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SO.95 Corse
SO.95 Corse Rôle Avion de transport léger et de liaison Constructeur SNCASO Équipage 2 pilotes Premier vol juillet 1947 Dimensions Longueur 12,32 m Envergure 18,01 m Hauteur 4,30 m Aire des ailes 36,60 m2 Masse et capacité d'emport Max. à vide 4,03 t Max. au décollage 5,61 t Passagers 13 Motorisation Moteurs 2 moteurs à pistons Renault 12 S-02-201 Puissance unitaire 580 ch Performances Vitesse de croisière maximale 350 km/h Autonomie 1 300 km modifier Le SO.95 est un avion de transport léger et de liaison civil de conception française.
Sommaire
Conception
Le programme du SO.90, prototype du SO.95, commence au début des années 1940, sous la direction de Maurice Hurel. Sous l'occupation, le programme se poursuit avec l'accord de la commission d'armistice sous réserve qu'aucun essai en vol ne soit effectué, afin d'empêcher d'éventuelles évasions. Les essais de roulage se déroulent sur l'aérodrome de Cannes - Mandelieu[1].
Cependant, le 16 août 1943, le commandant Maurice Hurel brave cet interdit s'envolant pour un premier vol à haut risque, avec huit passagers en direction de Philippeville (Algérie). L'appareil effectue quelques essais sur place avant de revenir en France le 16 décembre 1944[1].
De cet appareil naît alors la version dérivée SO.93 qui effectue son premier vol au Bourget le 17 août 1945 aux mains de Fernand Lefèbvre[1]. Il ne fut produit qu'à un seul exemplaire[2]. Celui-ci est emmené par bateau en Argentine en vue d'un éventuel marché à l'exportation bien que l'avion ne soit pas produit en série. Le 27 juillet 1946, une démonstration est effectuée avec le pilote d'essais Fernand Lefèbvre aux commandes accompagné du mécanicien navigant Georges Sixdenier. Mais soudainement, en pleine évolution, l'une des ailes de détache de l'appareil entraînant l'équipage dans la mort[1].
Le SO.94 qui est aussi un appareil de développement, effectue son premier vol le 6 mars 1947[3]. Il est alors en compétition avec le SNCAC NC 701 Siebel et le Dassault MD 315 Flamant pour un marché visant l'équipement de l'armée de l'air et la marine nationale, marché qu'il perdra au profit de ce dernier[4].
Ce n'est que le 17 juillet 1947, que l'appareil de série SO.95 effectue son premier vol[5]. Cet appareil est construit à une soixantaine d'exemplaire[6] dont 45 pour l'aviation navale française[1]. Deux appareils sont par ailleurs utilisés à partir en 1950 par la compagnie aérienne Air Services pour des liaisons Bombay-Bangalore et Bombay-Delhi[6].
Conception
Le SO.95 est un appareil bimoteur à ailes médianes tout en métal et dont le train d'atterrissage est escamotable[6]. Les moteurs entraînent des hélices tripales.
Version
- SO.90 : Prototype doté de moteurs Béarn 6D-07 de 350 ch pouvant emporter 7 passagers[7].
- SO.93 : Prototype doté de moteurs Argus As.411 de 440 ch pouvant emporter 10 passagers[2].
- SO.94 : Version de développement dotée de moteurs Renault 12S00 de 600 ch pouvant transporter 13 passagers[3].
- SO.95 : Version de série
Notes et références
- ↑ a , b , c , d et e Jacques Nœtinger, Drames et frayeurs aux essais en vol et autres..., Nouvelles Éditions Latines, 2008, 11-12 p. (ISBN 978-2-7233-2073-3)
- ↑ a et b B. Parmentier, « SNCASO SO-93 'Corse' ». Consulté le 03/11/2008
- ↑ a et b B. Parmentier, « SNCASO SO-94 'Corse' I ». Consulté le 03/11/2008
- ↑ Dassault Aviation, « MD 311-312-315 Flamant ». Consulté le 03/11/2008
- ↑ B. Parmentier, « SNCASO SO-95 'Corse' II ». Consulté le 03/11/2008
- ↑ a , b et c Jean-Noël Passieux, « Sud-Ouest SO-95 Corse ». Consulté le 03/11/2008
- ↑ B. Parmentier, « SNCASO SO-90 'Cassiopée' ». Consulté le 03/11/2008
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