Sétif

Sétif
Sétif

La fontaine d'Ain El Fouara sous la neige
La fontaine d'Ain El Fouara sous la neige

Administration
Nom algérien سطيف
Pays Drapeau d'Algérie Algérie
Wilaya Sétif
Daïra Sétif
Code ONS 1901
Code postal 19000
Président de l'APC Mohamed Dib (2007-2012)
Culture et démographie
Population 288 461 hab. (2008[1])
Densité 44 hab./km2
Gentilé Sétifien, Sétifienne
Géographie
Coordonnées 36° 09′ 00″ N 5° 26′ 00″ E / 36.15, 5.43333336° 09′ 00″ N 5° 26′ 00″ E / 36.15, 5.433333
Altitude 1100 m
Superficie 6 550 km2
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Sétif
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Sétif

Sétif (en arabe: سطيف, arabe algérien : Sṭif) est une ville algérienne et le chef-lieu de la wilaya de Sétif. Sétif compte 320 000 habitants.

Située à 300 kilomètres à l'est d'Alger, à 65 km de Bordj Bou Arreridj et à 132 km de Constantine, dans la région des Hauts-Plateaux (El Hidhab en arabe), la ville culmine à 1 100 mètres d'altitude, entre les deux atlas tellien et saharien.

La ville et la région de Sétif sont souvent considérées comme le point de départ des manifestations du 8 mai 1945, signe avant-coureur de la guerre d'Algérie[2].

La ville recèle un patrimoine archéologique qui a poussé les services de l'Unesco à conseiller l'aménagement d'un parc archéologique à visées touristique et culturelle. Néanmoins, celui-ci n'est toujours pas inscrit à ce jour à la liste du patrimoine mondial. L'un des monuments emblématiques de la ville est l'ancienne mosquée (El Masdjid el Atik) ainsi que la fontaine d'Ain El Fouara.

Sommaire

Géographie

Situation

Relief, géologie, hydrographie

Transports

Lieux-dits, quartiers et hameaux

Urbanisme

Vue aérienne de Sétif. (Photo de Adel Kamel.)

Toponymie

Histoire

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Époque numide

Sétif fut d’abord numide ; le nom de Sétif est un mot berbère dont la racine signifie 'Noir', allusion à la fertilité de ses terres. Sétif faisait partie du royaume des Messasyliens et en l'an -225. elle était la capitale d'un royaume berbère, titre qu'elle perdit lorsque Juba lui préféra Cherchell. C'est près de Sétif que Jugurtha livra une grande bataille à Marius.

Époque romaine

Jugurtha livré, Sitifis releva du royaume de Maurétanie, attribué successivement à Bocchus puis Boccuris, Juba II et enfin Ptolémée IV, assassiné à Lugdunum à l'instigation de Caracalla. Par sa situation stratégique, Sitifis intéressa Nerva qui y installa dès 96 une colonie de vétérans, Colonia Nerviana Augusta Martialis Veteranorum Sitifensium. Claude réduisit la Maurétanie en province romaine, la divisa en deux, et rattacha Sétif à la nouvelle Maurétanie Césarienne, capitale Césarée/Cherchell. En 290, Sétif devient capitale de la Maurétanie Sitifienne (actuelle Algérie orientale), détachée de la Maurétanie Césarienne. La nouvelle province relève alors du diocèse d'Afrique relevant lui-même de la préfecture d'Italie.

La région de Sétif est un des greniers à blé de la Rome antique : Caput Saltus Horreorum (aujourd'hui Aïn-Zada) en est le siège[4].

On possède une lettre d'Augustin à Novat, évêque de Sétif.

Préludant à la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, un peuple germanique, les Vandales, menés par leur roi Genséric, (427 - janv. 477), passèrent d'Espagne en Afrique, en l'an 429, à la demande du gouverneur romain, le comte Boniface, révolté contre l'empereur Valentinien. L'itinéraire des Vandales en Afrique, de Tingi (Tanger) vers Carthage, passa par Sitifis atteinte probablement dès 430. Boniface vaincu, Genséric établit le siège de son royaume à Carthage en 439, forçant l'empereur à le reconnaître maître de l'Afrique « romaine ».

La ville conserve des vestiges des IIIe siècle et IVe siècle : remparts, temple, cirque, mausolée dit "de Scipion"... Le produit des fouilles archéologiques est conservé et exposé au Musée Archéologique de la ville, et diverses stèles dans le jardin Abd-el-Kader. Il est à mettre en relation avec le site de Cuicul / Djemila.

