- Sainte-Anne de Bellevue
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Sainte-Anne-de-Bellevue
Pour les articles homonymes, voir Sainte-Anne.Sainte-Anne-de-Bellevue
Image des écluses du Canal de Sainte-Anne-de-Bellevue provenant du Monde illustré de 1894Administration Pays Canada Province Québec Statut municipal Ville Constitution 1er janvier 2006 Maire
Mandat en coursBill Tierney
2005 - 2009Démographie Population 5 379 hab. (2007) Densité 353,1 hab./km2 Gentilé Annabellevois, oise Langue(s) officielle(s) Français, Anglais Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. m — maxi. m Superficie 15 11 km2 Fuseau horaire EST ( UTC-5 ) Indicatif +1 514 Code géographique 66117 Sainte-Anne-de-Bellevue est une ville située à l'extrémité ouest de l'agglomération de Montréal.
Sommaire
Histoire
Le secteur qui correspond à la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue porte à la fois le nom algonquin Tiotenactokte (Ici sont les derniers encampements) et le nom iroquois Skanawetsy (eaux vives) lorsque les premiers européens y débarquent au XVIIe siècle. Les autochtones empruntent ce chemin pour le commerce des fourrures, mais ils profitent aussi de la faune et de la flore du territoire.
Les Sulpiciens deviennent propriétaires de ce territoire, un attrayant lieu de traite, qu'ils nomment Haut de l'Isle (ou Bout de l'Isle). Ils concèdent les premières terres de la mission, appelée Mission Saint-Louis à des nobles et des militaires pour assurer la protection contre les attaques iroquoises. La Mission est découpée en fiefs entre 1672 et 1680 parmi lesquels le fief Bellevue, arrêt obligé à cause des rapides entre l'île Perrot et la rive.
Après la signature de la Grande Paix en 1701, l'établissement se consolide. Une chapelle votive dédiée à Sainte-Anne est achevée en 1711. En 1714, la Mission Saint-Louis est renommée Sainte-Anne. Elle forme le dernier arrêt des traiteurs avant les périlleuses forêts de l'ouest.
Parallèlement, les premières marques d'implantation villageoises sont réalisées dans la paroisse Sainte-Anne-du-Bout-de-l'Île, sur les berges à proximité des rapides et autour de l'église.
Des intérêts privés érigent une première écluse en 1816 dans la partie est du chenal de Vaudreuil pour en faciliter le commerce. Des commerçants de la région signent une pétition en faveur de la construction d'une écluse publique. Cette seconde écluse est inaugurée en 1843. Elle accroît le transport des marchandises et des plaisanciers par bateau-vapeur, de même que l'accessibilité et l'importance du quartier. En 1845, le Village de Sainte-Anne-du-Bout-de-l'Île, peuplé d'agriculteurs et de navigateurs, devient municipalité civile et ses limites s'étendent sur un mille sur les rives de la rivière des Outaouais et sur un demi-mile de profondeur dans les terres.
Dans la deuxième moitié du 19e siècle, le développement du chemin de fer et du transport maritime entraînent la construction de bâtiments de plus grande échelle, en brique, pierre ou stuc dans l'est de la municipalité. Le paysage économique se transforme par la construction du pont du Grand Tronc à Sainte-Anne en 1855, entreprise de sciage. À cette époque, la Maison de la Baie d'Hudson occupe une ancienne propriété de la Compagnie du Nord-Ouest, et s'en sert pour le commerce et l'entreposage de fourrures.
Pour répondre aux besoins de la population, la petite chapelle de la paroisse est agrandie jusqu'à ce qu'une nouvelle église Sainte-Anne soit érigée juste à côté en 1850.
Sainte-Anne-de-Bellevue est constituée en ville en 1895, et compte désormais ses propres règlements municipaux. À partir des années 1910, d'importants travaux d'urbanisation et de services publics (poste de pompier, hôtel de ville) sont réalisés. Dans cette foulée, les bâtiments qui signent l'identité visuelle du secteur apparaissent: l'école d'agriculture de l'Université McGill nommée Campus MacDonald, l'Hôpital Sainte-Anne des anciens combattants de la Première Guerre mondiale et le magasin D'Aoust.
Origine du nom
La dénomination rappellerait, suivant Hormisdas Magnan, en premier lieu, l'intervention de la mère de Marie qui a sauvé, en 1712, d'une violente tempête de neige le sulpicien René-Charles de Breslay (1658-1735), curé de l'endroit de 1703 à 1719.
Le nom Bellevue évoque l'arrière-fief de Bellevue, concédé à Louis de Berthé, sieur de Chailly et à son frère Gabriel, sieur de La Joubardière en 1672.
Éducation
C'est le lieu du campus MacDonald de l'Université McGill et du Collège John Abbott, deux des plus grands établissements d'études supérieurs anglophones du Québec.
On y trouve également l'Observatoire radar J.S. Marshall, opéré par McGill, et son radar météorologique qui dessert la région de l'agglomération de Montréal.
Géographie
Géographie physique
Le campus MacDonald inclut 2 km2 de terres agricoles, isolant la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue de l'étalement de banlieue de sa voisine, la ville de Baie-D'Urfé.
Sainte-Anne-de-Bellevue est située au confluent du lac des Deux-Montagnes et du lac Saint-Louis.
On y retrouve le Canal de Sainte-Anne-de-Bellevue, administré par Parcs Canada ainsi que l'Arboretum Morgan.
Géographie humaine
Une rue commerciale importante est la rue Sainte-Anne. C'est aussi là qu'on retrouve le site historique des écluses.
Municipalités limitrophes
Sources
- Répertoire des municipalités du Québec
- Commission de toponymie du Québec
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
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