Aum Shinrikyō

Aum Shinrikyō
Aum Shinrikyō
Aum Vérité Suprême, Aleph
Idéologie Syncrétisme, principalement bouddhisme et hindouisme, millénarisme
Objectifs Pouvoir/protection de la secte et de sa mission eschatologique[1]
Statut Actif[2]
Fondation
Date de formation 1984
Fondé par Shōkō Asahara
Pays d'origine Japon
Actions
Mode opératoire Attentat chimiques, bactériologiques et assassinats.
Victimes (morts, blessés) Au moins 26 morts & 5 700 blessés
Période d'activité 1989-Présent[2]
Organisation
Chefs principaux Shōkō Asahara, Ikuo Hayashi, Eriko Lida, Toshiyaso Ouchi, Tomomitsu Niimi, Kazuaki Okazaki
Membres 1,650 selon le gouvernement japonais en 2009[3]
Branche politique Shinri tō 真理党, parti fondé en 1990, actuellement inactif
Financement Adeptes (cotisations, dons, héritages etc.), publications et cours, entreprises (ordinateurs, chaîne de restaurants etc.)[1],[4]
Sanctuaire Japon
Groupe relié Hikari no Wa
Répression
Nombre de prisonniers 13
Considéré comme terroriste par Canada, États-Unis, Union européenne

Aum Shinrikyō ou Vérité suprême d'Aum (オウム 真理教, Ōmu shinrikyō?), devenu Aleph, est une secte principalement implantée au Japon et en Russie, ayant commis plusieurs actes criminels au Japon entre 1989 et 1995, en particulier l’attaque au gaz sarin dans cinq rames bondées du métro de Tōkyō le 20 mars 1995 qui causa douze morts et plus de 5 500 blessés. L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis et de l'Union européenne.

Aum ou om̐ est un mot sanskrit signifiant « pouvoir de destruction et de création de l'univers »[5], et shinrikyō signifie « enseignement de la vérité suprême ».

En 1999 elle a pris le nom d’Aleph et exige depuis que ses membres s’engagent par écrit à ne pas enfreindre les lois. En 2007, des adeptes l’ont quittée pour fonder Hikari no Wa (Cercle de lumière).

Sommaire

Idéologie

L’idéologie, d'inspiration principalement bouddhiste, comportait des emprunts à l’hindouisme, à l’apocalyptisme chrétien et au new age ; un grand crédit était accordé aux prophéties de Nostradamus. Armageddon devait survenir entre 1997 et 2003, seuls y survivraient les membres de la secte[6],[7]. À partir de 1989, pour justifier les crimes commis par certains membres, Asahara développa le concept de poa : le meurtre est légitime s’il empêche la victime de commettre un acte qui lui attirerait un mauvais karma[4]. Aleph et Hikari no Wa, nouvelles incarnations de Aum Shinrikyo, l’ont officiellement abjuré.

Historique

Créée en 1984 par Shōkō Asahara comme atelier de yoga sous le nom de Aum no Kai (Société Aum), la secte devient Aum Shinrikyō en 1987. En 1989, elle obtient le statut officiel d’organisme religieux .

En 1990, le gourou et plusieurs cadres ayant l’ambition de changer la société, elle fonde le parti de la Vérité Shinri tō (真理道) et présente 25 candidats aux 39e élections sénatoriales ; aucun n’est élu.

Les critiques - émanant entre autres de familles d’adeptes - ne manquent pas, mais la secte prospère néanmoins et revendique avant les attentats de 1995 presque 10 000 membres au Japon[8] et entre 35 et 40 mille en Russie[4] Elle recrute beaucoup parmi les classes éduquées et ses cadres sont presque tous diplômés d’universités considérées comme de bon niveau[1]. On y trouve au moins un médecin, un vétérinaire, un avocat et des scientifiques dont les compétences seront utilisées à mauvais escient.

En juin 1994, l’organisation se structure en “gouvernement”, les cadres se voyant attribuer des “ministères”[9].

