- Transport ferroviaire au Royaume-Uni
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Les transports ferroviaires au Royaume-Uni sont les plus anciens du monde, puisque c’est dans ce pays que les premières lignes commerciales ont été construites, dans le premier tiers du XIXe siècle.
Sommaire
Histoire
Après avoir développé son réseau par des compagnies privées, l’ensemble fut nationalisé, puis privatisé via un système de franchises à la fin du XXe siècle par le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher, qui voulait favoriser l’initiative privée, diminuer le rôle de l’État, faire faire des économies à l’État, et améliorer l’efficacité du fonctionnement des chemins de fer. Les lignes de chemin de fer, entretenues par Network Rail, sont louées à dix-neuf exploitants privés[1].
Au début du XXIe siècle, la privatisation des chemins de fer britanniques cause de grandes difficultés. La qualité de service et la sécurité sont généralement plus mauvaises qu’avant la privatisation, et que dans les pays européens où l’opérateur est resté public.
De plus, les compagnies privées ne réussissent pas à être profitables. Seize des dix-neuf exploitants privés bénéficient de subventions[1]. De plus, en cas de perte, les opérateurs dans les trois secteurs jugés rentables, voient 50 à 80 % de leurs pertes prises en charge par l’État. La ligne la plus fréquentée du pays, Londres-Edimbourgh (17 millions de passagers par an[1]), a dû être abandonnée prématurément par GNER en 2006, considérant qu’il serait impossible d’y faire des bénéfices[1] ; l’exploitant suivant, National Express, décide de se retirer fin 2009[1]. L’État reprend donc l’exploitation à son compte pour l’année 2010[1].
Notes et références
- Le Monde, 3 juillet 2009, p. 10 Virginie Malingre, « La ligne de chemin de fer Londres-Edimbourgh est nationalisée provisoirement »,
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire des chemins de fer britanniques
- Slip coach
- Structure du secteur ferroviaire au Royaume Uni
- Système ferroviaire britannique
- Transports à Londres
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