Sardiges

Mézilhac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et la région Rhône-Alpes.

Ses habitants sont les Mézilhacois(es).

Géographie

Mézilhac Village se situe au pied de la colline du "Moutas", avec un point culminant à 1 160 mètres.

On y trouve une table d'orientation d'où l'on peut apercevoir par temps clair la chaîne des Alpes et le Mont Blanc, ainsi que le Mont Gerbier de Jonc et le Mont Mézenc. La départementale 122 rejoint Privas au sud par le col des 4 Vios, le col de la Fayolle, le col de l'Escrinet, au nord rejoint Marcols-les-eaux et Saint-Pierreville.

La fête de la myrtille a lieu le premier samedi d'aout. On y trouve un monument érigé à la mémoire des 20 passagers ayant péri dans l’accident aérien du 21 janvier au suc du paradou 1971 (voir photos ci-dessous).

Monument dédié au crash d'un avion.

Vue rapprochée

Vue de côté

Mézilhac Le Col battu par les vents, en particulier la bise qui devient la Burle par temps de neige.

l’Hôtel des Cévennes se situe à l’intersection de la route départementale D578 qui rejoignent Aubenas, Antraigues-sur-Volane au sud et Le Cheylard, Lamastre au nord. La D122 rejoint Lachamp-Raphaël, « plus haut village d’Ardèche» à 1 350 mètres, le Mont Gerbier de Jonc et Sainte Eulalie

Lieu-dit

Sardiges 

Sardiges se situe à environ 750 mètres d'altitude, en contrebas de Mézilhac. L'église du XVII^e siècle construite en 1846 avec son clocher peigne. Trois ruisseaux la traversent (le ruisseau de Rabeyrieu avec comme affluent le ruisseau de la coste, le ruisseau d'Arnaudés affluent du ruisseau du Meynis, et le ruisseau de Fond Martin). Ces trois ruisseaux rejoignent le ruisseau de Sardiges qui se jette plus bas dans la rivière de la Dorne. Jusqu'à la fin des années 1950, l'existence d'une école élémentaire publique et une école élémentaire privée était nécessaire pour accueillir les enfants . On y trouve une église du XVII^e siècle.

Histoire

Dans les temps anciens, les habitants, essentiellement cultivateurs, vivaient en presque totale autarcie. Ils récoltaient le blé à la faucille sur les champs en terrasse, puis transportaient les gerbes sur leur dos sur des centaines de mètres par des chemins escarpés "caladés" (pierres formant une voie de type romaine) nombreuses sur le secteur.

Ces gerbes étaient transportées sur les épaules des paysans sur un coussin maintenu par une lanière de cuir au niveau du front (nommé en patois local "coulassou"), afin de l'amener au lieu de battage ("aïre") où le grain était extrait avec un fléau (en patois local "escoussou").

Le grain était moulu au moulin local, dont la pierre était entraînée par l'eau amenée par un caniveau depuis le torrent(en patois local "biaou"). La pâte était pétrie à la main dans un pétrin (en patois local "mail"), puis cuite dans un four "banal" à tour de rôle par les habitants tous les 15 jours ou tous les mois selon la saison.

Il existe encore un four de ce type, remis en état par les habitants actuels du lieu-dit en juin 2008, en parfait état à l'adret de Sardiges.

Le four banal de Sardiges.

Vue haute.

Vue de dos.

Vue intérieure.

Administration

Démographie

Lieux et monuments

Les ailes brisés : monument érigé en hommage aux victimes civiles du commissariat à l'énergie atomique et militaires ,de l'accident aérien du 21 janvier 1971.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• Communes de l'Ardèche

Liens externes

• Mézilhac sur le site de l'Institut géographique national

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