Théorie néoclassique

Théorie néoclassique

École néoclassique

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Néoclassique.

L'école néoclassique est un terme générique utilisé pour désigner plusieurs courants économiques qui étudient la formation des prix, de la production et de la distribution des revenus à travers le mécanisme d'offre et de demande sur un marché. L'hypothèse de maximisation de l'utilité qui sous-tend ses calculs économiques la rattachent au courant marginaliste à la fin du XIXe siècle. Des trois fondateurs du marginalisme à savoir Léon Walras, Carl Menger et William Stanley Jevons, le premier nommé est celui qui a la plus forte influence sur l'école néoclassique actuelle.

Le mot néoclassique a été introduit à lorigine par Thorstein Veblen[1] en 1900 pour désigner des auteurs qui intègrent la révolution marginaliste initiée par Stanley Jevons et l'école autrichienne (il n'évoque pas Léon Walras). Il classe sous ce vocable notamment Alfred Marshall et les autrichiens. A partir des années trente suite aux travaux de John Hicks le courant walrasien va prendre une place croissance et incorporer une partie de l'apport keynésien à travers la synthèse néoclassique. Cette évolution va conduire les économistes dits "autrichiens" à se considérer de plus en plus comme hors de l'école néoclassique et à approfondir ce qui les différencie des autres courants marginalistes.

A la question « qui n'est pas néoclassique ? », il est possible de répondre[2] : l'économie marxiste, le post-keynésianisme, l'école autrichienne et certains courants de la nouvelle économie institutionnelle ou de l'institutionnalisme. Pour E. Roy Weintraub[3], si l'école néoclassique représente l'orthodoxie et est enseignée dans les grandes universités, elle le doit à sa capacité à "mathématiser" et à "scientifiser" l'économie ainsi qu'à fournir des indications susceptibles de nous éclairer sur les conduites à suivre.

Sommaire

Historique

L'École néoclassique naît de la « révolution marginaliste » dans les années 1870. Si elle connait avec Alfred Marshall et Arthur Cecil Pigou une forte influence, dans sa forme actuelle elle deviendra la principale école de pensée au début des années cinquante. Dans la troisième édition de son livre Economics qui a été un des manuels de référence alors, Paul Samuelson écrit en 1955, «  ces dernières années, 90% des économistes américains ont cessé d'être des "économistes keynésiens" ou "antikeynésiens". Ils ont plutôt travaillé à une synthèse de ce qui était valable aussi bien dans l'ancienne économie que dans les théories modernes de détermination du revenu. Le résultat peut être appelé l'économie néo-classique et est accepté dans ses grandes lignes par tous excepté par 5% d'auteurs à l'extrême gauche et à l'extrême droite »[4]. Malgré tout le courant néoclassique reste traversé par une tension entre ceux qui sont davantage keynésiens ou proches du social-libéralisme et ceux qui sont plus proches du libéralisme classique dont l'influence grandira dans les années soixante-dix avec notamment : les néo-walrasiens (Kenneth Arrow, Gérard Debreu), l'École des choix publics (James M. Buchanan, Gordon Tullock), les Nouveaux classiques (Robert Lucas Jr, Finn E. Kydland et Edward C. Prescott), l'École de Chicago, George Stigler, Gary Becker) ou encore les monétaristes (Milton Friedman). Les néoclassiques sont parfois appelés « néolibéraux ».

Les oeuvres fondatrices du courant néoclassique sont :

  • Carl Menger, Principes déconomie (Grundsätze der Volkswirthschaftslehre, Vienne, 1871)
  • William Stanley Jevons, Théorie de léconomie politique (The Theory of Political Economy, Manchester, 1871)
  • Léon Walras, Éléments déconomie politique pure (Lausanne, 1874).

Apparemment, ces trois fondateurs du mouvement ne se sont jamais rencontrés et n'ont échangé aucun élément de leurs recherches respectives avant la publication de ces trois ouvrages. Ils ont donné naissance à trois écoles distinctes : l'École de Lausanne, avec Léon Walras et Vilfredo Pareto, l'École de Vienne, avec Carl Menger et l'École de Cambridge, avec William Jevons.

Il existe néanmoins des différences importantes entre ces trois approches. Carl Menger s'est notamment opposé vigoureusement à Léon Walras quant à la conception même de la discipline économique et en particulier l'usage des mathématiques, à tel point qu'il est quelque peu abusif d'inclure la tradition autrichienne dans l'école néoclassique.

Le contexte est celui du tournant de la révolution industrielle (on parle parfois de deuxième révolution industrielle) mais aussi du triomphe du scientisme. La théorie est donc compréhensible dans le cadre des crises récurrentes au XIX°. La perspective historique est de construire léconomie politique sur de nouvelles bases.