Entre 1989 et 1996, des membres commettent différents crimes : enlèvements de membres pour forcer des donations, assassinats ou complots contre des membres voulant quitter la secte, des opposants ou des chefs de groupes religieux concurrents (Kōfuku no Kagaku, Soka Gakkai), attentats et tentatives d’attentats chimiques (sarin, gaz VX) et bactériologiques (botuline, anthrax) visant à faire de nombreuses victimes de manière indiscriminée. Après plusieurs essais, la secte réussit à fabriquer ses armes chimiques et se lance, sans succès, dans la fabrication de fusils AK-74. Les crimes restent indétectés, ou alors la secte n’est pas considérée comme suffisamment suspecte par la police pour que des arrestations aient lieu, jusqu’aux jours suivant l’attentat de 1995 dans le métro de Tokyo. Même alors, la police met un certain temps à identifier les coupables, leur permettant de commettre d’autres tentatives d’assassinat ou d’attentat et permettant à certains de disparaitre[10]. 13 membres seront condamnés à la peine capitale, dont 11 confirmées après appel, 2 en cours d'appel en 2011.

L'organisation perd son statut officiel fin 1995 et est mise en faillite en 1996, mais les demandes pour sa dissolution au titre de la prévention des activités subversives sont rejetées en 1997 par la Commission d’examen de la sécurité publique (公安審査委員). Une disposition légale renouvelable tous les trois ans autorisant sa surveillance est néanmoins instaurée en 2000[4].

En 2000, sous l’influence de Fumihiro Joyu, ancien cadre resté à l’écart des assassinats et attentats[11], la secte manifeste l’intention de rompre avec son passé. Le nouveau nom d’ Aleph est adopté en 1999. Les doctrines dangereuses comme le poa sont abandonnées et les membres doivent s’engager par écrit à respecter la loi. Les responsables admettent l'implication de certains de leurs membres dans les attentats au gaz sarin, ce pour quoi ils présentent leurs excuses et établissent un fonds destiné à offrir une certaine compensation financière aux victimes[12]. 3,8 milliards de yens devaient être versés à un millier de victimes, mais Aleph ne semblant pas en mesure de payer l’intégralité avant très longtemps, en 2008 le gouvernement japonais a autorisé le versement d’une indemnité publique, considérant que l’État japonais était visé par l’attentat du 20 mars 1995[13]

Situation en 2011

Aleph compterait actuellement 1 600 membres et vingt-huit établissements. Les responsables ont reconnu une certaine responsabilité du fondateur dans les actes qui lui sont imputés, mais l'organisation le conserve comme maitre spirituel, tout en lui déniant tout pouvoir effectif. Aleph a renoncé à se doter d'un gourou et interdit les réunions à huis clos du bureau directeur[12]. Elle est néanmoins toujours activement surveillée par les forces de sécurité japonaises, au moins jusqu’en 2012, ainsi que Hikari no Wa qui s’en est détaché[14], en vigueur d’une disposition renouvelable tous les trois ans. Leurs membres, lorsqu’ils sont identifiés, se voient souvent refuser la domiciliation par les municipalités de résidence, les privant de l’accès à certains services[15]. Scolarisés à domicile jusqu'en 1995, les enfants d'Asahara ont tenté par la suite d'intégrer le système scolaire, mais aucun établissement n'a finalement accepté de les inscrire[16]. Certains adeptes et une fille d'Asahara ont porté plainte et obtenu une décision en leur faveur, qui s'est traduite par une compensation financière.

Le 8 mars 2007, Fumihiro Joyu, qui avait pris la tête de l’organisation de facto en 1999 et officiellement en 2002, a fait sécession et fondé le groupe Hikari no Wa qui cherche à se distancier encore plus clairement qu’Aleph de Aum shinrikyo[17].