Époque byzantine

En 531, le roi des Vandales, Hildéric, fut renversé par l'usurpateur Gélimer, donnant à l’empereur romain d’Orient Justinien, anxieux de restaurer l’Empire romain, un prétexte d'intervention. Parti de Byzance (Constantinople/Istanbul), son général Bélisaire profita de soulèvements en Tripolitaine et du concours des Maures, qui lui permirent de prendre Carthage (533) puis Gélimer lui-même (534). Les Byzantins trouvèrent à Sitifis, une population réduite, du fait des prédations vandales. En 539, Sitifis redevint capitale d'une province « romaine » byzantine : la Mauritanie Première. A cette époque, Solomon édifia l'enceinte de la forteresse byzantine, dont les murs Ouest et Sud sont encore visibles.

Époque musulmane

Après la défaite du Yarmouk infligée en 636 aux Byzantins, Damas et Jérusalem tombent en quelques mois aux mains des cavaliers arabes porteurs de la foi nouvelle. Ils font dès 639 une première incursion dans le delta du Nil prélude à la chute d'Alexandrie prise aux Byzantins en 639, puis définitivement en 645. En 642/643, Barca, la Cyrénaïque et Tripoli sont conquises. La proximité de la riche Africa est tentante. Le calife Othman autorise le gouverneur d'Égypte, Abdallah ibn Sa'd, à pousser vers l'ouest. En 647, Ibn Sa'd écrase près de Sufetula (Sbeïtla) l'armée byzantine du patrice Grégoire, tué durant l'affrontement. Le pillage de Sufetula et les razzias opérées dans le sud de la Byzacène – actuelle Tunisie centrale – procurent alors un énorme butin. Quand les Byzantins proposent une grosse indemnité de guerre contre le repli des envahisseurs, ceux-ci – qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour assiéger les villes du nord de la Tunisie – acceptent de regagner l'Égypte.

Berbères et Byzantins face aux Arabes

Les difficultés liées à la succession du calife Othman et la rupture entre les partisans de l'Ommeyade Mo'awiya et ceux d'Ali, gendre du Prophète, laissent un répit à l'Afrique byzantine et berbère. En 665, une armée califale bat les Byzantins débarqués à Hadrumète mais se replie sur l'Égypte. En 670, Okba ben Nafi, qui avait déjà mené un raid dans le Fezzan, fonde au cœur de la Byzacène une place forte, Qairawan / Kairouan, pour tenir en respect les Byzantins des villes côtières comme les Berbères, capables de menacer, à partir des Aurès, les communications avec la Cyrénaïque et l'Égypte. En 681, Okba, nommé à la tête des forces musulmanes du Maghreb, lance vers l'ouest son fameux raid dont les historiens arabes disent qu'il l'aurait conduit jusqu'aux rives de l'Atlantique[5] ;. Au retour de ce raid, Okba est surpris en 683 par une coalition de Byzantins et de Berbères placés sous les ordres du prince awraba Kosaila, et meurt lors du combat livré à Tahouda, au sud de l'Aurès. Les Arabes abandonnent toutes leurs conquêtes à l'ouest de la Cyrénaïque alors que Kosaila entre en vainqueur à Kairouan. Le pays n'en reste pas moins disputé. Une armée arabe l'emporte en 686 sur Kosaila qui est tué, mais elle ne laisse qu'une simple garnison à Kairouan, bientôt massacrée par un corps byzantin débarqué à Barca. Le calife Abd el-Malik ne s'avoue pas vaincu et renvoie en Afrique une nouvelle armée qui réussit à s'emparer de Carthage en 695, mais une flotte byzantine reprend la ville à la faveur des difficultés que rencontrent les Arabes face aux Berbères.

