- Saint-Christol-lès-Alès
-
Saint-Christol-lès-Alès Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Arrondissement d'Alès Canton canton d'Alès-Ouest Code commune 30243 Code postal 30380 Maire
Mandat en coursPhilippe Roux
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Alès Démographie Population 6 544 hab. (2008) Densité 323 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 103 m — maxi. 391 m Superficie 20,25 km2 Saint-Christol-lès-Alès ou Saint-Christol-lez-Alès est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Les habitants de Saint-Christol sont les Saint-Christolens et Saint-Christolennes.
Sommaire
Géographie
Point culminant : Serre d'Avène (387 m). Autres sommets : Serre de la Cabane (289 m et ses pylônes électriques), Six-Sours (342 m) et Lauzière (357 m).
Cours d'eau : Le Gardon d'Alès, l'Alzon et son affluent le Respéchas, le Faverol et le Carriol.
La commune de Saint-Christol-lez-Alès est entourée des communes d'Alès, Saint-Jean-du-Pin, Bagard, Ribaute-les-Tavernes, Vézénobres et Saint-Hilaire-de-Brethmas.
Cette commune a connu lors de l'été 2003 un record de chaleur jamais enregistré en France métropolitaine avec 44,1 °C; record qu'elle partage avec Conqueyrac, ville de 122 âmes du Gard[1].
Histoire
Les différentes appellations de la commune
- 1264 : Sancti-Christofori.
- 1345 : Sancto-Christoforo.
- 1346 : Saint-Christofle près d'Alest.
- 1435 : Saint-Christofle.
- 1598 : Saint-Christol.
- (Période révolutionnaire) : Auxon.
- (Période révolutionnaire) : Pont-d'Auzon.
Actuellement : Saint Christol lez Alès ou Saint Christol lès Alès.
Groupé autour de son église du XIe siècle et de son château qui forment un seul ensemble, hélas mis à mal par les modifications architecturales du XIXe siècle, le petit bourg viticole de Saint Christol lez Alès conserve peu de traces de sa puissance et de son prestige passés.
Le village dont le patron est saint Christophe, dont la statue veille encore au fronton de la cave coopérative, réputée pour ses vins de coteaux, naquit au XIIe siècle de l’une des premières fondations en bas Languedoc de l’ordre souverain, militaire et hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, de Rhodes et de Malte. Promus au rang de commanderie, celle-ci devait rayonner pendant près de sept siècles jusqu’à la dissolution de l’ordre en France par la Révolution.Créé en 1263 par Martinus Thomas qui posa la première pierre, et le nom de Sancti-Christofori fut donné par le père qui était le duc des environs à qui le roi avait donné les terres.
Guerre des Cévennes
Au début de la Réforme vers 1560, destruction dans le quartier de Vermeil de l'église de Saint-Pierre de Vermeil.
Les lieux eurent à souffrir des troubles de la Réforme : ainsi, en 1575, la ville de Sommières, protestante, ayant été assiégée par le maréchal de DAMVILLE, le duc d’Uzès envoya au secours des Sommièrois le commandeur de Saint-Christol et le baron de Combas. Mais leur intention se solda par un échec et ils se retirèrent. L’édit de Nantes apporta son apaisement, mais lors de la reprise par Louis XIII des places de sûreté pro-protestantes, le feu des troubles se ralluma. Les protestants de Montpellier ayant alors reconnu pour leur chef le duc de ROHAN, celui-ci, en 1622, aurait bien voulu atteindre l’évêque Pierre FENOUILLET, retiré dans le château de Montferrand.
Mais la place était bien défendue et Rohan, souhaitant limiter de telles possibilités de résistance, ordonna la destruction de toutes les fortifications des environs : ainsi à Saint-Christol furent démantelés les château et la commanderie. On ne tarda pas, toutefois, à la les reconstruire.
En octobre 1685, mois de la révolution, plusieurs protestants Saint-Christolains prononcèrent leur abjuration. Là comme ailleurs, c’est au début qu’elles ont été les plus nombreuses.
Le 5 octobre 1685, destruction du temple de Rouret. Il était bâti sur une parcelle de 2 ares et 10 centiares à la section A numéro 1160 du plan cadastral, Avant 1949, ses ruines étaient encore visibles, ses anciens propriétaires étaient Jean Pierre Gascuel puis monsieur Bouvier époux Cabot.24 décembre 1702, bataille du Mas Cauvy (nommée également bataille du mas de Cauvi - du mas Rouge). Jean Cavailler, natif de Ribaute les Tavernes, avec ses Camisards, met en fuite la bourgeoisie d'Alès qui trouve refuge, une partie dans le château de Montmoirac, l'autre au château de Saint-Christol.
