- Rue Roquépine
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8e arrtRue Roquépine
Arrondissements 8e arrondissement Quartiers Début Boulevard Malesherbes Fin Rue de Penthièvre et rue Cambacérès Création 1774 Anciens noms Rue Verte Rue Roquépine vue de la rue d'Astorg.La rue Roquépine est une voie du 8e arrondissement de Paris. Elle commence boulevard Malesherbes et se termine rue de Penthièvre et rue Cambacérès.
Sommaire
Histoire
Comme la rue d'Astorg, la rue Roquépine a été ouverte en vertu de lettres patentes du 4 mars 1774[1] sur d'anciens marais appartenant à Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine (1714-1782).
La rue Roquépine a ensuite absorbé la rue Verte, qui correspondait à la portion comprise entre l'actuelle rue Cambacérès et la rue d'Astorg.
Bâtiments remarquables
- no 5 : Église réformée du Saint-Esprit, construite par l'architecte Théodore Ballu (1817-1885), dans un style qui rappelle l'église Notre-Dame-de-Lorette, bâtie par son maître, Louis-Hippolyte Lebas.
- no 14 : Hôtel Davillier, construit en style Louis XIII en brique et pierre pour le banquier Jean-Charles Davillier (1758-1846), gouverneur de la Banque de France en 1836. Siège de la compagnie d’assurances La Mondiale Partenaire.
Bâtiments détruits
- no 4 : Église méthodiste (1862)[2].
Notes et références
- Conseil d'État, cejourd'hui, nous y étant, sur la requête de nos chers et bien-amés Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine, lieutenant général de nos armées, comme ayant des droits considérables de propriété sur un grand terrain contigu aux rues Verte et de la Ville-l'Évêque, appartenant, pour la majeure partie, aux héritiers Belloy, et se portant fort pour eux, Louis-Charles Froment et Marie-Anne-Élisabeth Louvet, sa femme, Charles Lemaître, Jean Toray, François Drouet et Marie-Marthe Louvet, sa femme, et autres copropriétaires de différents terrains contigus auxdites rues, et ayant consenti d'abandonner gratuitement les portions nécessaires à la formation d'icelles, même de contribuer à la dépense du premier pavé et des terrasses, par acte passé devant notaire à Paris le 4 novembre 1773, etc., ordonnons que la rue Verte sera prolongée. Comme aussi, ordonnons qu'il sera ouvert, sur le terrain de la succession de Belloy, une nouvelle rue sous le nom d'Astorg, qui commencera par embranchement à la rue de la Ville-l'Évêque, et qui finira à la continuation de la rue Verte ; voulons que la largeur de ladite rue d'Astorg soit fixée à 30 pieds [...] Donné à Versailles, le 4 mars 1774. » (cité par Félix Lazare, Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, Paris, 1855 ; rééd. Maisonneuve & Larose, 2003, p. 177). « Louis, etc. Par arrêt rendu en notre
- mentionnée en 1910 par Rochegude, Op. cit., p. 27.
Sources
Catégorie :- Rue du 8e arrondissement de Paris
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