- Sondages sur l'élection présidentielle française de 2007
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Sondages sur l'élection présidentielle française de 2007
Cet article dresse une liste non-exhaustive des sondages d'opinion sur l'élection présidentielle française de 2007, et les analyse.
Sommaire
Résultats des principaux sondages [1]
1er tour
- Sondages TNS Sofres
17-18 mai 2006 14-15 jun. 17 jul. 4-5 sep. 4-5 oct. 12-13 oct. 8-9 nov. 6-7 déc. 17-18 jan. 2007 31 jan.-1er fév. 7-8 fév. 14-15 fév. 28 fév.-1er mar. 7-8 mar. 14-15 mar. 21-22 mar. 28-29 mar. 4-5 avr. 11-12 avr. Arlette Laguiller 3.5 3.5 4 3 3 3 2.5 3.5 2 3 3 2 2 2.5 2 2 1 2.5 2.5 Olivier Besancenot 5 6 4 3.5 5 4 4 3.5 3 2.5 3 3.5 3 4 2 3.5 3.5 4 4 Gérard Schivardi - - - - - - - - - - - - - - <0.5 <0.5 0.5 0 0 José Bové - - - - - - - - - 4 3.5 3 2 1.5 2 2.5 2.5 2 2 Marie-George Buffet 3 2 3 3 3 2 2 2 3 2.5 2 2.5 3.5 1.5 2.5 2 2.5 3 2.5 Ségolène Royal 30 32 32 34 29.5 34 34 33 31 26 26 26 25.5 25.5 24 26 27 23.5 26 Dominique Voynet 2.5 2 1.5 1.5 2 1 1.5 2 2 1.5 1 1 1 1 1 1 1 1 1.5 François Bayrou 8 8 6 7 7 7 7 8 9 13 14 12 18.5 23 24 22 18 20 17 Nicolas Sarkozy 34 31 35 36 38 36 34 33 35 32 33 33 31 27 29 28 30 28 30 Frédéric Nihous - - - - - - - 0.5 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1.5 1.5 Philippe de Villiers 4 3 3 2 3 2 2 2 1 2 1 2.5 1 1.5 0.5 1 1 1.5 1 Jean-Marie Le Pen 10 12.5 11.5 10 9.5 11 13 11.5 13 12.5 13 13 12 12 12 11 12 13 12 À noter que ces chiffres ne donnent pas le nombre de personnes qui ont répondu à la question de leur vote, car ces chiffres sont redressés pour correspondre aux analyses des instituts, et ne tiennent compte ni des abstentionnistes, ni des personnes qui ont refusé de répondre ou n'étaient pas là au moment de l'appel téléphonique. De plus, ces chiffres sont publiés sans leur marge d'incertitude, qui est une donnée statistique absolue, qui dépend du nombre de personnes interrogées, et qui existe quelles que soient la qualité de l'échantillon et la pertinence du logiciel de redressement. Ne sont pas citées non plus dans le tableau, les personnes qui ne sont pas candidates officiellement, ce qui explique une somme pouvant être inférieure à 100%. L'ordre choisi est celui de l'institut de sondage TNS Sofres.
2nd tour
Cette liste de sondages concerne d'éventuels second tours entre deux candidats ; les deux candidats sont choisis par les instituts de sondage.
