Têtu Magazine

Cet article a pour sujet le magazine nommé Têtu. Pour une définition du mot « têtu », voir l’article têtu du Wiktionnaire.

Têtu
{{{nomorigine}}}
Pays	France
Langue(s)	Français
Périodicité	mensuel
Genre	gay et lesbien
Prix au numéro	5€
Fondateur	Pascal Loubet et Didier Lestrade
Date de fondation	Juillet 1995
Ville d’édition	Paris
Rédacteur en chef	Gilles Wullus
Propriétaire	Pierre Bergé
ISSN	-
www.tetu.com

Têtu est un magazine français et un double site internet (têtu.com [1] et têtue.com [2]) à destination des homosexuel(le)s, et diffusé à 50 000 exemplaires^[1].

Historique

Son premier numéro paraît en juillet 1995.

Pour la première fois, un magazine homosexuel obtient dans ses pages des budgets annonceurs généralistes : couturiers, stylistes, opérateurs de téléphone, fournisseurs d'accès à Internet, parfumeurs, marques d'eau minérale, etc. Le journal est d'ailleurs financé par Pierre Bergé, cofondateur du groupe Yves Saint Laurent, qui revendique une action militante. À son apparition, il a pris le relais du magazine Gai Pied, disparu à l'automne 1992 (1979-1992).

Depuis son numéro 142 (mars 2009), il se décompose entre un magazine principal, axé sur la culture, la mode, le people, les voyages, le lifestyle, la psycho, et un deuxième magazine plus petit, inséré à l'intérieur et intitulé Têtu News, centré sur l'actualité LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) en France et dans le monde et sur les associations LGBT françaises.

Chaque numéro comprend une rubrique sur le sida coordonné jusqu'en mai 2007 par Christophe Martet, qui était aussi rédacteur en chef du guide gratuit Têtu+ d'information sur le VIH, diffusé tous les deux ans à 200 000 exemplaires. Ces pages sont désormais incluses dans Têtu News et coordonnées par Luc Biecq.

Depuis février 2009, Têtu est également décliné en deux sites internet, l'un à destination des gays, têtu.com [3], l'autre à destination des lesbiennes, têtue.com [4]. Ces sites sont également les hôtes de la radio numérique Têtu Radio, développée par le groupe Goomradio.

Certaines personnalités choisissent Têtu pour faire leur coming-out, tandis que certains hommes politiques y acceptent les interviews pour montrer leur ouverture d'esprit ou leur solidarité avec la communauté homosexuelle (notamment dans la lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits). Depuis la nouvelle formule de mars 2009, le magazine s'ouvre sur une grande interview d'une personnalité (Thierry Ardisson, Amanda Lear, Pedro Almodovar, etc.)

En juillet 2007, Têtu subit une crise interne^[2] avec le licenciement de plusieurs membres de la rédaction, la presse s'en est fait écho, dont le site Rue89^[3],[4].

Thomas Doustaly, au Who's Who depuis 2006, a été son rédacteur en chef, puis son directeur de la rédaction pendant plus de dix ans. En mai 2008, dans un éditorial, Pierre Bergé écrit : Thomas Doustaly quitte Têtu. Une nouvelle difficile à croire. Thomas dirigeait la rédaction de ce journal depuis plus de dix ans. Il l'a fait avec talent, conviction et courage. Je dois lui dire ma gratitude. Aujourd'hui, il a choisi de voguer vers de nouveaux rivages, de courir de nouvelles aventures. Je lui souhaite le succès qu'il mérite et je l'accompagnerai s'il le désire comme je l'ai toujours fait. Merci Thomas Le nom de Thomas Doustaly disparaît de l'ours du magazine dans le numéro suivant.

Depuis le 1er juillet 2008, Gilles Wullus est le rédacteur en chef de Têtu, nommé par Pierre Bergé. Gilles Wullus fut, jusqu'en 2007, le rédacteur en chef Édition du quotidien Libération.^[5]

Rubriques et chroniqueurs notables

• Frédéric Mitterrand
• Bruce Benderson
• Luz (illustrateur)
• Lucette Rousseau dite Lulu (cuisine)
• Emmanuel Pierrat (chronique juridique)
• Christine Angot (jusqu'en juin 2007)
• Didier Eribon (jusqu'en juin 2007)

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Homosexualité
• PREF mag
• Lesbia Magazine
• La revue gay Magazine

Lien externe

• Site du magazine Têtu

• Portail de la presse écrite
• Portail LGBT
• Portail de la France