La pensée néo-classique cherche à donner une légitimité scientifique à léconomie. Ses partisans préfèrent souvent parler à son propos de la théorie économique, comme on dit « la » physique ou « la » biologie, car pour eux la théorie néoclassique est la seule à avoir un statut scientifique en économie (notamment en raison de lusage intensif quelle fait des mathématiques)[1]. Ce formalisme mathématique soulève lenjeu scientifique et politique des mathématiques en économie.

Tout dabord, il sagit de sadapter à la réalité économique (Jevons utilise le calcul marginal pour étudier la tarification des chemins de fer). La théorie néoclassique part donc dune analyse microéconomique et agrège les comportements individuels, à la différence des classiques et de Marx.

La théorie néoclassique va chercher à renforcer les conclusions libérales des penseurs classiques contestées par dautres penseurs comme Karl Marx, en remettant en cause ou en reformulant les hypothèses de base de lanalyse économique. Cette nouvelle approche passe par la définition dune nouvelle théorie de la valeur fondée sur lutilité. « Le travail, une fois quil a été dépensé, na pas dinfluence sur la valeur future dun objet : il a disparu et est perdu pour toujours » (Jevons).

Les classiques anglais avaient fondé leurs analyses sur la théorie de la « valeur travail » ouvrant par la même la voie aux analyses marxistes. Leur analyse reposait sur des constats simples: leau par exemple est infiniment utile mais ne vaut rien. Cest pourquoi les néoclassiques introduisent la notion dutilité marginale: la valeur dépend de lutilité quapporte la dernière unité consommée, utilité qui est elle-même décroissante. Si on reprend lexemple de leau, le premier verre a une valeur supérieure au dixième. Ainsi cest toute lanalyse néoclassique qui dérive dune étude à la marge des phénomènes économiques.

Il y a une remise en cause des théories de la répartition des économies classiques fondées sur lexistence de classes sociales et la position de ces classes les unes par rapport aux autres. Léon Walras veut construire une science capable de distinguer dans lactivité humaine ce qui est le résultat des activités proprement économiques (concurrence) et ce qui relève de la morale. La science économique (considérée comme différente de l'économie politique) ne doit soccuper que de ce qui permet de comprendre lactivité humaine pour construire une « économie pure » dont lessence est que la valeur d'échange prend le caractère dun fait naturel. Elle évacue ainsi les problèmes de justice sociale (objet dun autre combat).

L'analyse néoclassique

Dans lacception la plus courante du terme, léconomie néoclassique se fonde sur quatre postulats :

  1. les phénomènes économiques peuvent et doivent être étudiés à laide des mêmes méthodes que les phénomènes physiques,
  2. les agents sont rationnels, leurs préférences peuvent être identifiées et quantifiées,
  3. les agents cherchent à maximiser l' utilité des biens consommés, tandis que les entreprises cherchent à maximiser leur profit,
  4. les agents agissent chacun indépendamment, à partir d'une information complète et pertinente. (Ce postulat est récusé par lécole autrichienne, qui est fidèle au dualisme méthodologique et utilise une conception plus faible de la rationalité, et par certains autres courants qui peuvent parfois quand cette hypothèse seule est relâchée être considérés comme néo-classiques (voir par exemple Théorie de l'agence ).

Le marginalisme redéfinit la valeur d'un bien et modifie l'évaluation de son utilité. Prenons le célèbre exemple du diamant et du verre d'eau. La valeur d'un diamant est bien supérieure à la valeur d'un verre d'eau, bien que son utilité soit discutable. Cependant, si l'on raisonne en termes de valeur marginale, on se rend compte que le dernier diamant vaudra a coup sur beaucoup moins que le dernier verre d'eau disponible sur Terre. On voit ainsi que le marginalisme permet de mieux appréhender la valeur des biens et services.

Cette innovation méthodologique, selon J. Schumpeter, ne caractérise pas lessentiel de la démarche néoclassique. Il écrit à propos: « On en vient bientôt à considérer que le marginalisme était le trait distinctif dune école particulière : mieux encore on lui prétend une connotation politiqueEn bonne logique, il ny a rien qui justifie cette interprétation. Le principe marginal est, en soi, un outil danalyse ; on ne peut éviter de lutiliser dès lors quadvient lépoque de lutiliser. Marx aurait eu recours sans la moindre hésitation sil était cinquante ans plus tard. Il ne peut pas plus servir à caractériser une école déconomistes que lusage du calcul ne permet de caractériser une école ou un groupe des savants en mathématiques ou en physique »[5].

