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Auréole (religion)
Pour les articles homonymes, voir Auréole.L'auréole en religion est une forme d'aura fréquemment représentée par un cercle ou un disque plus ou moins flou, et à partir de la Renaissance par une ellipse (un cercle vu en perspective).
Sommaire
Iconographie religieuse
Une auréole (aussi nommée halo ou aura) est un anneau de lumière disposé au-dessus d'une personne ou d'un personnage. Elle est souvent utilisée en religion pour indiquer la sainteté et est représentée par une lueur jaune, dorée ou argentée, placée autour de la tête.
À l'origine, comme le prouvent les plus anciennes représentations picturales, l'auréole était bel et bien un disque et non un cercle[1], évoquant ainsi le disque solaire Rê de l'Égypte ancienne qui figurait notamment au dessus de la tête de Horus ou de Hator, personnages divins.
Dans certaines représentations religieuses, elle peut être de forme carrée ou losange. Le carré était destiné aux représentations de personnes encore vivantes alors que le cercle était destiné aux personnes mortes (art byzantin). Quand le corps est représenté nimbé ou auréolé, on est alors très proche de l'utilisation de la mandorle. l'auréole est l'expression de la lumière solaire et par extension de la lumière spirituelle et de son rayonnement. L'auréole est centrée sur la tête du personnage représenté. L’auréole ou le nimbe exprime de caractère sacré ou l’aura de la personne représentée.
On retrouve cette utilisation conventionnelle dans plusieurs religions, notamment dans le christianisme, dans le bouddhisme et l'islam (miniatures perses). Son utilisation existe déjà pendant l'empire romain (représentation des dieux et des empereurs).
Religion catholique
En occident, si à l’origine l’auréole est un cercle ou un disque parfait centré sur le visage ou la tête, à la pré-Renaissance, il devient un disque planant au-dessus de la tête. Il est alors représenté par les primitifs italiens en perspective afin de donner une réalité palpable à un concept ou convention de représentation du caractère sacré. Puis suivant les vicissitudes de l'histoire artistique, l’auréole devient un halo lumineux, une flamme, une étoile.
Hypothèse physiologique
Selon le médecin Bernard Auriol, ces représentations auraient leur pendant réel via un « phénomène psycho-physiologique » résultant de la dévotion. Ainsi, certaines émotions (admiration, désir, amour, etc.) et certaines modifications de « l'état de conscience » (états d'éveil paradoxal) engendrent une dilatation pupillaire. Lorsque la personne, pleine d'admiration, regarde l'objet de cette admiration, ses pupilles se dilatent et rendent flou le contour de l'objet observé. Il est entouré d'un halo lié à ce phénomène perceptif. C'est ce phénomène qui est à l'origine de l'usage de la belladona chez les belles italiennes : la mydriase engendrée par cette plante, en agrandissant leurs pupilles, donnait à leur regard l'aspect fascinant du désir ou de l'admiration. L'homme regardé avait ainsi l'impression non consciente d'être très apprécié par cette femme qui devenait dès lors, elle même, très séduisante.
Anecdote historique
L'auréole fut d'abord un simple moyen de protéger les statues romaines des déjections d'oiseaux, et resta dans l'imagerie populaire un symbole d'aura de celui qu'elle couronnait.[réf. nécessaire]
Voir aussi
Notes
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