TNS Sofres[2] LH2 Louis Harris[3] CSA[4] IFOP[5] Ipsos[6] Avr. 2006 Royal 51 % - Sarkozy 49 % (18) - Royal 53 % - Sarkozy 47 % (18 et 19) Sarkozy 51 % - Royal 49 % (20 et 21) Royal 51 % - Sarkozy 49 % (7 et 8) Mai 2006 - - Royal 53 % - Sarkozy 47 % (16 et 17) - Royal 51 % - Sarkozy 49 % (12 et 13) Jun. 2006 - - Royal 51 % - Sarkozy 49 % (7) Royal 51 % - Sarkozy 49 % (29 et 30) Sarkozy 51 % - Royal 49 % (9 et 10) Jui. 2006 - - - - Sarkozy 51 % - Royal 49 % (7 et 8) Aoû. 2006 - - - - Sarkozy 51 % - Royal 49 % (18 et 19) Sep. 2006 - - Royal 52 % - Sarkozy 48 % (14) - Sarkozy 52 % - Royal 48 % (8 et 9) Oct. 2006 Royal 51 % - Sarkozy 49 % (16) - Royal 52 % - Sarkozy 48 % (17 et 18) Sarkozy 53 % - Royal 47 % (17) Royal 50 % - Sarkozy 50 % (12) Nov. 2006 - - Royal 51 % - Sarkozy 49 % (8)
Royal 53 % - Sarkozy 47 % (21 et 22)Royal 51 % - Sarkozy 49 % (17 et 18) - Déc. 2006 - - Royal 51 % - Sarkozy 49 % (12 et 13) Royal 50 % - Sarkozy 50 % (1er) Sarkozy 51 % - Royal 49 % (7) Jan. 2007 Royal 52 % - Sarkozy 48 % (10 au 12)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (17 et 18)Sarkozy 51 % - Royal 49 % (29 et 30) Royal 52 % - Sarkozy 48 % (3)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (17)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (31)Royal 50,5 % - Sarkozy 49,5 % (7)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (15)
Sarkozy 51 % - Royal 49 % (18 au 20)
Sarkozy 51 % - Bayrou 49 % (18 au 20)
Bayrou 50 % - Royal 50 % (18 au 20)Sarkozy 50 % - Royal 50 % (5 et 6)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (19 et 20)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (26 et 27)Fév. 2007 Sarkozy 53 % - Royal 47 % (1er)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (8)
Sarkozy 55 % - Royal 45 % (14 et 15)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (28 et 1er)Sarkozy 52 % - Royal 48 % (2 et 3)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (9 et 10)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (16 et 17)
Sarkozy 50 % - Royal 50 % (23 et 24)Sarkozy 54 % - Royal 46 % (12)
Sarkozy 55 % - Royal 45 % (14 et 15)
Sarkozy 51 % - Royal 49 % (20)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (28)Sarkozy 54 % - Royal 46 % (12)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (13 au 15)
Bayrou 52 % - Sarkozy 48 % (13 au 15)
Bayrou 54 % - Royal 46 % (13 au 15)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (26)Sarkozy 53 % - Royal 47 % (2 et 3)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (9 et 10)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (12)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (16 et 17)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (23 et 24)
Sarkozy 53,5 % - Royal 46,5 % (26 au 28)
Sarkozy 53,5 % - Royal 46,5 % (27, 28 et 1er)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (28, 1er et 2)Mar. 2007 Sarkozy 52 % - Royal 48 % (7 et 8)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (14 et 15)
Bayrou 54 % - Sarkozy 46 % (14 et 15)
Bayrou 60 % - Royal 40 % (14 et 15)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (21 et 22)Sarkozy 52 % - Royal 48 % (2 et 3)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (9 et 10)
Bayrou 55 % - Sarkozy 45 % (9 et 10)
Bayrou 56 % - Royal 44 % (9 et 10)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (16 et 17)
Bayrou 57 % - Sarkozy 43 % (16 et 17)Sarkozy 53 % - Royal 47 % (7)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (14)
Royal 50 % - Sarkozy 50 % (21 et 22)Sarkozy 51,5 % - Royal 48,5 % (16 et 17)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (19)
Bayrou 54 % - Sarkozy 46 % (19)Sarkozy 54,5 % - Royal 45,5 % (1er au 3)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (2, 3 et 5)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (5 au 7)
Sarkozy 53,5 % - Royal 46,5 % (7 au 9)
Sarkozy 52,5 % - Royal 47,5 % (9, 10 et 12)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (12 au 14)
Sarkozy 53,5 % - Royal 46,5 % (13 au 15)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (14 au 16)
Sarkozy 52 % - Royal 48 % (15 au 17)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (19 au 21)
Sarkozy 54 % - Royal 46 % (20 au 22)
Sarkozy 53 % - Royal 47 % (21 au 23)Cette liste ne se veut pas exhaustive et sera complétée progressivement. Elle ne concerne que les résultats pour un éventuel second tour. Les candidats - ou présumés candidats - y figurant varient en fonction des personnalités choisies par les instituts et proposées aux sondés. Divergence selon les instituts à une date donnée
Voici un comparatif entre les sondages de plusieurs instituts effectués à la même période.