Avant 1800
- Sur la carte de 1703, le géographe royal Nicolas Fer, relève seulement 3 hameaux Montèze, Montmoiras et Vermel mais celle de Jean Cavalier Dagde en relève 4 Montèze, Monmoirac, Vermeil et Saint Cristol.
- La carte de Cassini, la plus complète mentionne :
Astris, Ayroles, Boujac, Constan, Frigoulet, la Maitairie de l'Holm, Le Jardin Nouvel, Le mas Rouge, Les Clauzels, Montagnac, Monteirargues, Montèze, Montmoirac, Roulet, Saijt Christol, Saint Martin d'Arènes, Valés, Vals, Vermeils, Vermillet, Vignal.
Sur cette dernière le Carriol porte le nom de valat de Fontvive, le Féverol se nomme le valat de Jérusalem, l'Alzon est tracé mais ne porte pas de nom.
Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[2]) 1793 1846 1901 1926 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 726 1 260 1 397 1 433 1580 2 025 2 595 3 304 3 970 4 973 5 492 6 390 6 544 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1967 mars1983 Fernand Balez PCF Conseiller général du Canton d'Alès-Ouest (1973-1998) mars 1983 mars 2008 Jean Sirvin PS mars 2008 mars 2014 Philippe Roux SE Toutes les données ne sont pas encore connues. Lieux et monuments
Bâtiments et lieux publics remarquables
La Pyramide : Monument, érigé en 1777 à l'initiative Monseigneur de Beauteville, évêque d'Alès. Cet obélisque de pierre commémore la modification des voies abruptes reliant Montpellier (voir RN 110 actuelle), Alès et Anduze en chemins carrossables. Il aurait remplacé une borne indicatrice gallo-romaine.
Bâtiments religieux
- L'église : Reconstruite en 1842 sur les ruines d'une église incendiée en 1702 par les camisards.
- Le temple : Inauguré le 7 janvier 1849.
- Le prieuré de Saint-Pierre de Vermeil construit au XVIIIe siècle fut utilisé comme église avant d'être partiellement détruit par les protestants à la fin du XVIIe siècle. À l'heure actuelle, le bâtiment n'a plus de destination religieuse.
Musées
- Musée du Scribe.
- Un univers sur l'écriture à découvrir.
Tous les supports d'écriture utilisés depuis 3000 ans Avant J.-C., des collections uniques d'encriers, de plumes et de porte-plume. Reconstitution d'une salle de classe des années 1920. Tous les renseignements : Site Web du musée
Autres
- Le château de Montmoirac : château fort du XIIe siècle.
- Le château d'Arènes : possédé au XIIIe siècle par les Barral d'Arènes, reconstruit au XIVe siècle, il faisait partie de la paroisse de Saint-Martin d'Arènes dont le seigneur, François de Soussan, fut l'un des gouverneurs de la ville d'Alès. Il devint la propriété de François de Cambis (de la famille du Baron d'Alais) le 1er octobre 1564.
- Le château de Saint-Christol : le 24 décembre 1702, il abrita une partie de la bourgeoisie d'Alès, mise en fuite par Jean Cavalier et ses Camisards, au mas Cauvy.
- Le pont d'Arènes : Construit au XIVe siècle.
Jumelage
Saint-Christol-lès-Alès est jumelé avec Stilton (Angleterre).
Enseignement supérieur et recherche
- Station de recherche INRA / CNRS : Pathologie comparée du Département Santé des plantes et environnement. Implanté depuis 1966 sur Saint-Christol-lès-Alès et Montpellier, le Laboratoire de Pathologie Comparée concentre aujourd'hui ses activités de recherche sur la thématique « insecte », notamment les « interactions avec les agents pathogènes » et les applications biotechnologiques qui en découlent.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Mairie de Saint-Christol-lès-Alès
- École élémentaire Marignac - Hameau de Montèze à Saint-Christol-Lez-Alès
- Saint-Christol-lès-Alès sur le site de l'Institut géographique national
Catégorie :- Commune du Gard
Wikimedia Foundation. 2010.