- Sint-Genesius-Rode
-
Rhode-Saint-Genèse
Rhode-Saint-Genèse
(nl) Sint-Genesius-RodeGéographie Pays Belgique Région Région flamande Communauté Communauté flamande Province Province du Brabant flamand Arrondissement Hal-Vilvorde Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers22,77 km² (2005)
27,91 %
26,47 %
42,33 %
3,28 %Données sociologiques (source : statbel.fgov.be) Population
– Hommes
– Femmes
Densité18.021 (1er janvier 2008)
48,66 %
51,34 %
791 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
23,61 %
59,92 %
16,47 %Étrangers 16,11 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 5,50 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 17.761 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Myriam Delacroix-Rolin Majorité IC-GB Sièges
IC-GB
Samen25
17
8Sections de commune Section Code postal Rhode-Saint-Genèse 1640 Autres informations Gentilé Rhodien(ne) Zone téléphonique 02 Code INS 23101 Site officiel [1] Rhode-Saint-Genèse (en néerlandais Sint-Genesius-Rode) est une commune néerlandophone à facilités de Belgique, située en Région flamande dans la province du Brabant flamand. Sa population est estimée francophone à 68 %, suivant les résultats des dernières élections communales [17élus francophones sur 25 pour 8 à la liste de cartel "Samen"]. Rhode-Saint-Genèse fait partie de l'arrondissement administratif de Hal-Vilvorde et de l'arrondissement judiciaire et électoral bilingue de Bruxelles-Hal-Vivorde.
Sommaire
Commune à facilité
Article connexe : Facilités linguistiques.Lors de la fixation des frontières linguistiques, après que l'on ait dans un premier temps envisagé de l'intégrer dans la région bilingue de Bruxelles, elle devint en 1963, compromis à la belge oblige, une "commune à facilités", c'est-à-dire une commune à statut linguistique spécial, qui à l'époque n'appartenait à aucune région linguistique. Elle fut, comme d'autres communes à statut linguistique spécial, rattachée par la suite (en 1970) à la région linguistique néerlandaise, puis à la Région flamande née plus tard lors de la réforme de l'État de 1980. Outre de dépendre administrativement des institutions flamandes, être une commune à facilités, du moins dans le cas de Rhode-Saint-Genèse, signifie principalement trois choses. Premièrement, la langue de travail de l'administration est le néerlandais. Deuxièmement, tous les avis destinés à l'ensemble de la population (affiches, panneaux, inscriptions diverses) doivent êtres bilingues. Troisièmement, l'administration tant locale que régionale, communautaire ou fédérale, utilise avec chaque citoyen la langue que celui-ci utilise lors de ses contacts avec l'administration pour autant que cette langue soit le français ou le néerlandais (toutes deux langues officielles en Belgique, comme l'allemand d'ailleurs). Dans ce cadre, les documents en français tant qu'en néerlandais y ont donc valeur officielle (convocations, mises en demeure, avis-extraits de rôle...). Ces dispositions sont protégées par la Constitution et des lois à majorité spéciale (dont la modification nécessite, entre autres, l'accord des deux communautés). Appliquées sans problèmes pendant quarante ans, elles ne sont cependant plus respectées par les autorités flamandes. Des circulaires, adressées aux administrations, enjoignent même à celles-ci de se conformer à des usages contraires aux lois linguistiques. Une chambre flamande du conseil d'État a refusé d'annuler ces circulaires. La Commission permanente de contrôle linguistique et les tribunaux civils ont cependant donné tort à plusieurs reprises aux autorités flamandes. Le gouvernement fédéral, où il y a parité entre les francophones et les néerlandophones, respecte les lois linguistiques concernant les communes à facilités, mais reste sans réaction par rapport au non respect de ces lois fédérales.[réf. nécessaire] Les autorités locales, soumises à des pressions, après avoir un temps résisté, en sont venues à respecter les circulaires flamandes en lieu et place de la loi. Cela a permis à la bourgmestre francophone CDH (Myriam Delacroix-Rolin) d'être nommée. Cela contrairement à ses homologues des communes de Linkebeek, Crainhem et Wezembeek-Oppem, qui s'en tinrent au respect de la loi fédérale, refusant d'appliquer les circulaires flamandes, et virent, fin 2007, leur nomination refusée par le ministre Keulen du gouvernement flamand. Les francophones sont majoritaires au conseil communal de Rhode-saint-Genèse.
