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Solidarité sida
Solidarité sida Date de création 1992 Nombre de bénévoles 3 000 personnes Adresse Solidarité sida
16 bis, Avenue Parmentier
75011 ParisSite Web solidarite-sida.org Solidarité sida est une association loi 1901 créée en 1992 par Luc Barruet et Eric Elzière dans le but de lutter contre le sida. Elle sensibilise la jeunesse contre ce virus en organisant diverses manifestations culturelles dont les Solidays (créés en 1999), La Nuit du zapping (1996), La Nuit de l'humour (2001), ou la manifestation On s'en fout pas (2006)
Sommaire
L'histoire
La philosophie
Si on devait la résumer en une phrase ce serait :
« Faire avec, et non à la place de »Les événements
La Nuit du zapping
Article détaillé : La Nuit du zapping.La Nuit du zapping est le premier grand événement grand public organisé par l'association. De 1996 à 2006, ce spectacle a parcouru plus d'une centaine de villes françaises chaque année. Basé sur l'émission télévisée le Zapping, il consistait en la diffusion devant un public d'un condensé des meilleurs moments de télévision, entrecoupé de documentaires consacrés au sida.
La Nuit de l'humour
Petite sœur de la Nuit du Zapping, elle part en tournée en 2001 à travers la France. Elle se fonde sur le meilleur de l'humour estampillé Canal+ (Deschiens, de Caunes et Garcia, Poelvoorde, Jamel, les Guignols, les Nuls...).
Deux tournées ont eu lieu, la première en 2001 et la dernière en 2003. À cette occasion, elle donne naissance en 2003 à un DVD vendu à plus de 100 000 exemplaires.
Les Solidays
Article détaillé : Solidays.Les Solidays constituent l'évènement phare de l'association. Lancés le deuxième week-end de juillet depuis 1999. Cet événement, de 3 jours maintenant, organisé sur les pelouses de l'Hippodrome de Longchamp est l'un des plus importants festivals de musique français. Sur l'ensemble du festival, on peut compter en moyenne 150 000 festivaliers, depuis le passage à une formule sur 3 jours. Le faible prix d'entrée, le camping organisés et les 200 artistes de tous environs qui se succèdent sur 4 scènes ont largement contribué au succès du festival[réf. nécessaire].
Un festival militant
Depuis son lancement, le festival met aussi l'accent sur le caractère militant de l'évènement. Une large partie de l’hippodrome est toujours consacré aux villages associatifs (une centaine d’associations françaises et une trentaine de délégations étrangères). On compte ainsi un large panel d’associations africaines chères a l’association (voir la redistribution des profils générés, ci dessous) et françaises qui s’occupent principalement de l’aide aux malades. On y retrouve aussi beaucoup de stands destinés au public jeune du festival, la Mairie de Paris avec prévention tabac, VIH et drogues ou encore la gendarmerie pour la prévention routière…
Enfin l’association profite de ce festival pour organiser des forums/débats sur le thème touchant au virus du sida (situation de la prévention en France, rencontre avec des membres de l’association…).
Grâce à sa forte fréquentation, Solidays profite, chaque été, d’une forte exposition médiatique qui lui permet de faire résonner ses revendications au niveau national et démontre ainsi à chaque édition que les jeunes se sentent aussi concernés par l’épidémie de sida[réf. nécessaire].
Levée de fonds
Officiellement, l’ensemble des bénéfices est reversé aux associations. Or, tout a un coût, et, afin de réduire celui du festival au maximum, l’association peut compter sur :
- ses quelques 800 bénévoles assurant l’organisation et la sécurité du festival ;
- ses « protis » (« professionnels gratis », autrement dit « gratuits »), intermittents du spectacle apportant, en plus de leur temps, leurs connaissances techniques ;
- ses nombreux partenaires comme La Banque postale, la région Île-de-France ou Peugeot (prêt de voitures)...