La Kahina

Leur chef, Hassan ibn en-Noman el-Ghassani, doit en effet affronter une révolte générale conduite par une femme surnommée Kahina, « la Prêtresse ». Elle réussit à écraser l'armée arabe sur les rives de la Meskiana, entre Aïn Beïda et Tebessa, contraignant Hassan à se replier sur la Tripolitaine. Il réapparaît en Byzacène et reprend Carthage en 698 pour la remplacer par la nouvelle ville de Tunis, mieux à l'abri d'une attaque par la mer. Avec les progrès des flottes arabes, l'Empire byzantin perd l'Afrique et ne se maintiendra que quelques années à Septem (Ceuta) et dans l'archipel des Baléares, tandis que les Berbères se divisent. Soutenue par les nomades, la Kahina s'est mise à dos les sédentaires attachés à un retour rapide de la paix, fût-ce au prix de la domination arabe, vus comme des hérétiques plus ou moins sympathiques. Après avoir reçu du calife ommeyade d'importants renforts, Hassan l'emporte et la Kahina est vaincue et tuée dans l'Aurès en 702. Rappelé à Damas, Hassan est remplacé par Mousa ibn Nosayr qui reçoit, vers 705, le gouvernement de l'Ifriqiya, désormais indépendant de celui de l'Égypte. Mousa pousse les conquêtes jusqu'aux rivages atlantiques et soumet le Maghreb occidental où il impose aux diverses tribus berbères une « vigoureuse politique de conversion à l'Islam »[6]. Les citadins d'Ifriqiya et de Tingitane ralliés, entraîner les Berbères les plus belliqueux à la conquête de la péninsule ibérique permettra le contrôle d'un Maghreb désormais mobilisé contre un ennemi commun.

Berbérie musulmane et domination orientale

Le choix proposé était très simple, l'égalité des hommes devant la loi et l'adoption d'une loi nouvelle qui permettrait aux populations pour la première fois dans leur tumultueuse histoire de s'amalgamer librement aux nouveaux venus. L'accession des Berbères à la foi musulmane leur donna la cohésion qui leur manquait. Les succès remportés au nord de Gibraltar pouvaient contribuer au renforcement de la nouvelle unité de l'Afrique septentrionale mais le particularisme berbère s'exprima rapidement dans le kharidjisme, qui jouera un rôle déterminant dans l'histoire de l'Islam nord-africain. Dès 740, la pression fiscale imposée par les califes ommeyades déclenche la révolte, et les rebelles ne sont arrêtés qu'en mai 742 devant Kairouan. La fin de la dynastie ommeyade et le déplacement vers Bagdad de la capitale califale laissent à l'Afrique une quasi-indépendance. Les conquérants arabes perdent largement le contrôle du Maghreb mais l'Islam y est désormais solidement implanté. Kairouan est finalement reconquise par le gouverneur d'Égypte en 761. L'un de ses successeurs réalise, de 772 à 787, une éradication définitive des schismatiques de Tunisie – alors que s'établissent durablement, dans le Maghreb central et occidental, les royaumes kharidjites de Tiaret, de Tlemcen et de Sidjilmassa. Le royaume idrisside formé autour de Fez (par un chérif descendant du Prophète) et l'émirat aghlabide (qui contrôle l'Ifriqiya de Bône à Tripoli) ne gardent que des liens assez formels avec le nouveau califat abbasside de Bagdad, sans remettre en cause l'islamisation du Maghreb où le malékisme s'impose au IXe siècle. S'appuyant sur les Berbères Kotama, c'est au nom du mahdi shi'ite Obeid Allah qu'un chef de guerre acquis à l'ismaëlisme, Abou Abdallah, assiégea Sétif. La place finit par capituler et la muraille qui l'entourait fut détruite en l'an 904. Abou Abdallah détruira le royaume aghlabide pour lui substituer un califat shi'ite « fatimide » qui, au cours du Xe siècle, étendra son autorité sur l'ensemble du Maghreb et sur l'Égypte, conquise en 969. En 972, El Moezz issu de la tribu des Kotama de la région de Béni Aziz, près de Sétif, dernier Emir fatimide de Kairouan, fut appelé au trône d'Egypte et quitta l'Afrique du nord, pour installer sa capitale au Caire. Entre-temps, l'un des successeurs d'Obeid Allah écrasa en 947 la révolte de « l'homme à l'âne », Abou Yazid, dernier sursaut de la Berbérie nomade et kharidjite contre un pouvoir perçu comme étranger. Mis en place par le calife fatimide pour gouverner l'Afrique du Nord, les Zirides – qui devront bientôt compter avec la dynastie rivale des Hammadides – entrent en dissidence et reconnaissent en 1048 l'autorité du calife abbasside et sunnite de Bagdad.

