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Rouffignac-de-Sigoulès
Pour les articles homonymes, voir Rouffignac (homonymie).Rouffignac-de-Sigoulès Pays France Région Aquitaine Département Dordogne Arrondissement Bergerac Canton Sigoulès Code Insee 24357 Code postal 24240 Maire
Mandat en coursAlain Castang
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux de Sigoulès Latitude
LongitudeAltitude 62 m (mini) – 163 m (maxi) Superficie 6,52 km² Population sans
doubles comptes337 hab.
(2006)Densité 51 hab./km² Rouffignac-de-Sigoulès est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Commune située sur la route départementale 933 - ancienne nationale 133 entre Bergerac et Marmande.
Situation :
Commune située dans le Sud de la Dordogne, en Bergeracois, dans le Périgord Pourpre.
Elle fait partie du canton de Sigoulès et de la Communauté de Communes des Coteaux de Sigoulès.
Rouffignac de Sigoulès est bordé à l’Ouest et au Nord par la commune de Pomport. Ce qui en forme la limite, c’est le ruisseau du Courbarieux de Labarde qui prend sa source vers La Desvignes, commune de Pomport, et se jette dans la rivière Gardonnette juste après le lieu-dit ‘Pissegasse’.
La limite Est est formée par la commune de Monbazillac dont la bordure est déterminée par le ruisseau des Giroux ou de Fontindoule qui prend sa source vers le lieu-dit Tabardine. Il rejoint la Gardonnette face au château de Bridoire.
Au Sud : les communes de Ribagnac, Singleyrac et Flaugeac sont mitoyennes et leur limite est matérialisée par la rivière La Gardonnette. Elle longe Rouffignac de Sigoulès au Sud dans un vallon qu’on appelait autrefois : Le vallon de Vaucaucourt ou Vaucocour. Ce nom est issu d’une noblesse ayant forte parentée en Périgord Vert, du côté de Thiviers. Elle avait quelques possessions dans la région car, dans l’église de Sigoulès, les nobles de ‘Vaucocourt du Cluzeau’ avaient leur chapelle avec porte donnant directement sur l'extérieur.
La Gardonnette prend sa source près du bourg de Bouniagues en bas de Labadie et plus exactement à La Rayre, commune de Colombier. Elle passe à Pomport et rejoint la Dordogne en amont de Gardonne d’où son nom. Gardoneta, est un diminutif de Gardone, nom relevé au XIIIéme siècle, en 1226 plus exactement. Il vient d'une base pré celtique ‘vard’ (que l'on retrouve dans LE GARDON, LE GARD ou LE VERDON), accompagnée d'un suffixe gaulois, ’-ona’, présent lui aussi dans le nom d'autres rivières ou sources.
Etymologie de Rouffignac de Sigoulès :
Rouffignac ‘De Sigoulès’, fût un temps appelé Rouffignac ‘Par’ Monbazillac surtout pour les commodités de la Poste. Rouffignac s’est appelé ‘de Sigoulès’ afin de le différencier de son homonyme du Périgord Noir. Mais en 1713 la commune s’appelait ROUFFIGNAC EN PERIGORD, son véritable nom.
Sur la carte du XVII ème siècle, ‘Militaria Gallica’ est relevé le nom de ‘ROFIGNAC’. Dans les Fonds Raymond et Fonds de la Seigneurie de Bridoire est relevé le nom de ROUFFINHAC
Une explication
Sic (livre de M. Nègre) « ROUFFIGNAC est formé du gallo-romain RUFINIUS + ACUM. Autrement dit ‘acum’ le lieu appartenant ou bien lieu où se trouvait beaucoup de et ‘Rufinius’ le nominatif. Le lieu appartenant à Rufinius. Au XVI éme siècle, nous trouvons ROFFINLAC. »
Seconde explication
Sic (article de M. P. Laborderie-Boulou, membre de la Société d’Histoire du Droit) « C’est probablement Rufinus, l’ami de Théodore-Le-Grand, le ministre d’Arcadius, premier empereur byzantin. Son nom est connu du Bosphore aux Pyrénées. C’est à ce Rufinus que Théodore, Honorius et Arcadius, les trois Augustes envoient leurs instructions… Rufinus est un wisigoth, originaire d’Elusa (Eauze dans le Gers), puissante cité gallo-romaine… Voyez-vous l’ensemble de la villa et du vicus fondus au Vème siècle sous l’autorité du ministre Rufinus, c’est la villa de Rufinus, l’agglomération rurale qui le représente et l’évoque : Rufiniacum… Si nous usons de la prononciation italienne, nous aurons comme désinence : Rouffiniacoum. Que la désinence oum s’élide au cours des siècles comme elle l’a fait dans tant de communes du département… ».
Troisième explication
Sic (M. Gourgue) « Il est resté dans le langage de la partie méridionale, l’expression dont on se sert pour désigner une grotte, une caverne ou un rocher. Par extension il a été appliqué à des repaires cachés pour la défense dans les bois ou les creux de rocher. Ce nom que l’on écrit ‘Roffie’ ou ‘Raufie’ est le père d’une longue série de noms à laquelle appartient Rouffignac. Il y a effectivement une grotte. »
Lieux-Dits actuels :
La phonétique semble être la relation la plus précise, la plus directe en ce qui concerne la toponymie. Afin de s’y retrouver, il s’avère nécessaire de prendre le plan cadastral de 1835 ainsi que sa matrice. S’y trouvent les noms de parcelles renseignant au mieux sur les noms de lieux ainsi que sur leurs particularités.