Quid des artistes ? D’après les informations fournies par l’association, les artistes acceptent de diminuer leur cachet mais des frais de défraiement leur sont accordés (afin de couvrir leurs frais de tournée)[réf. nécessaire].
Une chose est sûre : avec le budget du festival seul, l’association serait incapable de faire venir autant d’artistes de renom.
Grâce à toutes ces économies, l’association a pu dégager 1,2 million d'euros de bénéfices nets lors de l’édition 2006.
La répartition de l’argent récolté est simple : 50 % aux associations françaises et 50 % aux associations étrangères locales.
Solidarité sida, plutôt que de financer la recherche (certaines autres associations le faisant déjà très bien), a choisi d'axer ses financements sur l’aide aux malades et orphelins du sida et à la prévention.
La parade : On s'en fout pas
Organisée le 21 mai 2006, la grande parade de Solidarité sida marqua le lancement de sa campagne On s’en fout pas pour éviter qu’on oublie, 20 ans après sa découverte, les ravages du sida en Afrique. Parti de la Place de la Bastille, un convoi de 10 scènes mobiles traversa Paris sur quatre kilomètres en direction des Invalides. Comme toujours de nombreux artistes répondirent présent au rendez-vous. On a pu ainsi retrouver Tiken Jah Fakoly, Cali, Bob Sinclar ou encore le Saïan Supa Crew sous la pluie battante de Paris. Malgré ces piètres conditions climatiques, le succès fut au rendez-vous. Les organisateurs ont revendiqué 500 000 spectateurs (contre seulement 80 000 pour la police). L’écho médiatique fut également au rendez-vous[réf. nécessaire].
9 mois après le lancement de la campagne On s’en fout pas, l’association lance le Fonds Solidarité sida Afrique.
Le Fonds Solidarité sida Afrique
Le 6 février 2007, Solidarité sida lance pour la première fois un appel aux dons. Cet appel, parrainé par Yannick Noah et Vanessa Paradis, est marqué par un dîner et un concert pour les contributeurs du fonds. Ceux-ci ont pu ainsi voir sur scène les deux parrains de l’opération, accompagnés de nombreuses autres artistes bénévoles comme Jean-Louis Aubert, Cali, M ou encore Nicola Sirkis. L’association espère récolter 1 million d’euros en 2007 pour abonder son projet.
Autres actions
Pour récolter des fonds, Solidarité sida utilise aussi d’autres moyens tout au long de l’année.
La vente de rubans rouges
Cela commence par la vente de rubans rouges organisée tout au long de l’année à l’entrée des salles de spectacles de Paris. L’association y envoie régulièrement des équipes de bénévoles chargés de donner des rubans rouges en échange d’une contribution libre de chacun. Cette action fait partie des rentrées d’argent non négligeables de l’association.
Les anecdotes
Antoine de Caunes a accepté de devenir Président d'honneur de Solidarité sida quand Luc Barruet, se faisant passer pour un livreur afin de passer la sécurité de Canal+, lui a donné lui même des fleurs sur le plateau de Nulle part ailleurs.
Pendant les premières années, le siège de l'association était établi dans la chambre de bonne de Luc Barruet.
Les parrains
- Antoine de Caunes, Président d'honneur
- MC Solaar
- Guillaume Canet
- Emma de Caunes
- Marina Foïs
- Gérard Lanvin
- Yannick Noah
- Vanessa Paradis
- Valérie Payet
- Sébastien Folin
- Élie Semoun
Devenir bénévole
Pour devenir bénévole chez Solidarité sida, il suffit de prendre contact avec l’association par son site Web ou par téléphone.
Le cycle d’adhésion à l’association est simple. Tout nouvel adhérent doit participer à deux réunions :
- La première consiste en la présentation de l’association ;
- La seconde, animée par un médecin, traite du VIH dans sa globalité.
Une fois ces deux réunions effectuées, il devient bénévole de l’association.
Chaque bénévole doit s'acquitter d'une cotisation annuelle (15 € en 2006), permettant, entre autres, de payer l'assurance.
Voir aussi
Liens externes
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