L'invasion hilalienne

Cette rébellion coûtera cher à l'Afrique du Nord. En 1050, le calife fatimide du Caire lance contre les princes Hammadites, qui s'étaient déclarés indépendants, les tribus arabes des Beni Hillal qui nomadisaient en Haute-Égypte. Triomphant de toutes les résistances, elles s'établissent en dominatrice dans les plaines. Seule la grande bataille qu'ont livré les Almohades contre les Hillaliens témoigne de l'importance de Sétif dans le récent royaume unificateur du pouvoir musulman au Maghreb. Les Hilaliens détruisirent tour sur leur passage [7], ne laissant aux Zirides que Mahdiya et aux Hammadides d'autre choix que de se réfugier à Bougie, qui voit naître alors sa vocation maritime et corsaire. Pour Charles-André Julien, « l'invasion hilalienne est à coup sûr l'événement le plus important de tout le Moyen Âge maghrébin. C'est elle, bien plus que la conquête musulmane, qui a transformé le Maghreb pour huit siècles. Avant les Hilaliens, ce pays, l'Islam mis à part, était resté profondément berbère de langue et de coutumes. Il l'était redevenu sur le plan politique à mesure qu'il avait secoué l'autorité de l'Orient… Les Bédouins apportèrent avec eux leurs mœurs pastorales ; avant leur arrivée, il semble que les Berbères, sédentaires et nomades, avaient réussi, tant bien que mal, à répartir les terres qu'il leur fallait. La venue des Hilaliens remit en cause cette harmonie des deux genres de vie qu'exigent le climat et le relief du Maghreb. Le nomadisme se fit envahissant, arrachant à la culture des céréales ou des vergers des terres faites pour elle, ruinant villages et villes secondaires, ne laissant qu'une mince frange agricole le long des côtes, autour des villes qui demeuraient ou à l'intérieur des massifs montagneux que le flot arabe contourna sans le pénétrer… ». Islamisée dès le VIIIe siècle, la Berbérie ne fut ainsi « arabisée », qu'à partir du milieu du XIe siècle. Sétif continuait à relier les grandes villes musulmanes de Fès à Tunis et à l’Orient. Mais l'intensité des changements politiques et économiques à l'époque des royaumes musulmans causa sa décadence. Décrite comme petite ville à la fin du XVe siècle, Sétif était alors rattachée au royaume Hafside de Bougie.

L'ère ottomane

A l'époque turque Sétif était dominée par les grandes familles locales (dont les Ameurs) et gouvernée par les chefs turcs envoyés par les Beys de Constantine. Cette organisation laissa la ville de Sétif loin des pouvoirs politiques et amena la marginalisation de la ville.

Époque coloniale

En 1838, Sétif est prise par une colonne dans le cadre des opérations visant Constantine. La colonisation se développe notamment sous le Second Empire, et provoque le développement de l'actuel centre-ville. La construction de la gare de Sétif, sur la ligne Alger-Constantine, aurait été décidée par le conseil communal en 1877. 1926 marque une première ouverture de logements sociaux aux Algériens de Sétif.

Massacres de Sétif (1945)

Article détaillé : Massacres de Sétif et Guelma.

Sétif est le point de départ le 8 mai 1945 d'une série d'émeutes nationalistes réprimées dans le sang par les autorités coloniales françaises.

À Sétif, le mardi 8 mai 1945, la ville est pavoisée. C’est le jour de la capitulation allemande, les Algériens sont autorisés à célébrer la victoire des Alliés. A Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures. Estimée à plus de 10 000 personnes, elle défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali Hadj », « Nous voulons être vos égaux » « ou « A bas le colonialisme ». Le PPA (Parti du Peuple algérien) a créé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des Alliés. Vers 8h45 surgissent des pancartes « Vive l’Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d’une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors : devant le café de France, la tentative de la police, qui a voulu s’emparer du drapeau algérien (exhibé pour la première fois) que brandit Aïssa Cherraga puis par le jeune Saâl Bouzid qui s’en est emparé, sera la cause du drame. Face à l’obstination du jeune Saâl Bouzid (on essaie de lui retirer le drapeau mais il résiste), la situation dérape et des coups de feu éclatent entre quelques manifestants armés (alors qu'il était convenu que le cortège serait désarmé) et les policiers. Le jeune porteur de drapeau s’effondre, touché par une balle de la police. Les tirs provoquent la panique et, devant le drame, certains manifestants en colère se replient et s’en prennent aux Européens rencontrés au hasard. La nouvelle de l’émeute gagne rapidement la région. La manifestation d’indépendantistes à Sétif tourne à l’insurrection violente. La révolte gagne les villes voisines. La répression qui s’ensuivra sera d’une brutalité extrême, faisant des milliers de morts parmi les insurgés. L’armée française s’est livrée à un nettoyage en règle pour mater un mouvement qui aurait pu s’étendre.