L'idée de « valeur utilité » (la valeur de la marchandise provient de l'utilité subjective propre à chaque individu) est une rupture avec la « valeur travail », inaugurée par les classiques anglais puis reprise par Marx. C'est l'utilité qui détermine la valeur.

A partir de ces postulats, les économistes néoclassiques construisent une théorie de lallocation des ressources rares à des fins alternatives, ce quils considèrent généralement comme la définition de la discipline économique. Les prix, les quantités produites et la distribution des revenus résultent du fonctionnement du marché selon loffre et la demande.

À titre dexemple:

  • Selon la théorie néoclassique du producteur, les entreprises embauchent tant que la productivité marginale du travail (cest-à-dire la production du dernier salarié embauché) est supérieure au salaire. Ils ont une attitude similaire face à linvestissement en capital dont les rendements sont dabord croissants ( voir économie déchelle) puis décroissants.
  • Selon la théorie du consommateur, lindividu adopte une attitude rationnelle visant à maximiser son utilité. À chaque dépense il compare lutilité marginale des biens afin de hiérarchiser ses préférences et soriente vers le plus utile. Cette étude de lindividu, comme producteur ou consommateur rationnel et autonome rejoint le principe de lindividualisme méthodologique.
  • Sur un marché de concurrence pure et parfaite, chaque facteur de production reçoit légal de ce quil apporte, d' une juste rémunération des facteurs de production. Cette démonstration cherche donc à infirmer la théorie de la plus-value des marxistes. Dans de telles conditions, le profit tend à s'annuler.

Léconomie néoclassique met laccent sur les situations déquilibre, considérées comme les solutions aux problèmes de maximisation des agents. Les phénomènes généraux sont déterminés par lagrégation des comportements individuels des agents, une position appelée individualisme méthodologique. Les institutions, dont on peut penser a priori quelles conditionnent les comportements individuels, ne reçoivent que peu dattention.

L'analyse néoclassique démontre aussi (à partir des postulats fondateurs) que les mécanismes du marché jouent un rôle régulateur qui conduit à un équilibre optimal du système économique. Pour les néoclassiques, les crises économiques sont liées à des événements extérieurs qui perturbent le bon fonctionnement du marché (interventions publiques, chocs pétroliers...), ces crises se résolvant d'elles-mêmes en situation de concurrence pure et parfaite. La croissance semble acquise, mais il y a une montée de l'insatiabilité d' la notion d'équilibre. On n'est plus dans un cadre dynamique comme chez les classiques.

Le rôle de la monnaie est controversé : Les premiers auteurs néoclassiques (à l'exception de Carl Menger) adoptent l'idée de la neutralité de la monnaie (la monnaie naffecte pas la production, le revenu réel, l’[investissement], lépargne ou les prix relatifs). Fisher reconnaît quil ne fait « quapporter une restauration et une amplification de la vieille théorie quantitative de la monnaie » avec son équation (1911: MV = PT (M = masse monétaire, V = vitesse de circulation de la monnaie, P = niveau général des prix, T = volume des transactions).

L'école néoclassique est fréquemment considérée comme essentiellement libérale. Toutefois, son libéralisme est tempéré par une volonté d'encadrer la concurrence pour imposer les conditions de la concurrence dite « pure et parfaite ». Certains auteurs comme Oskar Lange ont même utilisé les thèses néoclassiques pour prôner un contrôle étatique de l'économie, le jeu du marché serait remplacé par la planification centralisée reposant sur un calcul d'optimisation.

Les mathématiques comme nouvelle approche de l'économie

Les économistes de lécole néoclassique développent une formalisation mathématique de léconomie. Leurs analyses mathématiques (la microéconomie) reprises par la plupart des économistes depuis cette époque, débouchent dans leur forme la plus aboutie sur la notion déquilibre économique : une formalisation mathématique abstraite présentant des modèles déconomies idéales et optimales mais reposant sur des hypothèses théoriques imparfaitement vérifiées dans la réalité. À cette époque, la pensée économique tente de sécarter des sciences humaines pour sapparenter, par les méthodes de formalisations mathématiques quelle utilise, aux sciences exactes. Il sagit généralement dune incompréhension. On doit par exemple la notion déquilibre général (certainement le concept le plus abstrait de la science économique) à léconomiste Léon Walras dans son ouvrage Traité déconomie politique pure (1874).

