- T13 AL et ex-Prusse
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Les premières locomotives du type T13 ont été mises en service par les chemins de fer du royaume de Prusse (KPEV) à partir de 1910.
Sommaire
Genèse
Construites à 698 exemplaires, elles étaient des locomotives-tender conçues, comme les T16, en ayant une adhérence totale. Classées dans la catégorie des GüterzugTenderlokomotiven (locomotives-tender pour trains de marchandises) de de disposition d'essieux : 040 T, elles assurèrent en fait un travail important mais obscur, de manœuvres en gare, de manœuvres aux triages et exceptionnellement de desserte des petits embranchements. 60 machines du même type furent construites à partir de 1914 pour les Chemins de fer impériaux d'Alsace-Lorraine (EL). Enfin, un certain nombre de machines du réseau prussien furent attribuées à des compagnies françaises au titre des prestations d'Armistice.
En Allemagne, le reste de la série fut immatriculé par la Deutsche Reichsbahn (DRG) en 1925 dans la série 92.5-10. Les dernières ont été réformées en 1968.Utilisation et services
T13 7901 à 7964 (AL)
Après la Première Guerre mondiale, les T13 héritées par le réseau ferroviaire d'Alsace-Lorraine (AL) eurent deux provenances :
- les 7901 à 7960 construites pour le compte de l'ex-EL par :
- l'EMBG de Graffenstaden pour les 7901 à 7928 en 1914, les 7942 à 7951 en 1916 et les 7953 à 7960 en 1918
- la Lokomotivfabrik Hohenzollern de Düsseldorf pour les 7929 à 7941 en 1915
- la société Hagans d'Erfurt pour la 7952 en 1917
Onze machines furent perdues en Allemagne durant la Première Guerre mondiale : les T13 7913, 7914, 7916, 7918, 7921, 7901 et 7912 ont été incorporées par la Deutsche Reichsbahn dans la série 92 sous les numéros : 92.732 à 92.738 et les T13 7904, 7915 et 7919 furent considérées comme détruites.
- les 7961 à 7964 (ex KPEV 7908, 7941, 7922 et 7923) construites, la première par Union-Giesserei en 1910, la seconde par Hagans en 1915, les dernières par la Lokomotivfabrik Hohenzollern en 1915 sont des machines attribuées au réseau ferroviaire d'Alsace-Lorraine (AL) au titre des prestations d'Armistice.
Ce dernier réseau hérita de 53 machines dont seules 49 furent prises en charge par la SNCF sous l'immatriculation 1-040 TC 902 à 964. En effet, les 7906, 7940 et 7963 furent réformées au cours de l'année 1937 et la 7911 fut vendue à la Compagnie des mines d'Anzin (Nord). Les 7905, 7920, 7922, 7923, 7938, 7944 et la 7946 ont été affectées au réseau ferroviaire Guillaume-Luxembourg; les cinq premières ont été immatriculées par la suite dans la série 41 par les CFL sous les numéros 41.11, 41.01, 41.12, 41.02 et 41.03.
Les T13 ont marqué la première apparition de machines de type 040T sur l'AL alors que les autres réseaux employaient ce type depuis quelques années déjà. Aucune unité ne fut munie d'indicateur de vitesse du fait du service à assurer. Mais du fait d'une moindre puissances que les 040 Est 4901 à 4990 (futures : 1-040 TA 901 à 990 ), qui étaient leurs homologue de la Compagnie des chemins de fer de l'Est, et de la disponibilité accrue au fil des ans des G8.1, la SNCF les réforma assez rapidement puisque elles étaient toutes radiées pour 1955, avec la 1-040 TC 944 du dépôt de Conflans-Jarny. La dernière locomotive des CFL fut la 41.02 (ex-1-040 TC 923 ) radiée le 26 janvier 1959.
Les machines disposaient de types de freins à air comprimé différents en fonction des séries et des constructeurs : « Knorr » à action rapide pour les 7951 à 7953 et la 7960, « Westinghouse », modérable ou modérable combiné pour les 7901 à 7950, la 7954, la 7956 et les 7958 à 7960. Les machines n'apparaissant pas étant démunies de frein à air comprimé. Les locomotives 7941, 7942 à 7945, 7947 à 7951, 7953 à 7955 et 7963 étaient munies d'un réchauffeur « Knorr » qui fut dépassé bien avant 1938. Aucune unité ne fut munie d'indicateur de vitesse du fait du service à assurer.
T13 4.1941 à 4.1959 (Nord)
Ces machines furent attribuées à la Compagnie des chemins de fer du Nord par le biais des prestations d'armistice de 1918. Elles furent classée série 4.1941 à 4.1959. En 1938 elles furent immatriculées 2-040 TF 1 à 16 du fait de la vente de 3 machines avant la création de la SNCF. Ces 3 locomotives que furent les 4.1950, 4.1951 et 4.1957 ont été vendues à la Compagnie des mines d'Anzin où elles furent immatriculées : 87 à 89 avant de devenir les D 1 à 3.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale il manque les 2-040 TF 1, 3 à 6 et 16 qui furent considérées comme perdues et radiées en 1951 et 1953 bien que les radiations des locomotives actives ait commencé en 1950 avec la 2-040 TF 2.
La dernière unité, la 2-040 TF 13, est radiée en janvier 1964 au dépôt du Bourget.
Description
Ces machines à quatre essieux accouplés avaient un moteur à deux cylindres de grand diamètre à simple expansion. Le foyer était un foyer de type « Crampton » et l'échappement était du type fixe « Allemand ». La distribution était extérieure du type « Heusinger » avec une glissière unique, la bielle motrice attaquant le deuxième essieu. Il n'y eut aucune mutation inter-région.
Caractéristiques
- Pression de la chaudière : 12 kg/cm²
- Surface de grille : ?? m²
- Surface de chauffe : ?? m²
- Diamètre et course des cylindres : 500 mm * ?? mm
- Diamètre des roues motrices : 1250 mm
- Capacité des soutes à eau : 7 m³
- Capacité de la soute à charbon : 2,5 t
- Masse à vide : ?? t
- Masse en ordre de marche : 60,86 t
- Masse adhérente : 60,86 t
- Longueur hors tout : 11,10 m
- Vitesse maxi en service : 40 km/h
Notes et références
Sources
Voir aussi
Articles connexes
Articles connexes étrangers
Liens externes
Bibliographie
Catégories :- Locomotive à vapeur française
- Matériel roulant de provenance Armistice 1918
- Matériel roulant du Réseau d'Alsace-Lorraine
- Matériel roulant de la Compagnie du Nord
- les 7901 à 7960 construites pour le compte de l'ex-EL par :
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