- Royal Aircraft Factory FE.2
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Royal Aircraft Factory F.E.2
Royal Aircraft Factory F.E.2 Vue de l'avion Constructeur Royal Aircraft Factory Rôle Chasseur ou Bombardier Premier vol février 1914 Mise en service septembre 1915 Nombre construit 1 939 Équipage 2 (1 pilote + 1 observateur) Motorisation Moteur Beardmore Nombre 1 Type 6 cylindres en ligne refroidis par air Puissance unitaire 160 ch (117,7 kW) Dimensions Envergure 14,55 m Longueur 9,83 m Hauteur 3,85 m Surface alaire 45,90 m2 Masses À vide 935 kg Maximale 1 378 kg Performances Vitesse maximale 147 km/h (Mach 0,12) Plafond 3 353 m Armement Interne 235 kg de bombes Externe trois mitrailleuses Lewis cal. 7,7 mm modifier Le Royal Aircraft Factory F.E.2 était un chasseur biplan britannique de la Première Guerre mondiale. Il pouvait aussi être utilisé comme bombardier. Cet appareil doté d'un moteur propulsif est entré en service à partir de l'automne 1915. Il devait, en compagnie des Airco D.H.2, faire face aux monoplans allemands Fokker qui dominaient alors le ciel.
Le F.E.2 (Farman Experimental 2) fut développé par la Royal Aircraft Factory à partir de son prédécesseur, le F.E.1. En 1913, le design de cet appareil fut complètement modifié et un prototype fut réalisé. Mais en février 1914 celui-ci s'écrasa et fut complètement détruit.
Juste avant le début de la Première Guerre mondiale, le Royal Flying Corps a passé commande des premiers avions de série, et ce malgré le fait que les appareils à moteurs propulsifs étaient alors considérés comme dépassés. Mais les britanniques n'avaient alors pas encore de mitrailleuse synchronisée qui permettait de tirer à travers la trajectoire de l'hélice, contrairement aux monoplans allemands Fokker. Le F.E.2 était un avion biplace et le tireur (qui faisait aussi office d'observateur) était assis à l'avant, devant le pilote, ce qui lui conférait une excellente visibilité. D'abord l'avion fut équipé d'une mitrailleuse Lewis cal. 7,7 mm, plus tard il en reçut une deuxième. Le F.E.2 pouvait également emporter jusqu'à 235 kg de bombes.
La première série de 12 F.E.2a fut rapidement réformée et remplacée par le F.E.2b. Cet appareil était initialement équipé d'un moteur Beardmore en ligne refroidi par eau de 120 ch. (89 kW). Ultérieurement il fut remplacé par un moteur Beardmore de 160 ch. (119 kW). Dans la version de "bombardier nocturne" du "F.E.2c", les places du pilote et de l'observateur étaient inversées.
Le F.E.2b est entré en service à partir de septembre 1915 au sein du Squadron No 6 du RFC. Environ deux tiers des appareils volèrent en tant que chasseurs et un tiers en tant que bombardiers. Le 18 juin 1916, des "F.E.2b" ont réussi à vaincre l'as allemand Max Immelmann durant un combat aérien mais probablement Immelmann ne reçut pas le coup fatal par un tir ennemi mais par l'hélice brisée de son monoplan Fokker. Au total 1939 exemplaires des versions "F.E.2b" et "F.E.2c" furent construits.
Il volèrent en tant que bombardiers diurnes jusqu'en 1917, puis en tant que bombardiers nocturnes jusqu'en août 1918. 16 escadrilles du RFC équipés de F.E.2 étaient stationnées en France et 6 autres étaient affectées à la défense du territoire britannique.
La dernière version, construite à 336 exemplaires, était le F.E.2d. Elle avait un moteur Rolls-Royce Eagle de 250 ch. (186 kW). Cette version était équipée d'une mitrailleuse fixée à l'empennage supérieur et l'observateur devait la manier en étant debout pour pouvoir tirer vers l'arrière, ce qui était plutôt délicat durant un combat aérien… Certains appareils possédaient une mitrailleuse fixe orientée vers l'avant qui pouvait être maniée par le pilote.
A partir de 1917, les F.E.2 commencèrent à avoir de plus en plus de mal à tenir tête aux chasseurs modernes allemands mais ses pilotes l'appréciaient pour sa stabilité remarquable. Manfred von Richthofen fut également grièvement blessé à la tête en juin 1917 alors qu'il se battait contre plusieurs F.E.2.
Le F.E.2 fut également employé dans la lutte anti-sous-marine et il était alors équipé de sacs remplis d'air pour éviter qu'il ne coule trop rapidement en cas d'amerrissage forcé.
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