- Située en périphérie sud de Bruxelles et juste au Nord de la Région wallonne, la commune est à majorité francophone [68%][réf. nécessaire], surtout en raison de l'installation de nombreux Bruxellois depuis de nombreuses décennies (phénomène dit de l'étalement urbain). Avant d'être rejointe par la ville, la localité n'était qu'un village comptant un nombre très réduit d'habitants par rapport au nombre actuel.[réf. nécessaire]
- Parmi les 6 communes flamandes à facilités linguistiques de la périphérie bruxelloise, elle est la seule qui est limitrophe à la fois de la Région bruxelloise et de la Région wallonne : pour cette raison, certains Belges francophones souhaiteraient que la commune soit rattachée à Bruxelles-Capitale afin qu'il y ait une continuité territoriale entre la Région wallonne et la Région bruxelloise, toutes deux majoritairement francophones. Quelques Bruxellois ont même proposé qu'une mince portion peu habitée du territoire de cette commune conviendrait pour faire un lien territorial entre les deux régions, par exemple la partie à l'est, près de la commune de Hoeilaart. Sans doute faudrait-il que la Région flamande soit consultée sur ce projet et surtout que les autorités fédérales, seules compétentes pour modifier les frontières des régions, soient d'accord, ce qui n'est pas possible sans l'accord des Flamands. Or, la majorité des Flamands, en revanche, ne semblent pas disposés à donner suite, voire à envisager, de telles hypothèses. Il est peu probable qu'ils accepteraient de voir le territoire de la Région flamande amputé, même d'une toute petite superficie. Il faut dire que le sujet est très sensible en Flandre. La Flandre a vu jadis sa culture déconsidérée, et menacée d'être anéantie sous la pression du français seule langue officielle au début de la Belgique [jusqu'en 1898]. Tout ce qui pourrait être interprété comme un recul de la langue néerlandaise face au français est donc extrêmement mal vécu par certains Flamands.
Habitants célèbres
Rhode-Saint-Genèse compte de nombreux habitants célèbres, dont :
- Le prince Alexandre de Belgique, demi-frère du roi Albert II, et son épouse Léa.
- Le violoniste Arthur Grumiaux habitait la commune. Sa veuve y réside encore.
- L'écrivain Charles Bertin dont une bibliothèque porte le nom.
- Le chanteur Koen Wauters, chanteur du groupe Clouseau
- Le premier ministre belge Herman Van Rompuy
- Georges Clerfayt, ancien président du FDF, qui a été député fédéral et qui a siégé au Conseil de l'Europe
Lieux célèbres
- villa du défunt Mobutu Sese Seko, président du Congo-Kinshasa.
Quelques chiffres
Revenu Rhode-Saint-Genèse Laethem-Saint-Martin (n°1 en Belgique) Revenu Moyen Par Habitant 18.648 € 21.367 € Ce qui montre bien que Rhode est une des communes avec la population des plus aisées. Cela cause des problèmes en termes de logement, le prix des terrains ne cesse d'augmenter, ainsi que la valeur des habitations (on peut compter près de 2 millions d'Euros pour les villas les plus importantes dans les quartiers les plus huppés de Rhode).
Prix moyen de vente en Euro 2000 2005 Villa, Bungalow, maison de campagne 364.007 € 673.362 € Appartements, flats, studios 121.612 € 255.909 € Source:SPF Economie, Direction Générale Statistique et Information économique
Liens externes
- Rhode-Saint-Genèse, site officiel de la commune
- Portail de la Flandre
- Portail de la Belgique
Catégorie : Commune de la province du Brabant flamand
Wikimedia Foundation. 2010.