- Saïda Agrebi
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Saïda Agrebi Naissance 22 janvier 1945 Nationalité tunisienne Pays de résidence France
Diplôme Maîtrise en santé publique Profession Éducatrice en santé publique
Enseignante en santé reproductiveActivité principale Présidente de l'Organisation tunisienne des mères
Membre du Parlement panafricainAutres activités Membre du Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine Formation Université du Maryland
Université de CalifornieSaïda Agrebi, née le 22 janvier 1945, est une femme politique tunisienne. Membre du Parlement panafricain représentant la Tunisie, elle préside notamment l'Organisation tunisienne des mères jusqu'en 2011.
Sommaire
Biographie
Spécialiste des affaires de la femme
Diplômée de l'Université du Maryland et de l'Université de Californie[1] avec une maîtrise en santé publique, elle est intégrée à l'Organisation arabe du travail où elle est directrice du « bureau de la femme arabe au travail » jusqu'en 1987[2].
Elle est ensuite nommée directrice de communication à l'Office tunisien de la famille et de la population et puis se trouve promue PDG de ce dernier, poste qu'elle occupe jusqu'en 1995[2]. Cette même année, elle part à l'étranger en tant que PDG de l'Office des Tunisiens à l'étranger.
En tant qu'experte dans divers domaines, notamment la santé reproductrice et publique, les droits des femmes, la société civile, l'émigration et le développement durable, Agrebi a participé à divers événements organisés par l'Organisation des Nations unies[1]. Elle est ainsi éducatrice en santé publique dans les réserves indiennes de l'Arizona et du Nevada au milieu des années 1970[1] mais aussi enseignante en santé reproductive en Jamaïque[2]. Elle édite également divers articles sur la femme au travail, la femme arabe, les femmes rurales et le planning familial en anglais, français et arabe[2].
Fonctions politiques
Elle est élue membre de la Chambre des députés[1] en 1999. En 2003, Agrebi devient l'une des cinq femmes élues à la Commission de l'Union africaine (UA) à l'occasion de la deuxième assemblée générale tenue à Maputo (Mozambique), poste auquel elle renonce[1]. Membre du Conseil économique, social et culturel de l'UA, elle y représente l'Afrique du Nord. Elle siège également au Parlement panafricain pour représenter la Tunisie[3].
Membre du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique au pouvoir[4], Agrebi est aussi conseillère municipale de l'Ariana[1] et membre d'autres organismes : vice-présidente de l'African Women's Development and Communication Network et de l'Organisation internationale de la famille, présidente de l'Organisation tunisienne des mères (OTM)[5] et membre de Femmes Afrique Solidarité[3].
Parcours post-révolutionnaire
Le 21 janvier 2011, suite à la révolution tunisienne, elle est destituée de ses fonctions à la tête de l'OTM[6] et placée en résidence surveillée[7]. Le 25 juin, elle obtient auprès du tribunal de première instance de Tunis la nomination d'un administrateur judiciaire à la tête de l'OTM[7].
Le 2 août, le ministère de l'Intérieur annonce qu'elle a pu quitter le pays pour la France le 30 juillet en indiquant « qu'aucune décision de justice n'interdisait son départ »[8]. Agrebi se justifie le lendemain dans une interview accordée à Al Chourouk où elle dément les accusations lancées contre elle[9]. Un mandat d'arrêt international est émis à son encontre le 15 août suite à une plainte pour corruption au sein de l'OTM.
Références
- (fr) Francis Kpatindé, « L'équipe de Konaré », Jeune Afrique, 7 septembre 2003
- (fr)[PDF] Biographie de Saïda Agrebi (Femmes au service de l'Union africaine)
- (en) Conseil d'administration de Femmes Afrique Solidarité
- (fr) « Liste des membres du comité central du RCD », Tunis Afrique Presse, 2 août 2008
- (fr) « Redoubler d'efforts et faire preuve d'adhésion active aux choix nationaux », La Presse de Tunisie, 13 août 2007
- (fr) Zohra Abid, « Tunisie. L'Atm après Saïda Agrebi », Kapitalis, 17 février 2011
- (fr) « Tunisie. Au secours, Saïda Agrebi est de retour ! », Kapitalis, 27 juin 2011
- (fr) Imed Bahri, « Tunisie. À propos de la « fuite » de Saïda Agrebi », Kapitalis, 3 août 2011
- (fr) « Saïda Agrebi : « je ne me suis pas évadée et je n'ai pas peur de la justice, parce que je suis propre » », Business News, 3 août 2011
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Saida Agrebi » (voir la liste des auteurs)
Catégories :- Personnalité du Rassemblement constitutionnel démocratique
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