Activités criminelles

  • 22 septembre 1988 : le décès soudain d’un membre (Majima Terayuki) pendant une séance est tenu secret pour ne pas influencer négativement l’image de la secte, alors en attente de son agrément officiel ; son cadavre est brûlé et les cendres dispersées ; révélé en 1995[18],[19].
  • 10 février 1989 : Shuji Taguchi, un membre témoin de l’incident de septembre 1988, essaie de quitter la secte et est assassiné ; révélé en 1995[20],[2].
  • 4 novembre 1989 : enlèvement et assassinat de l’ avocat Tsutsumi Sakamoto, de son épouse et de son bébé de quatorze mois ; il représentait un groupe de familles qui avaient porté plainte contre la secte. Malgré cette fonction et la présence d’un badge de la secte à leur domicile, Aum n’est pas suspecté par la police, sa responsabilité ne sera reconnue qu’en 1995 ; le chef de la police nationale reconnaîtra alors les faiblesses de l’enquête[2].
  • En avril 1990 le groupe s’essaie au bioterrorisme : trois véhicules sont équipés pour répandre de la toxine au botulinum. Le premier entre dans Tokyo, répandant le produit, et se dirige vers le parlement japonais. Un autre véhicule devait se diriger vers la ville de Yokohama et la base navale américaine de Yokosuka. Le troisième est utilisé dans la zone de l'aéroport international de Narita. L'attaque est un semi-échec ; la faible virulence de la souche bactérienne utilisée, l'insuffisance de quantité et l'obstruction d'une partie des dispositifs de dispersion sont les raisons envisagées[21]. L’épisode ne sera connu qu’après 1995.
  • En 1992, ils tentent en vain de se procurer le virus Ebola au Zaïre, lors d'une mission « humanitaire » menée par le gourou en personne accompagné de quarante autres membres de la secte[22] ; révélé en 1995.
  • En 1992, ils planifient la production d’armes à feu et de sarin qui débuteront en 1993[2] ; ils réussissent à fabriquer du sarin mais le premier prototype de fusil ne sortira qu’en 1994[2] et l'entreprise s’avèrera un échec.
  • En 1993, ils font l’acquisition en Australie-Occidentale du terrain d’élevage de Banjawarn, de plus de 200 mille hectares. Les douanes australiennes constatent la présence de substances chimiques dangereuses dans leur important excédent de bagage, donnant lieu à une forte amende. Ils installent sur le terrain un laboratoire où du sarin sera fabriqué, qu’ils testent sur des moutons. Les autorités l’ignorent, mais refusent néanmoins de leur octroyer un visa en 1994 en raison de manquements aux règles de gestion des élevages ; ils revendent alors le terrain. Les activités criminelles seront révélées après mars 1995, lorsque des produits chimiques et des moutons morts seront découverts à Banjawarn. Le sol contenant du minerai d’uranium et la secte ayant acquis des droits d’exploitation minière, il est possible qu’ils aient envisagé d’y fabriquer des explosifs nucléaires[23].
  • En 1993, ils complotent d'assassiner un certain nombre de personnes qui les critiquent ou sont vues comme des concurrents : les leaders des groupes religieux Kōfuku-no-Kagaku (Ryuho Okawa) et Soka Gakkai, Dave Spector, deux députés et l'écrivain Yoshinori Kobayashi ; une tentative d'assassinat sera effectivement accomplie contre ce dernier en 1994[24], et une contre Ryuho Okawa au début de 95[25] ; révélé en 1995.
  • 6 juin 1993 : mort accidentelle d’un adepte lors d’une séance de yoga suspendu tête en bas ; elle est tenue secrète et le cadavre brûlé ; révélé en 1995[26].
  • En juin 1993, ils tentent de nouveau sans succès de disséminer de la botuline à partir de véhicules autour d’un rassemblement de dignitaires étrangers venus au Japon à l’occasion du mariage du prince Naruhito ; révélé en 1995[21],[27].
  • En juin-juillet 1993, ils échouent dans trois tentatives de disséminer de l’anthrax à Tokyo, une du haut d’un immeuble appartenant à la secte et deux par véhicules. La bactérie utilisée serait issue d’une souche destinée à la fabrication des vaccins, donc insuffisamment virulente ; révélé en 1995[27].
  • 30 janvier 1994 : assassinat du pharmacien Naoki Ochida dans un hôpital de la secte. Éprouvant des doutes sur les soins donnés, il persuade une patiente de quitter Aum ; découvert, Asahara le fait assassiner par le fils de la patiente ; révélé en 1995[26],[28].
  • 27 mars 1994 : la secte fait enlever par ses deux filles adeptes un hôtelier de Miyasaki pour l’obliger à faire don de sa fortune ; ayant feint de se convertir, il est libéré au bout de cinq mois et porte plainte contre ses filles et un responsable d’Aum. Les cadres d’Aum réussissent à persuader la justice que la secte elle-même n’est pas impliquée ; les deux filles sont seules condamnées. La responsabilité d’Aum sera reconnue après 1995 et deux anciens cadres seront condamnés en 2000[29].
  • En mai 1994, un laboratoire consacré à la fabrication du sarin est installé dans un centre de la secte à Kamikuishiki, Yamanashi[30].
  • De mai à décembre 1994, tentatives d’assassinats à l’aide de sarin et phosgène contre l’avocat Tarō Takimoto qui a pris la suite de Sakamoto et la journaliste Egawa Shyōko Takimoto sarin, vx et botuline[25],[30] ; il n’y a pas d’enquête contre la secte, malgré les soupçons des personnes visées. Un adepte récalcitrant (Noboru Mizuno) et un visiteur soupçonné d’espionner la secte (Tadahito Hamaguchi) sont pulvérisés à leur insu de gaz VX, le second en meurt ; les médecins ne savent pas à quoi attribuer leurs symptômes[25].
  • Nuit du 27 au 28 juin 1994 : premier attentat au gaz sarin dans la ville de Matsumoto, huit morts, deux cents blessés. Les résidents de la ville s'étaient opposés à la secte, pourtant cette dernière n’est pas soupçonnée durant les premiers mois, mais une des victimes légères, Yoshiyuki Kōno. Sa femme plus gravement touchée décèdera et la police pense qu’il a voulu l’assassiner. Malgré des lettres anonymes dénonçant Aum à partir du mois de septembre et une enquête ouverte indépendamment autour d'émanations suspectes à Kamikuishiki, ce n’est qu’après 1995 que justice sera rendue à Kōno[31],[32].
  • De juin 1994 à mars 1995, ils tentent sans succès de fabriquer des fusils AK-74.
  • En juillet, un adepte meurt d’un traitement médical inadéquat et un membre soupçonné d’espionnage est éliminé ; révélés en 1995.
  • Décembre 1994 : enlèvement et emprisonnement d’une adepte récalcitrante qui ne sera libérée qu’en mars 1995 à l’occasion d’une descente de police.
  • Janvier 1995 : tentative d’assassinat au VX sur Hiroyuki Nagaoka, chef d’une association de victimes[25].
  • 28 février 1995 : enlèvement et meurtre de Kioshi Kariya, frère d'une adepte en fuite et notaire de profession ; il refusait de révéler la cachette de sa sœur et de donner sa part de l'héritage à la secte. Les auteurs de l’enlèvement laissent des empreintes et sont identifiés comme membres d’Aum ; une descente de police est prévue dans ses locaux, ce dont la secte est notifiée le 18 mars. Cette décision aurait contribué à décider les responsables à lancer l’attaque dans le métro pour précipiter l’avènement d’Armageddon[33].
  • 20 mars 1995 : attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo, douze morts et plus de 5 500 blessés.
  • 30 mars 1995 : le chef de la police japonaise est grièvement blessé de quatre balles.
  • Autres tentatives par la suite, dont celle de la gare de Yokohama.
  • 5 mai 1995 : un attentat au cyanure déjoué[25], plus tard la police retrouvera dans une chapelle, presque morts de faim cinquante membres de la secte avec cinquante tonnes de gaz sarin. De quoi tuer au moins six millions de personnes.
  • 24 mai 1995 : un nouvel attentat au gaz sarin est évité de justesse. Fut alors retrouvé un gros hélicoptère russe MIL Mi-17, deux autres petits télécommandés et des stocks de pièces pour armes.