Lauteur, comme il lindique dans le titre, sattache à développer une formalisation dune économie idéale dont il sait quelle ne peut pas exister (d lusage du mot « pure »). Considérant les différentes imperfections de léconomie réelle par rapport au modèle idéal, il définit un rôle à lÉtat. De ces considérations découlent une « politique économique appliquée » et une « économie sociale » qui divergent de léconomie pure. Pour Léon Walras, il ny a aucune supériorité du concept déquilibre général sur les deux autres dimensions de léconomie. Il explique que « leurs critères respectifs sont le vrai pour léconomie pure, lutile ou lintérêt pour léconomie appliquée, le bien ou la justice pour léconomie sociale ».

Les néoclassiques vont introduire dans leurs théories un usage massif de dérivées (utilité marginale, productivité marginale...). Cet usage est fortement critiqué par Carl Menger et les autrichiens, pour qui l'économie ne peut être que qualitative. Au moment cette démarche rencontre des critiques, Léon Walras écrit dans l'une de ses correspondances : « lintroduction de la mathématique dans léconomie politique est une révolution scientifique… »[6].

Critiques

Lhypothèse selon laquelle les humains agissent de façon rationnelle ignore des aspects importants du comportement humain. L’« homme économique » (homo economicus) peut être considéré comme notablement différent des hommes réels dans le monde réel. Même lhypothèse des anticipations rationnelles introduite dans des modèles néoclassiques plus récents peut être considérée comme non réaliste. De plus, quelle que soit sa définition exacte, l’« homme économique » est-il une première approximation vers un modèle plus réaliste, un modèle dont la validité est limitée à certaines sphères de lactivité humaine, ou un principe méthodologique général applicable à léconomie ? Les premiers économistes néoclassiques penchaient vers les deux premières réponses, mais cest la troisième qui semble être devenue dominante.

La théorie néoclassique de la production est critiquée pour ses hypothèses erronées quant aux motivations des producteurs. Elle suppose que les coûts de production croissants sont la raison pour laquelle les producteurs ne dépassent pas un certain niveau de production. Or des arguments empiriques montrent que les producteurs ne font pas reposer leurs décisions de production sur lhypothèse de coûts croissants. Par exemple, ils peuvent souvent disposer de capacités inutilisées qui pourraient être mobilisées sil devenait désirable de produire plus. Il en va de même du schéma idéal néoclassique de maximisation du profit, que les entrepreneurs ne jugent pas systématiquement désirable si elle nuit à la résolution de questions sociales plus larges.

La théorie néoclassique est également critiquée pour son biais normatif, alors que, selon ces critiques, elle ne cherche pas à expliquer le monde réel, mais à décrire une utopie peuplée de zombies ou sappliquerait le critère irréel de Pareto-optimalité.

On reproche à léconomie néoclassique de reposer trop lourdement sur des modèles mathématiques complexes comme ceux quutilise la théorie de léquilibre général, sans se demander si ces modèles décrivent bien léconomie réelle. Nombreux sont ceux qui pensent que toute tentative de représenter un système aussi complexe que léconomie moderne par un modèle mathématique est irréaliste et vouée à léchec. Une réponse à cette critique a été proposée par Milton Friedman, pour qui les théories doivent être jugées daprès leur capacité à prédire les évènements plutôt que par le réalisme de leurs hypothèses. Bien entendu, les critiques rétorquent que léconomie néoclassique (comme dautres branches de léconomie), na pas fait la preuve dune grande réussite dans ses prédictions.

Le modèle de léquilibre général est impuissant par construction à décrire une économie qui évolue dans le temps et le capital joue un rôle essentiel. Ce fut lobjet dans les années 1960 dun débat entre des économistes du MIT (Cambridge (Massachusetts)) et de l'Université de Cambridge (Angleterre) connu comme « la guerre des deux Cambridge », Piero Sraffa et Joan Robinson remettaient en cause les thèses néoclassiques.

Dautres économistes ont étudié la stabilité et lunicité de léquilibre général. Le Théorème de Sonnenschein-Mantel-Debreu énonce que l'équilibre ne peut être stable qu'au prix d'hypothèses trop restrictives, ce qui tend à montrer que l'équilibre général est une construction inutilisable.

Ce théorème montre que les fonctions de demande et doffre issues du modèle de l'équilibre général de Kenneth Arrow et Gérard Debreu peuvent avoir une forme quelconque, ce qui réfute le résultat de lunicité et de la stabilité de léquilibre général. Comme le résume un économiste, « le théorème de Sonnenschein-Mantel-Debreu montre que l'équilibre général n'est en définitive qu'une construction vide et inutilisable. »[7]