C’est le gouverneur Chataigneau qui décrète l’état de siège. Il donne pleins pouvoirs au général Henri Martin, patron de l’armée en Afrique du Nord pour « rétablir l’ordre d’urgence ». La France coloniale ne lésine pas : 40 000 soldats. Les villages "rebelles" sont bombardés. La marine de guerre pilonne les côtes.

L’État français annonçait à l’époque 102 morts européens et 1 500 Algériens tués. Officiellement, le gouvernement algérien parle aujourd’hui de 45 000 victimes, chiffre avancé dès l'été 1945 par le Parti du peuple algérien (PPA) [8]. Les historiens estiment aujourd'hui à plus de 20 000 morts[9]. Pour Benmebarek, l'administrateur en charge de la région de Sétif lors du massacre, il s'élèverait à deux mille morts.

Démographie

Administration et politique

Jumelages

Économie

Vie quotidienne

Sports

La ville de Sétif dispose d'une équipe de football, l'Entente sportive de Sétif.

Patrimoine

Personnalités

Tous quatre de grands intellectuels qui ont donné à Sétif le meilleur d'eux-mêmes. Ferhat Abbas et Rachid Bey sont morts à Alger, Kateb Yacine à Grenoble, Kamel Bencheikh vit entre Paris, Casablanca et Montréal.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Nacéra Benseddik, Nouvelles inscriptions de Sétif, BAA VII, 1977-79, pp. 33-52
  • Nacéra Benseddik, Sétif, Dictionnaire du Monde antique, éd. PUF, Paris, 2005
  • Nacéra Benseddik et C. Lochin, Saturne et ses fidèles : à propos de stèles de Cuicul, Mopth. et Sitifis, colloque international sur l'Algérie antique : permanences, relations, représentations, identités et culture dans l'Algérie antique, Rouen, avril 2003 [2005], pp. 261-292
  • Boucif Mekhaled, Chronique d'un massacre : 8 mai 1945, Sétif-Guelma-Kherrata, éd. Syros, Paris, 1995
  • Jean Louis Planche, Sétif 1945. Histoire d'un massacre annoncé, éd. Perrin, 2006
  • Roger Vétillard, Sétif, Mai 1945. Massacres en Algérie, éd. de Paris, 2008
  • Eugène Vallet, Un drame algérien. La vérité sur les émeutes de mai 1945, éd. Grandes éditions françaises, 1948
  • Radouane Ainad Tabet, Le 8 Mai 1945 en Algérie, Office des Publications Universitaires, Alger, 1985
  • Denise Morel, Sétif de ma jeunesse, éd. Gandini, 2001
  • Virginie Galbarini, Le Triomphe indien de Dionysos : étude descriptive et iconographique d’une mosaïque de Sétif , Bulletin annuel de l’ASAC-SAKA, 2005
  • Abdelkader Benarab, La Bataille de Sétif, éd. L'Harmattan, 2011

Sources, notes et références

  1. Wilaya de Sétif : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion. Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
  2. Mohammed Harbi, « La guerre d'Algérie a commencé à Sétif », Le Monde diplomatique, mai 2005, p. 21
  3. projet de construction d'un tramway est à l'étude sétif,dimanche 11 mai 2008 | Kebiche Abdelhakim, Le Sétifois, n° 3[1]
  4. Corpus inscriptionum latinarum : inscriptionum mauretaniae latinarum p1919 par Th. Mommsen, J. Schmidt, R. Cagnat, H. Dessau, [2]
  5. L'étude critique des textes montre que cette expédition n'a pas dû dépasser la vallée du Chélif et que la mer devant laquelle son chef prend « Dieu à témoin de ne pouvoir avancer au-delà » ne serait que la Méditerranée.
  6. selon l'historien Charles-André Julien
  7. selon Ibn Khaldoun (XIVe siècle)
  8. Les Français d'Algérie: vie, mœurs, mentalité de la conquête des Territoires du Sud à l'indépendance. Pierre Mannoni. L'Harmattan, 1993, ISBN 2-7384-1377-3, p272-273
  9. Les mots de la guerre d'Algérie Par Benjamin Stora[3]



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