- Saint-Liboire
-
Saint-Liboire Administration Pays Canada Province Québec Région Montérégie Comté ou équivalent Les Maskoutains Statut municipal Municipalité Constitution 1856 Maire
Mandat en coursDenis Chabot
2009-2013Site Web Site officiel Démographie Population 2 895 hab. (2006) Densité 39,8 hab./km2 Gentilé Liboirois, Liboiroise Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 72,74 km2 Code géographique 54072 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Saint-Liboire (aussi accepté: St-Liboire, anciennement: Saint-Liboire-de-Bagot[1]) est une municipalité du Québec située dans la MRC des Maskoutains en Montérégie[2].
Sommaire
Toponyme
Bien que le nom puisse faire référence à Liboire du Mans, il « honore le souvenir de l'abbé Liboire-Henri Girouard (1798-1876), curé de Saint-Hugues (1830-1834), de Marieville (1834-1852) et de Saint-Simon-de-Bagot (1852-1876), qui participe activement à la fondation de la paroisse »[3].
Histoire
Avant la fondation de Saint-Liboire, le territoire actuel du village est inclut dans la Seigneurie de Ramezay accordée à Claude de Ramezay vers 1710.
Le village est fondé en 1857 dans le but d'offrir de nouvelles terres agricoles à défricher et à exploiter aux colons catholiques issus de la région de Saint-Hyacinthe.
Il devient le chef-lieu du Comté de Bagot, ce qui en fait le village où les assemblées politiques du comté ont lieu.
De plus, deux instances judiciaires ont subsisté parallèlement pendant la décennie 1870 à Saint-Liboire. Ces instances sont la Cour de Circuit et la Cour de Magistrat pour le comté de Bagot.
Au fil des années, le village est peuplé de gens se disant "nationalistes canadiens français" dans les premières décennies du vingtième siècle à travers les écrits d'intellectuels canadiens français comme Henri Bourassa.
Puis, ils deviendront, entre les années 1930 et 1960, "autonomistes et anti-communistes" sous l'influence de Maurice Duplessis, alors à la tête du gouvernement de la province de Québec.
Ils resteront d'ailleurs fidèles à l'Union nationale même après la mort du chef charismatique et malgré certaines irrégularités dans le déroulement de la campagne électorale de 1960 dans le comté de Bagot envers le candidat libéral.
Le village s'est ensuite majoritairement identifié aux référendums de 1980 et de 1995 en faveur de l'indépendance du Québec.
Démographie
Le recensement de 2006 y dénombre 2 895 habitants[4].
Population
Tendance de la population [5]
Recensement Population Changement (%) 2006 2 895 2,3% 2001 2 829 9,1% 1996 2 594 13,4% 1991 2 287 – Langue
Langue maternelle (2006)
Langue Population Pct (%) Français seulement 2 870 98,46% Anglais seulement 15 0,51% Français et Anglais 0 0,00% Autres langues 30 1,03% Suggestion de lecture
Les historiens seront intéressés par la lecture du livre Centenaire de Saint-Liboire, 20-24 juin 1957 : album-souvenir, 1857-1957 de Dollard Boucher et Armand Laliberté. Le livre est disponible à la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec.
Le livre fait une synthèse de l'histoire du village, du fonctionnement de son système scolaire, municipal et de comté. Par le biais de publicités d'époque, il est facile de connaître certains services et métiers présents dans le village en 1957.
L'ouvrage n'est pas entièrement neutre puisque les auteurs se permettent des jugements de valeurs typiques de l'époque (Voir la Grande Noirceur) et se basent parfois sur certains récits oraux de villageois.
Municipalités limitrophes
Références
- Église Saint-Liboire, Saint-Liboire-de-Bagot
- Répertoire des municipalités - Saint-Liboire » sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire. Consulté le 21 mars 2011. Gouvernement du Québec, «
- Toponymie : Saint-Liboire
- Recensement 2006 : Saint-Liboire
- Statistique Canada: Recensements de 1996, 2001 et 2006
Liens externes
Wikimedia Foundation. 2010.