- Saint-Bonnet-des-Quarts
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Saint-Bonnet-des-Quarts Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Roanne Canton La Pacaudière Code commune 42203 Code postal 42310 Maire
Mandat en coursColette Remy Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Pacaudière Démographie Population 333 hab. (2007) Densité 10 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 395 m — maxi. 966 m Superficie 32,45 km2 Saint-Bonnet-des-Quarts est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Saint-Bonnet-des-Quarts est une commune du Roannais située au pied des monts de la Madeleine.
Histoire
Les premières archives sur lesquelles on peut fonder un historique fiable de Saint-Bonnet remontent au XIIIe siècle siècle. Vers 1260, le chevalier Arnaud Viel (ou vieux) avoue au Comte de Forez, entre autres, "les biens de Saint-Bonnet qui appartenaient auparavant à Dame Alice de la Murette"(chartes du Forez, n°275). Ces biens se transmettront à la famille Viel jusqu'en 1449.
A cette date, Philibert de L'Espinasse "achete pour 500 ecus d'or, à Jeanne Viel de St.Bonnet des Quarts, la seigneurie de ce nom". En 1585, la seigneurie passe, grâce à un mariage, dans la famille Dumayne.
En 1732, elle est le fief de Hubert, vicomte d'Aubusson, seigneur du duché de Roannais. À la revolution, selon l'almanach du Lyonnais, le village et le territoire de St.Bonnet dépendent de quatre seigneurs : le duc d'Harcour, le marquis de Vichy, le marquis de Levis-Mirepoix et le prieur d'Ambierle.
Saint-Bonnet appartenait alors à 3 provinces : le Lyonnais, le Forez et le Bourbonnais. En 1793, la commune comptait 1 250 âmes.
Le nom de la commune
En 1280, le village s'appelle Sanctus Bonitus de Carris. Contrairement a ce qu'a ecrit a la fin du XIXe siècle, carris ne peut venir du celtique car, "pierre", mais du latin quadrum, "carré" et qui, en toponymie, designe des coins écartes, des hameaux. La paroisse de Saint-Bonnet-des-Quarts a donc été constituée au Moyen Âge par la réunion de hameaux qui existaient déjà.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Colette Remy Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 340 423 369 332 366 364 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église
L'église, dans son architecture actuelle, date de 1834.
Elle a intégré l'église primitive, romane du (XIIe siècle) qui est devenue la chapelle est du transept. On a découvert dans le chœur de cette chapelle de très belles fresques du XIIIe siècle classées à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Leur restauration a été achevée en 2002 grâce à l'action de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine communal.
Le cul de four présente un Christ en majesté dans une mandorle, entouré des 4 évangélistes. Cet ensemble constitue, pour le département de la Loire l'un des rares témoins de la représentation du Christ tel qu'il apparaît dans l'art du Moyen Âge.
Dans les intrados des 3 fenêtres, figuraient des représentations de saints; malheureusement, elles ont pratiquement disparu, sauf un magnifique saint Philippe dans la fenêtre centrale.
Dans cette chapelle se trouve une statue en bois polychrome de St Bonnet (XVIIIe siècle) Au fond de l'église se trouve un groupe sculpté en bois représentant le baptême du Christ par saint Jean-Baptiste (XIXe siècle).
Dans le clocher de l'église, deux cloches sont classées, datées l'une de 1600 et l'autre de 1650.
La Madone, érigée en 1905
A un quart d'heure de marche du centre du bourg, la madone surplombe le village. Le point de vue sur la plaine de la Loire et sur les monts de la Madeleine récompense l'effort nécessaire pour grimper la côte.
Le clocher du village Gaucher, au Biefs
À la fin du XVe siècle, il semble que le village abritait une petite communauté de moines dépendant du prieuré d'Ambierle. Selon M. Le Bris, un pape concéda des indulgences pour la réparation d'une chapelle déjà ancienne.
En 1595, fut constituée officiellement la Communauté familiale agricole de St Jacques des Biefs entre les familles Jacquet, Pinet et Barret. L'ancêtre des Jacquet, Antoine, était surnommé Gaucher, d'où le nom du village. Cette communauté, qui dura jusqu'en 1777, fit construire, sur les ruines de l'ancienne chapelle, une église et un clocher attenant en 1757.
L'église fut incendiée en 1792 par les Révolutionnaires. Quant au clocher, toujours debout, il menace ruine et sa restauration devient urgente. Il serait dommage que ce témoin de notre patrimoine local disparaisse
Patrimoine communal
Le lavoir municipal
Dans le creux de la vallée de la Teysonne, le lavoir, rénové en 2005, offre un cadre verdoyant et frais. Construit au bas du bourg, en 1898, il a été fonctionnel jusque dans les années 1950, date de l'apparition des premières machines à laver à St Bonnet.
Le cloceton de Chez Seroux
Le clocheton de Chez Seroux est un exemple de petit clocher qui n'avait pas de vocation religieuse. Il servait autrefois à prévenir de l'arrivée des orages et aussi à appeler les habitants du voisinage en cas d'incendie. Il a été érigé en 1825 ou 1826; la cloche est datée de 1826.
Le megalithe des Allemagnes
Le megalithe des Allemagnes est un bloc de granit taillé de 3,30 mètres de longueur, gravé d'une croix à une extrémité. Ce pourrait être un menhir témoignant de la présence celte dans la région. Découvert sur les pentes de la Pierre du Charbonnier, il est, actuellement, couché en travers du ruisseau de Malgoutte et est dénommé, pour une obscure raison, Pont de l'Ours.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Loire
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