- Rougnouze
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Ribiers
Ribiers Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Hautes-Alpes Arrondissement Gap Canton Ribiers Code Insee 05118 Code postal 05300 Maire
Mandat en coursRobert Veret
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Ribiers Val de Méouge Latitude
LongitudeAltitude 464 m (mini) – 1 480 m (maxi) Superficie 36,55 km² Population sans
doubles comptes755 hab.
(2006)Densité 20 hab./km² Ribiers est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Géographie
Le village est situé au sud du département des Hautes-Alpes.
Le village est situé entre de nombreux sommets (mont Aiguille, montagne de Hongrie, montagne de la Pierre Impie) et installé au bord de la rivière nommé "le Buëch". On y trouve les villes de Sisteron au sud, Laragne au nord et le village de Mison au nord ouest.
La commune est une des plus étendues (en termes de superficie) de France.
Principaux hameaux et lieux-dits
- L'Adrech
- La Flogère
- Plaugiers
- Franchironnette
- Les Chabanons
- La Marmotte
- Les Autarets
Communes voisines
Économie
Le village comporte quelques entreprises agricoles, une quinzaine d'agriculteurs recensés, une déchèterie et une maison de retraite.
Histoire
L'histoire du village remonte à la période pré-médiévale durant laquelle il fut bâti. Dès les années 900, un château fut construit pour protéger le village, devenu important, des velléités du village de Mison (à portée de vue d'ailleurs). Le château s'agrandit lentement durant deux siècles avant d'être laissé à l'abandon. Dans les années 1000 eut lieu la plus importante bataille entre Ribiers et Le Poët pour une butte, et qui réunit tout au plus une dizaine de chevaliers et une cinquantaine de paysans à pied.
Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède l’église Sainte-Marie, au château de Creissint (près de Clarescombes, à 961 m d’altitude). Cette église et les revenus qui y étaient attachés sont ensuite cédés à l’ordre de Chalais (1193), puis aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem[1].
En 1516, les habitants de Noyers-sur-Jabron et de Ribiers s’opposent à propos du bornage de leurs terres : la dispute dégénère en combat sanglant, qui donne lieu à un procès de longue haleine[2].
Cependant il paya un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale (plus de 40 hommes morts).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 1989 réélu en 2008[3] Robert Veret Sans étiquette Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[4])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 485 481 533 592 637 677 755[5] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Les ruines du château Saint-Étienne, sous le rocher du Turc, consistent en quelques murs écroulés et deux ou trois tours partiellement restaurés[6].
Au centre du vieux village se trouve une vaste place, dégagée dans le tissu urbain du XVIe au XVIIIe siècle[7].
L'église Notre-Dame de Clairecombe, de l’ancienne abbaye chalaisienne de Clairecombe, construite à la fin du XIIe siècle, est actuellement en ruines. Elle avait un chevet plat[8] et un transept (assez rare en Haute-Provence)[9], trois chapelles[10].
L’église paroissiale est un ancien prieuré de l’ordre de Cluny, construite une première fois dans le troisième quart du XIIIe siècle (achevée avant 1279). Elle a conservé de sa construction en style roman son chœur et son portail. La nef de deux travées est voûtée sous croisée d'ogives, de 30 mètres de hauteur[réf. nécessaire]. Les chapelles latérales peu profondes sont toutes construites sur le mur nord[11]. Elle peut accueillir entre 300 et 500 fidèles[réf. nécessaire].
- L'écomusée du village, ayant pour thème la culture de la pomme.
- La place du village, très "vieille France" ; regroupant une fontaine et les terrasses de cafés.
Les ruines du village de Rougnouse
Habité du Moyen-Age et jusqu'aux années 1960, le village de Rougnouse a finalement été déserté, victime de l'exode rural (le dernier berger l'a quitté dans les années 1980). Il est progressivement tombé en ruines avant d'être méticuleusement démantelé (cimetière inclus) au début des années 2000 pour la récupération de matériaux de construction. Le seul moyen d'accès qui permet encore d'y parvenir est un chemin de terre qui part de Ribiers et rejoint le village d'Eourres. Par le col Saint-Pierre, il est possible également de rejoindre la vallée du Jabron.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Sources
Notes
- ↑ Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 226
- ↑ Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7), article Noyers-sur-Jabron
- ↑ Site de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 11 décembre 2008
- ↑ Ribiers sur le site de l'Insee
- ↑ Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 17 février 2009
- ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 313
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 353
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 77
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 78
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 143
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 125 et 205
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Catégorie : Commune des Hautes-Alpes
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