Surveillance et sanctions

En janvier 2000, le groupe est placé sous surveillance pour une période de trois ans[34].

En janvier 2003, l'Agence d'investigation de sécurité publique (AISP, agence gouvernementale de renseignement) obtient l'autorisation de continuer sa surveillance pour une nouvelle durée de trois ans[35].

Shōkō Asahara et plusieurs autres membres de la secte sont condamnés à mort en février 2004 pour l'attentat au gaz sarin de Tokyo[36]. D'après un rapport d'avril 2004, le gouvernement japonais considère que la secte Aum est encore « une menace pour la société »[37].

En janvier 2006, l'AISP reçoit à nouveau l'autorisation de continuer sa surveillance pour trois ans[38]. En février, la haute cour de Tōkyō reconnait qu'Asahara est mentalement capable de faire sa demande d'appel[39]. Le 15 mars, elle confirme la sentence de peine de mort pour Tomomitsu Niimi, figure centrale de la secte qui avait amené le gaz sarin dans le métro. Le 15 septembre, le recours de Shōkō Asahara est rejeté, puis sa demande d'appel n'est pas prise en compte car déposée hors délai[36].

Le 11 novembre 2008, Shōkō Asahara, toujours en attente de son exécution, demande la révision de son procès[36]. Treize autres anciens membres de la secte Aum ont été condamnés à mort, mais aucun n'a été exécuté à ce jour[40].

