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Système d'écriture
Un système d’écriture permet l’écriture d’une langue. Il peut s’agir d’une langue parlée, ce qui est le cas général, on parle alors d’écriture glottographique mais il peut s’agir d’une langue non parlée, dans ce dernier cas, on parle d’écriture sémasiographique. Les lettres des tribus Yukaghir sont un des exemples les plus connus d’écriture sémasiographique.
Les écritures glottographiques (écriture de langues parlées) peuvent être séparées en deux grands groupes:
- Les écritures de type phonologique qui transcrivent la structure phonologique ou phonétique de la chaîne parlée (phonèmes ou phones). Les écritures alphabétiques et syllabiques appartiennent à ce groupe.
- Les écritures sémantiques dans lesquelles on écrit les morphèmes d’une langue, c’est-à-dire les unités minimales douées de sens de la chaîne parlée. Les écritures chinoises, hiéroglyphiques ou cunéiformes appartiennent à ce groupe.
Un même système peut servir à plusieurs langues et une même langue peut être représentée par plusieurs systèmes.
Les graphèmes fondamentaux d’une écriture peuvent être complétés par l’utilisation de diacritiques, de ligatures, de graphèmes modifiés.
- Écritures alphabétiques
- Caractères arabes (abjad à variantes contextuelles)
- Caractères berbères (tifinagh)
- Caractères coréens (le Hangul) : système alphabétique groupant les lettres par blocs de deux à quatre signes.
- Caractères cyrilliques
- Caractères hébraïques (abjad à variantes contextuelles)
- Caractères helléniques
- Caractères latins
- Alphabets de l’Inde (semi-syllabaires la plupart du temps[évasif] à variantes contextuelles)
- Autres alphabets issus du brahmique
- Caractères scandinaves (les runes)
- Futhark
- Nouveau Futhark
- Les runes pointées
- Écritures syllabiques
- Linéaire B
- Syllabaire inuktitut
- Syllabaire cherokee
- Caractères japonais kanas
- Écritures logographiques (ou apparentées)
- Caractères chinois ou sinogrammes (chinois, Hanzi) : utilisés également par les Japonais qui les appellent Kanji. Les Coréens les utilisent pour écrire les noms propres. Cette écriture n’est pas réellement idéographique, car à un signe ne correspond pas toujours une idée. Elle est monosyllabique en chinois.
- écriture ossécaille
- Caractères tangoutes
- Caractères égyptiens
- Les hiéroglyphes
- Les hiéroglyphes linéaires
- L’écriture hiératique (ces caractères ont presque perdu leur aspect représentatif)
- L’écriture démotique
- Les hiéroglyphes mayas
- Les hiéroglyphes hittites
- Écritures cunéiformes
- Écriture manuscrite
« L’écriture manuscrite est le produit d'un geste qui gère l'espace pour laisser sur un support une trace codifiée non symbolique dont l’agencement en lettres puis en mots constitutifs de phrases ou isolés permettra au lecteur qui connaît le code de saisir le sens de l’écrit.»[1]
- Écriture dite « en miroir »
Écrire « en miroir » consiste à écrire de droite à gauche en formant chaque signe, chaque lettre, en sens inverse du sens habituel. De sorte que le texte n’est lisible, pour un droitier non averti du moins, qu’avec l’aide d’un miroir qui redresse virtuellement le tracé initial. Elle est considérée par certains comme un signe de latéralité gauche innée. Si tout le monde ne possède pas cette aptitude de façon innée, il est cependant possible de l’acquérir avec la pratique et la maîtrise de l’écriture dite normale.[2]
Référence
- ↑ Le geste d’écriture – Méthode d’apprentissage – Cycle 1- Cycle 2 – Dumont, Danièle, Hatier, collection Hatier pédagogie, 2ème édition, 2006, 176 pages, page 13
- ↑ Écrire en miroir - Les gauchers
Liens externes
- [1] (en)
Voir aussi
- Portail de l’écriture
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