Notes et références

  1. Veblen, 2003, p. 170
  2. voir E.Roy Weintraub, p.1 [1] ( Roy Weintraub professeur d'économie à Duke University et un des éditeurs de la revue History of Political Economy)
  3. E.Roy Weintraub, p.5 [2]
  4. Paul Samuelson, 1955, p.212
  5. J. Schumpeter, Histoire de lanalyse économique, Paris, Galimard, 1983, Tome 3, pp.169-170
  6. Lettre à E.de Foges, 3/5/1891. A. Samuelson, Les grands courants de la pensée économique, PUG, 1990, p.133
  7. Claude Mouchot, Méthodologie économique, 1996.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Articles

  • (en)Paul Samuelson, 1951, "Principles and rules in modern fiscal policy : a neoclassical reformulation" in Money, Trade and Economic Growth : Essays in Honor of John Henry Williams, ed. H.L Waitzman,Macmillan
  • (en) Jaffe, William, "Menger, Jevons, and Walras De-Homogenized", Economic Inquiry, 14, décembre 1976, p. 511-524.
  • (en) David Colander, 2000, "The Death of Neoclassical Economics" Journal of the History of Economic Thought, vol.22, Juin.

Livres

  • (en) Veblen Thorstein, « The preconception of Economic Science », article publié initialement dans l'American Economic Review de février 1900. Dans le présent article, il a été utilisé la reprise figurante dans le livre The Place of Science in Modern Civilization, édition 2003.
  • (en) Paul Samuelson, 1955, Economics, McGraw-Hill
  • (en)(en) Arrow, Kenneth J. and Frank Hahn, General Competitive Analysis, Holden-Day, San Francisco, 1971  Un livre important sur la théorie de l'équilibre général de Léon Walras
  • (en) E.Roy Weintraub (1974) General Equilibrium Theory
  • (en) E.Roy Weintraub (2002) How Economics Became a Mathematical Science
  • (en) Philip Mirowski (1989) More Heat than Light: Economics as Social Physics, Physics as Nature's Economics, Cambridge University Press
  • Portail de l’économie Portail de léconomie
  • Portail du libéralisme Portail du libéralisme
Ce document provient de « %C3%89cole n%C3%A9oclassique ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Théorie néoclassique de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Theorie neoclassique du producteur — Théorie néoclassique du producteur La théorie néoclassique du producteur est le pendant de la théorie du consommateur (micro économie). Il s agit d une modélisation économique du comportement d un agent économique en tant que producteur de biens… …   Wikipédia en Français

  • Théorie néoclassique du producteur — La théorie néoclassique du producteur est le pendant de la théorie du consommateur (micro économie). Il s agit d une modélisation économique du comportement d un agent économique en tant que producteur de biens et de services. Suivant le cadre… …   Wikipédia en Français

  • Theorie du consommateur (micro-economie) — Théorie du consommateur (microéconomie) La théorie du consommateur est la modélisation économique du comportement d un agent économique en tant que consommateur de biens et de services. Cette expression désigne généralement la seule théorie… …   Wikipédia en Français

  • Théorie du consommateur — (microéconomie) La théorie du consommateur est la modélisation économique du comportement d un agent économique en tant que consommateur de biens et de services. Cette expression désigne généralement la seule théorie néoclassique du consommateur… …   Wikipédia en Français

  • Théorie du consommateur (micro-économie) — Théorie du consommateur (microéconomie) La théorie du consommateur est la modélisation économique du comportement d un agent économique en tant que consommateur de biens et de services. Cette expression désigne généralement la seule théorie… …   Wikipédia en Français

  • Théorie du producteur — Théorie néoclassique du producteur La théorie néoclassique du producteur est le pendant de la théorie du consommateur (micro économie). Il s agit d une modélisation économique du comportement d un agent économique en tant que producteur de biens… …   Wikipédia en Français

  • Théorie économique néoclassique — École néoclassique Pour les articles homonymes, voir Néoclassique. L école néoclassique est un terme générique utilisé pour désigner plusieurs courants économiques qui étudient la formation des prix, de la production et de la distribution des… …   Wikipédia en Français

  • Théorie du consommateur (microéconomie) — La théorie du consommateur est la modélisation économique du comportement d un agent économique en tant que consommateur de biens et de services. Cette expression désigne généralement la seule théorie néoclassique du consommateur et les travaux… …   Wikipédia en Français

  • Théorie des marchés contestables — Marché contestable Le marché contestable est un marché sur lequel la concurrence potentielle (la « menace » d’entrée d’une entreprise concurrente) garantit les prix concurrentiels, même si le marché est en réalité dominé par une seule… …   Wikipédia en Français

  • Theorie economique des droits de propriete — Théorie économique des droits de propriété La théorie économique des droits de propriété est une branche de l analyse économique du droit s intéressant aux conséquences économiques des droits de propriété. La théorie de droit de propriété se… …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1632993 Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”