Notes et références

  1. a, b et c Kyle B. Olson Aum Shinrikyo: Once and Future Threat? sur le site du CDC
  2. a, b, c, d, e et f Au Japon il n’y a plus eu d’attentat depuis 1995, mais en 2000 des membres auraient cherché à se procurer des matériaux explosifs nucléaires en Russie. Dans ce dernier pays, certains de ses membres ont été accusés d’avoir élaboré un projet d’attaque au Japon pour libérer Asahara; voir page Aum Shinrikyo sur START
  3. www.npa.go.jp
  4. a, b, c et d Aum sur la liste des organisations terroristes de UMD
  5. En japonais, om̐ s'écrit オウム, ce qui se transcrit Oumu, ou plutôt ici Ōmu en notation Hebpburn.
  6. Lifton, Robert Jay, Destroying the World to Save It: Aum Shinrikyo, Apocalyptic Violence, and the New Global Terrorism. New York: Macmillan (2000).
  7. http://www.cfr.org/japan/aum-shinrikyo/p9238]
  8. www.philtar.ac.uk
  9. Stuart Koschade A social network analysis of aum Shinrikyo actes de Social change in the 21st century, 28 octobre 2005
  10. Trois inculpés sont toujours recherchés en 2011.
  11. Il a été néanmoins condamné en 1995 à trois ans de prison pour incitation à faux témoignage dans une affaire immobilière impliquant la secte.
  12. a et b [1] Site officiel d’Aleph
  13. Sasaki Sayo, (Kyodo News), "Aum victim keeps memory alive via film", Japan Times, March 9, 2010, p. 3.
  14. Japan Today 29-01-2009
  15. [ Yomiuri Shimbun, Internet, 5/19/02
  16. CALVIN SIMS "Hard Legacy for Japan Sect Leader's Family" New York Times 1er septembre 2000
  17. Joyu Fumihiro leaves Aum Shinrikyo sur Religionnewsblog
  18. site de Hikari no Wa - Historique de Aum, année 1988
  19. Philip N. Eate "The Replication and Excess of Disciplinary Power in Sekigun and Aum Shinrikyo – A Foucaultian Approach" in New Voices, vol 2, p 155
  20. site de Hikari no Wa - Historique de Aum, année 1989
  21. a et b W. Seth Carus Bioterrorism and biocrimes: the illicit use of biological agents since 1900, 2002 Fredonia books, p49-50
  22. Patrick Berche, L'histoire secrète des guerres biologiques. Mensonges et crimes d'État. Robert Laffont, 2009, p.241.
  23. Global Proliferation of Weapons of Mass Destruction: A Case Study on the Aum Shinrikyo Senate Government Affairs Permanent Subcommittee on Investigations October 31, 1995 Staff Statement sur globalsecurity.org
  24. Témoignage de Kobayashi selon Philip Seaton Historiography and Japanese War Nationalism: Testimony in Sensōron, Sensōron as Testimony
  25. a, b, c, d et e Institute of International studies, James Martin Center for Nonproliferation Studies
  26. a et b Site de Hikari no Wa – Historique de Aum, année 1993
  27. a et b Eric Croddy (EDT), James J. Wirtz (EDT) Weapons of Mass Destruction: An Encyclopedia of Worldwide Policy, Technology, and History Abc-Clio Inc, 2005-01-31, pp 29-32
  28. Libération, 26-04-1996
  29. "Aum leaders told to pay redress 15.8 Million Yen For Abductee" in Japan Times, 30-05-2000
  30. a et b site officiel de Hikari no Wa - Historique de Aum, année 1994
  31. mensuel Bungeishunjū 文藝春秋, mai 1995
  32. "Vindicated gassing suspect wants Aum's Niimi to tell truth" in The Japan Times 04-03-1998
  33. Ben Sheppard The Psychology of Strategic Terrorism Public and Government Responses to Attack (1er octobre 2008) Routledge pp69-91
  34. (en) « Lower House panel approves bills to crack down on Aum », Japan Times, 17 novembre 1999.
  35. (fr) « Surveillance of Aum to continue on grounds it still poses threat to public », Japan Times, 19 janvier 2003.
  36. a, b et c L'ex-gourou de la secte Aum demande la révision de son procès sur Aujourdhui le Japon, AFP. Mis en ligne le 11 novembre 2008, consulté le 11 novembre 2008
  37. (en) « Japanese doomsday cult still a threat to society, government says », AP, 16 avril 2004.
  38. (en)« AUM Surveillance to Be Extended for Another 3 Years », Kyodo News, 18 janvier 2006.
  39. (en) « Japanese court upholds death sentence on key doomsday cultist », Yahoo news, 15 mars 2006.
  40. (en) « Court clears way for cult member's execution », ABC News, 7 avril 2005.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Ian Reader, Religion and Violence in Contemporary Japan
  • Robert Kisala et Mark Mullins, Religion and Social Crisis in Japan: Understanding Japanese Society Through the Aum Affair, Basingstoke (Hampshire) / New York, Palgrave, 2001

Liens externes


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