croix-Mois, les Noël, Viel, etc ...
Communes limitrophes
Toponymie
- Vildé est issu du latin médiéval villa Dei (vers 1330) qui signifie « ville de Dieu ». La forme d(i)é est une forme locale du mot dieu. Il correspond aux formations médiévales du type Villedieu qui désignent généralement des maisons de l'ordre de Malte'[2].
- Guingalan (Guengalan XIIe siècle) semble être basé sur l'anthroponyme d'origine bretonne Winwaloe, autrement dit Guénolé, suivi d'un suffixe -an. D'ailleurs, la paroisse de Vildé-Guingalan était anciennement dédiée à saint Guénolé : Villa Dei Guingualoei.
Histoire
Vildé-Guingalan est un démembrement des anciennes paroisses primitives de Plumaudan (la moitié sud) et de Corseul (la moitié nord). La paroisse de Vildé-Guingalan était anciennement dédiée à saint Guénolé : Villa Dei Guingualoei.
Vildé-Guingalan (Guengalan) est, au XIIe siècle, le siège d'une commanderie de l'ordre du Temple. Elle relève de celle de La Nouée, à Yvignac. Le prieuré-cure de Vildé-Guingalan dépend de l'abbaye de Beaulieu. Guengalan et Bidon (probablement Vildé-Guingalan et Vildé-Bidon) sont cités en 1182 (Anc. év. VI, 140).
Vildé-Guingalan élit sa première municipalité au début de 1790 et c'est à M. Brindejonc, curé de la paroisse que revint l'honneur d'en être le premier magistrat.
Par l'ordonnance du 19 mars 1934, la commune de Vildé-Guingalan cède à celle de Saint-Maudez une partie du village du Bas-Guyac en échange de celui de la Ville-Rault.
On rencontre les appellations suivantes : Guengalan (en 1182), Villa dei (vers 1330), Villede (au XVème siècle).
Administration
Les maires de la commune
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1983 mars 1989 Emile Crochet mars 1989 juin 1995 Germain Auffray juin 1995 mars 2001 Germain Auffray mars 2001 mars 2008 Paulette Lhermitte mars 2008 mars 2014 Jean-Yves Juhel Toutes les données ne sont pas encore connues. Le conseil municipal
Composition du conseil municipal en 2008 Fonction Identité Liste Maire Jean-Yves Juhel Vildé pour tous 1er adjoint Gérard Miriel Vildé pour tous 2e adjoint René Robert Vildé pour tous 3e adjoint Béatrice Ledéan Vildé pour tous Conseiller Nadège Lejeune Vildé pour tous Conseiller Daniel Jégo Vildé pour tous Conseiller Monique Aubert Vildé pour tous Conseiller Jérôme Juvaux Vildé pour tous Conseiller Annie Réhel Vildé pour tous Conseiller Philippe Uro Vildé pour tous Conseiller Stéphane Merdrignac Vildé pour tous Conseiller Thérèse Lefort Ensemble pour bien vivre à Vildé-Guingalan Conseiller Paulette Lhermitte Ensemble pour bien vivre à Vildé-Guingalan Conseiller Jean-Charles Nicolas Ensemble pour bien vivre à Vildé-Guingalan Conseiller Franck Lision Ensemble pour bien vivre à Vildé-Guingalan Démographie
Evolution de la population
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 568 594 644 793 820 878 1137 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Courbe d'évolution démographique de Vildé-Guingalan depuis 1793
Pyramide des âges
Évolution de la pyramide des âges de la commune de Vildé-Guingalan, comparaison entre l'année 1999 et 2006[3] :
Lieux et monuments
L'église Saint-Jean-Baptiste (XIXème siècle)
Les templiers qui possédaient une Commanderie relevant de celle de Lannouée, en Yvignac, construisirent une chapelle pour les besoins du petit établissement. La chapelle devint plus tard une église.
L'église actuelle a été construite en deux temps : d'abord le clocher et le chœur en 1823, puis la nef en 1868/1870.
La tour, unie à la façade, se prolonge d'une flèche couverte en ardoises.
Au cours de la Révolution, des soldats de Jugon-les-Lacs auraient pénétré dans l'église, détruisant le mobilier et emportant les statues pour les brûler ;
ainsi s'explique la pauvreté de l'édifice actuel.
Autres lieux et monuments
- Des maisons du village de Viel (XVIIe et XVIIIe siècle).
- La croix du cimetière (fin XVIIIe).
- Le calvaire du Bourg (1865 pour le socle, 1948 pour la croix).
- Croix : Moy (1855), Boculé (1860), Coavou (1862), Tracin (1866).
- Le lavoir (restauré en 2000).
Personnalités liées à la commune
Notes et Références
- populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Droz, p. 1522.
- Recensement de l'INSEE. Population totale par sexe et âge]
infobretagne - Vildé-Guingalan
dinan-tourisme - Vildé-Guingalan
Voir aussi
Liens connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune des Côtes-d'Armor
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