- Saint-maurice-l'exil
-
Saint-Maurice-l'Exil
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice.Saint-Maurice-l'Exil Pays France Région Rhône-Alpes Département Isère Arrondissement Arrondissement de Vienne Canton Canton de Roussillon Code Insee 38425 Code postal 38550 Maire
Mandat en coursFrancis Charvet
2001-2008Intercommunalité Communauté de communes du Pays Roussillonnais Latitude
Longitude45° 24' Nord
4° 47' EstAltitude - (mini) – - (maxi) Superficie 12,82 km² Population sans
doubles comptes5 218 hab.
(1999)Densité 430 hab./km² Saint-Maurice-l'Exil est une commune française, située dans le département de l'Isère et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Histoire
L'histoire de St Maurice remonte aux premiers siècles de notre ère. Sur l'emplacement de la centrale nucléaire de Saint-Alban, des archéologues ont découvert des objets datant du premier siècle avant JC et d'autres objets datant du premier siècle après JC. On a aussi retrouvé une villa romaine la villa Severiaco (villa de Sévère) qui donna son nom à Sivert qui devint ensuite Givret.
D'où vient le nom de St Maurice l'Exil ?
Il est nécessaire de préciser que l'origine du nom de St Maurice l'exil reste assez controversée. En effet de nombreux textes attestent qu'il a existé, depuis des siècles anciens, deux paroisses bien distinctes, celle d'abord de St-Genès-de-l'Exil, qui possédait sa propre église, et la paroisse de St-Maurice-de-l'Exil, qui devint par la suite St-Maurice-l'Exil. La disparition de St-Genès-de-l'Exil, semble être située vers le XIe siècle, car des références, telles que le cartulaire de St André le Bas, de Vienne, cite, en 1055, Ecclésia Sti Genesii de Exilio, alors que plus tard, un cartulaire de Bonnevaux, cite St Maurice de l'Exil.
L'origine elle-même du nom St-MAURICE-DE-L'EXIL, reste assez controversée, car de nombreux historiens et écrivains déclinent chacun leurs hypothèses. Citons l'Abbé Granger, qui tend à croire, dans un premier temps, que "de l'exil" n'est qu'une corruption de celui de "l'eisili", qu'on retrouve dans une charte de l'Abbaye de Bonnevaux, datant de 1161, et il en déduit naturellement le nom "des îles", finira par apporter des preuves contradictoires, car il retrouvera par la suite, dans un cartulaire de St André le Bas, le nom de St Maurice de l'Exil, et celui-ci datait de 1055.
Une seconde hypothèse fut émise, par Mr Dugas, dans son livre sur la commune de St Maurice l'Exil, (en 1923 ), qui expliquait que l'origine pouvait venir du mot latin Exsilio aquarum (jaillissement des eaux ), et fondait son hypothèse sur le fait, que dans la plaine située au nord est de St Maurice, on trouve le lieu-dit Sangenay. Cette origine, semblerait être liée au passage dans notre région des celtes, donc une origine assez ancienne.
La particule "de l'exil", a trouvé une troisième hypothèse, en la personne d'Ulysse Chevalier, qui explique que le lieu aurait pu être une terre d'exil, d'un personnage romain, mis en "exil" de la vie romaine et qui aurait fondé le territoire de cette commune . Il faut expliquer parallèlement, que la ville de Vienne fut la terre d'exil de nombreux personnages, mis en disgrâce de la vie romaine (Arthélaüs, fils d'Hérode le grand, entre 10 et 15 après JC, et de retour en grâce en 39, aurait pu être l'un des fondateurs des premières constructions dans notre territoire)
L'origine de "l'Exil" reste donc assez incertaine, mais la séparation entre les deux paroisses, demeure quant à elle bien distincte. D'abord, communes proches, Saint-Genès disparaîtra vers le XIe siècle, alors que Saint-Maurice existera toujours, d'abord sous le patronyme de "de l'Exil", puis "l'Exil"
Historique
Dès le Ve siècle, le territoire de St Maurice est dépendant des seigneurs de Roussillon. En 1275, un testament de Guillaume de Roussillon (ville principale actuelle du canton de Roussillon) parle de St-Genès et de St-Maurice-l'Exil, ce qui prouve que ces deux communes avaient bel et bien existé. Ce Sire Guillaume de Roussillon mourut au cours de la huitième croisade ainsi que quelques Samaritains qui étaient parti avec lui. Dans les chartes des seigneurs de Roussillon est mentionné au XIe siècle le nom de « Givret » (château que des seigneurs firent élever en 1250) qui s'écrit actuellement Givray et qui est un quartier de St Maurice l'Exil.
Guillaume de Roussillon n'a absolument pas participé à la 8e croisade. Cette croisade a été close le 25 août 1270 avec la mort de saint Louis à Tunis. Par contre il était accompagné de son fils Philippe III le Hardi qui dès son retour en mars 1271 à Paris envisagera de confier une mission spécifique pour la Terre Sainte à un homme digne de confiance. Cet homme sera pour tout un tas de bonnes raisons Guillaume de Roussillon. Le Concile de Lyon de 1274 sous la présence du nouveau Pape, entérina cette petite expédition en Terre Sainte qui n'est en aucun cas une croisade, plus personne n'y croit. Guillaume de Roussillon dont la famille était une des plus puissantes dans le Lyonnais avec celle du Forez accepta bien qu'il est l'aîné et qu'il a charge de famille. Il va mettre un an pour ranger ses affaires, faire un testament et embarquer à Aigues-Mortes courant octobre 1275. Il arrive à Saint-Jean-d'Acre en décembre où il est accueilli par Guillaume de Beaujeu, Grand Maître des Templiers. Voilà la vraie histoire, il disparaît fin 1277...
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 2014 Francis Charvet - - Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2568 3433 3735 4070 5218 5 515 Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
La Mairie Personnalités liées à la commune
Saint Pierre II de Tarentaise
Voir aussi
Liens externes
- Portail de l’Isère
Catégorie : Commune de l'Isère
Wikimedia Foundation. 2010.