Estimation des sondages (en %) pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2007 entre le 13 et le 20 février 2007[7] Institut Candidat Nicolas Sarkozy Ségolène Royal Indécis François Bayrou Jean-Marie Le Pen IFOP 33 25,5 - 16 11 institut CSA 28 29 - 17 14 BVA 33 26 21 15 10 LH2 33 25 19 14 13 TNS-Sofres 33 26 18 13 12 Moyenne 30 26,3 19,3 15 12 Écart type 4 1,4 1,2 1,4 1,4 L’erreur commise sur un résultat peut s’estimer en multipliant l’écart type par 3[8]. Si l’on s’intéresse au « troisième homme » par exemple, les sondages mettent François Bayrou devant Jean-Marie Le Pen, mais avec la marge d’erreur, on peut avoir 11 % de votants pour M. Bayrou (minimum : 15 - 3×1,4) et 16 % pour M. Le Pen (maximum : 12 + 3×1,4). Ceci bien sûr est à pondérer par d’autre facteurs, notamment la stabilité de l’électorat ou sa volatilité :
- on ne sait pas comment va se répartir le vote des 40 % d’indécis ;
- de manière générale, selon François Miquet-Marty (LH2), plus de la moitié (56 %) des sondés qui citent un candidat pensent pouvoir changer d’avis[7] ;
- Le score de M. Le Pen est assez stable depuis 1988, que son score varie peu dans l’historique des sondages pour la présidentielle de 2007 (entre 10 et 12 %, pour les sondages Ifop entre le 15 janvier et le 26 février[9] et entre 9,5 et 13 % entre le 18 mai 2006 et le 15 février 2007 selon TNS Sofres) ;
- M. Bayrou a en revanche connu une nette progression dans les sondages en 2007 (entre 11 et 19 % selon l’Ifop entre mi-janvier et mi-février, entre 8 et 14 % selon TNS Sofres entre la mi-mai 2006 et la mi-février 2007), et n’enregistre que 38 % de votes « fermes » (62 % des personnes déclarant voter pour lui au premier tour déclarent pourvoir changer d’avis[9]).
Le 20 mars 2007, la commission des sondages fait publier dans Le Parisien du jour, une note dénonçant « une erreur manifeste » commise par l’institut de sondage CSA qui, selon elle, fausserait les résultats des enquêtes publiées dans ce même journal les 16 et 19 mars. La commission critique en particulier les procédures de redressement statistique utilisées par l’institut même si ce dernier maintient ses conclusions inchangées.
Critique méthodologique
Il faut rappeler que tous les sondages ci-dessus sont faits par téléphone. Il s'agit pour l'essentiel de sondages basés sur des échantillons d'environ 1000 personnes, contactées principalement par téléphone fixe. Cette méthodologie a été critiquée sur le fait que certains abonnés ne seraient pas représentés (ceux qui n'ont pas d'abonnements téléphoniques fixes, par exemple [10]). Toutefois, les instituts se défendent de cette critique en arguant du fait que les enquêtes comparant les réponses des sondés contactés par téléphone fixe et par d'autres méthodes ne différent pas [11].
Un autre point de méthode a fait l'objet de nombreuses discussions dans les médias. Les sondeurs utilisent en effet des méthodes de redressement pour corriger les réponses données par les sondés qui n'osent parfois pas donner leur intention de vote. Cette technique est pourtant nécessaire : par exemple, en comparant ce que les sondés disent avoir voté en 2002 et les résultats du vote réels, on observe effectivement une différence que le sondeur doit corriger pour donner une image plus représentative des intentions réelles de vote. Ce comportement est désigné sous le terme de désirabilité sociale en psychologie sociale.
Notes et références
- ↑ BVA, CSA, Ifop, Ipsos, LH2, TNS Sofres
- ↑ Le baromètre présidentiel TNS Sofres
- ↑ Les sondages hebdo LH2 pour RMC - BFM TV - 20 Minutes
- ↑ CSA : Sondages publiés
- ↑ IFOP • Election présidentielle 2007
- ↑ Sondages élection présidentielle 2007 d'Ipsos
- ↑ a et b « L’élection dans le miroir des sondages », Jean-Dominique Merchet, Paul Quinot, Libération, 27 février 2007
- ↑ si l’on estime que la mesure de l’opinion est une variable aléatoire suivant une loi normale, on peut déterminer l’intervalle de confiance grâce à la loi de Student ; pour un intervalle de confiance de 95 %, on a un coefficient de 2,8 si l’on a 5 résultats, et de 3,2 si l’on en a 3 (cas des indécis)
- ↑ a et b « Les catégories favorisées plus à l’aise avec l’UDF », N.G., Libération, 3 mars 2007
- ↑ Étude du Credoc de juin 2005 sur les usages des télécoms chez les Français
- ↑ Interview de Pierre Giacometti, directeur général d'Ipsos France.
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Catégorie : Élection présidentielle française de 2007
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