- Système reproducteur
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Le système reproducteur d’un organisme, appelé aussi appareil génital ou reproducteur, est le système biologique constitué de l'ensemble des organes anatomiques affectés aux fins de reproduction. Chez les organismes sexués, on parle des organes sexuels ou des organes génitaux chez les animaux, ou encore des caractères sexuels primaires. Ils incluent les fonctions de l’insémination et de la fécondation ; chez les hauts vertébrés, on y ajoute la gestation et la parturition (naissance, mise bas ou ponte).
L'appareil génital des animaux est centré sur les gonades, qui produisent les gamètes, ou cellules sexuelles. Chez les animaux sexués, on parle d'ovaire pour la gonade femelle et de testicule pour la gonade mâle.
Les fleurs constituent le système reproducteur des plantes à fleurs.
Sommaire
Système reproducteur humain
Chez l’être humain, la représentation et la figuration des organes génitaux internes, de la femme notamment, a beaucoup évolué au gré des connaissances sur la fécondation[1]. Les organes jouant un rôle sexuel sont nombreux, incluant le système hormonal, le cerveau et les zones érogènes, dont le fonctionnement et les inter-relations sont encore mal compris.
La fonction génitale de l'homme est de produire les gamètes mâles spermatozoïdes et les introduire pas l'intermédiaire du pénis, dans les voies génitales de la femme où la fécondation a lieu. La fonction génitale de la femme est de produire les gamètes femelles ovules et soutenir le développement d'un embryon en voie de développement pendant 9 mois.
Appareils génitaux humains
Appareil génital de la femme
L'appareil génital compte, chez la femme :
Appareil génital de l'homme
L'appareil génital compte, chez l’homme :
- pénis
- testicules (dans le scrotum, vulgairement appelé "bourses")
- prostate
- vésicules séminales
- épididymes
- glande de Cowper
Remarques
Le Dictionnaire de l'Académie française, dans sa 4e édition (1762), décrit ainsi l’adjectif « génital » : « Terme didactique. Qui sert à la génération. Vertu, faculté génitale. Esprit génital. Parties génitales. ». Il laisse ainsi entendre qu’il ne décrit pas que les organes de la reproduction, mais aussi l’esprit qui chez l’homme, via l’érotisme et la pensée consciente et prévisionnelle, contribue fortement au processus de reproduction.
L’homme semble se différencier des autres mammifères par une capacité à se reproduire toute l’année et par des cultures qui ont produit des tabous, des rites et différentes formes de pudeur entourant la nudité ou la visibilité des organes sexuels. Ces artefacts sont plus ou moins importants, prégnants et ils évoluent au cours du temps, selon les classes sociales ou groupes, selon l’âge (la nudité est plus tolérée chez les bébés ou jeunes enfants) ou le contexte (médical, familial, vacances, etc). Souvent, il est au moins exigé de couvrir les organes génitaux en société avec un vêtement, parfois symbolique (le mini-string contemporain, un simple pagne, une feuille tenue par une fine cordelette chez les femmes de certaines tribus amérindiennes (Xingu par exemple, où les hommes portaient traditionnellement un fil nouant leur prépuce et tenant le pénis relevé). Ces prescriptions ou tabous s’appliquent surtout à partir de la puberté.
Après une période où la pudeur a été exaltée par les élites de l’Occident (du XVIIe au XIXe siècle), on qualifiait encore au début du XXe siècle les organes génitaux humains d’organes « honteux », en n’autorisant leur représentation (pour la représentation de corps d’hommes, mais non de femmes) que dans la sculpture et la peinture, alors que les civilisations grecque, étrusque ou romaine toléraient ou encourageaient la nudité (au combat, à l’exercice, lors de jeux olympiques, etc.). Pour des raisons souvent encore mal comprises[réf. nécessaire], certaines cultures ou religions ont toléré ou encouragé la circoncision, l’excision, voire l’infibulation, ou inversement le port de vêtements ou d’attributs mettant en valeur les organes génitaux masculins (comme certains vêtements de la Renaissance) ou l’étui pénien.
Dans la plupart des pays, depuis la fin du XXe siècle, l’éducation sexuelle à l’école a pour rôle d’apprendre aux enfants le fonctionnement de l’appareil reproducteur humain, en abordant souvent les aspects fonctionnels et médicaux de la fonction ainsi que la contraception.
Psychanalyse et physiologie de la génitalité
La psychanalyse et la physiologie n’astreignent pas les organes génitaux à la seule reproduction de l’espèce : ils sont reliés, comme disposition, à la notion de génital.
Système reproducteur chez les autres vertébrés
Article connexe : appareil reproducteur (oiseau).Le système reproducteur est centré sur les gonades, qui produisent les gamètes, ou cellules sexuelles. Chez les animaux sexués, on parle d'ovaire pour la gonade femelle et de testicule pour la gonade mâle comme chez les êtres humains.
Système reproducteur chez les invertébrés
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Appareil génital » (voir la liste des auteurs).
- Esquisse d’une topographie des organes génitaux féminins : grandeur et décadence des trompes (XVIIe-XIXe siècles) (Article de Anne Carol pour la revue Clio, 2003) (fr)
Voir aussi
Articles connexes
- Organe sexuel
- Différenciation du sexe des mammifères
- (en) Système reproducteur, sur la Wikipédia anglophone
Liens externes
- Système reproducteur femelle
- Système reproducteur mâle
- Voir un schéma détaillé sur les organes génitaux féminins et sur les organes génitaux masculins
- Les organes génitaux de la femme (animation flash).
- Les organes génitaux de l’homme (animation flash).
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