Noms utilisés pour les lieux-dits de la commune et leur interprétation :
Bonnefond : La bonne fontaine
La Barde : La bordure
La Bâtisse : La Battice 1820 La Bâttisse 1850 La Bastice, cadastre 1835
La Bouyssonnie : La Bouysonnie La Boyssonie Lieu appartenant à Bouyssou à cause du ‘ie’ final
La Brande : La bruyère
La Font de la Vie : La fontaine du chemin (Via.) et pas de jouvence
La Fontainguillière : Voir le paragraphe traitant du sujet
La Gourrière : La Gourière Lieu surplombant… le vallon
La Guillonnie : La Guilhonie 1835 Lieu appartenant à Guilhon
La Robertie : La Roubertie 1823 Propriété de Robert
La Selmonie : La Salmonie La Sermonée Sermon ou bien Cérémonie
La Soufrière : La Souquière Lieu défriché où il reste des souches
Les Caillauds 1835 : Le caillou en patois et aussi Dolmen
Le Caillou : Les Cailloux 1835 Le caillou (voir plus avant l’explication)
Le Coutureau : Les Coutureaux Petite culture ou : habitant venant de Couture
Le Four : Il y avait un four à chaux.
Le Rocher : Le rocher
Le Rouquet : Le rocher
Le Touron : Taillis de chênes
Les Bordes : La limite, une bordure. Bordier au moyen-âge
Les Chadières : Cadières 1813 Vient de Cadières : chaises
Les Giroux : Qui tourne ?
Les Peyres : La Peyre Le Peyre La pierre ou bien un mégalithe levé
Les Quatre Sacs : lieu aride pour n’avoir que 4 sacs de récolte
Les Saints : Les Sents 1854 Les Sainthes Cintey (ceint d’un mur, fermé)
Maye de Bouye : May de Bouye 1835 Mayrebouye Viendrait de Maillerie se rapportant à la forge
Mon Repos : Le Repos Aux Repeaux 1806
Pissegasse : Pisse Gasse (1) Pisserate (2) (1) La pie qui pisse (2) La chauve-souris en patois
Plan du Casse : Plan pour le plant végétal, Casse désigne un chêne
Plateforme : On domine un vallon depuis le haut de la falaise
Ratabour : Le lieu aride
Tabardine : -
Terme Blanc : Le tertre blanc
Terre Noire : -
Treil de Rabot : Trel de Rabot Treil : le passage ou le pressoir de M. Rabot
Villebois : Viendrait de Villa Bosco ?
Ruisseau des Giroux : Le ruisseau qui tourne…
Ruisseau La Caborne : Le ruisseau surgit d’un trou au pied d’un arbre
Rivière de La Gardonnette : -
Ruisseau Le Courbarieux : Le ruisseau courbé
Lieux-dits disparus :
‘La Queyrille’ se trouvait au Nord des ‘Quatre sacs’ d’après un acte de décès du 9 octobre 1838 et concernant le sieur Vidal Jacques dit Bourdier. Etymologie de Queyrille : désigne un emplacement : soit de fortification ou bien d’angle intérieur, soit un endroit où se trouvait un tailleur de pierres. (dictionnaire topographique du Comte de Gourgues et dictionnaires occitans)
‘Cavaroque’ (Gavaroque (Cassini)) : en 1858 au décès de Monsieur Peyhardy Jean, en 1890 celui de Peyhardy Pierre et aussi en 1869 au mariage de Mlle Peyhardy Catherine avec M. Duranton Jean. On retrouve aussi ce lieu sur Monbazillac et plus exactement sur la route menant de Monbazillac à Sadillac, Y a-t-il, Soit une confusion de commune ou bien ce lieu se trouvait à cheval sur les deux communes.
‘Les Biquettes’ même son emplacement supposé reste inconnu !
‘Chez Tiennet’ et ‘Vigne’ se situaient à côté de ‘Tabardine’. Il est noté sur les cartes de Cassini . ‘Cantalouette’ est un Faux-ami qui ne veut pas dire ‘Chante alouette’. ‘Cante’ vient de l’Indo-européen et signifie ‘Pierre’. ‘Louet’ vient de sommet. Différents dictionnaires topologiques donnent une traduction pour le lieu : Montagne de la pierre plate. A cet endroit se trouve le lieu-dit ‘Le Caillou’ qui s’apparente à un mégalithe du genre dolmen.
‘Rebillac’ ou ‘Rabillac’ sur les cartes de Cassini, se situait entre les ‘Quatre sacs’ et ‘les Chadières’.
‘Le Rocher’ avait pour nom ‘Le Bourdeyral’ : le bord de quelque chose.
‘Le Bourdil’, la petite bordure, fait maintenant partie de la commune de Pomport, il était à Rouffignac dans le temps.
‘Vignoble’ se trouvait à l’emplacement d’un ancien chai au-dessus de ‘Ratabour’, à la limite du Terme Blanc.
‘Mon Repos’ est un exemple de francisation. En 1799 c’était ‘Aux Repeaux’ puis ‘Le Repau’, enfin ‘Le Repos’ et maintenant, ‘Mon Repos’. On rapproche le nom de ce lieu au fait qu’il se trouve en haut d’une rude côte après la plaine de Bergerac.
‘La Souquière’ antérieure à 1823 est devenue la Soufrière en désignant un même hameau.
Une des particularités de la commune : elle possède deux lieux-dits nommés ‘Le Caillou’ : un au Nord, l’autre au Sud. Dans le temps, un de ces endroits s’appelait bien ‘Le Caillou’ et l’autre se nommait ‘Les Caillauds’, mais lequel ? Le Caillou et Les Caillauds situent tous deux des lieux où se trouvaient des cailloux particuliers, distincts de La Peyre voulant dire la pierre.
Histoire
Rouffignac faisait partie de la châtellerie de Puyguilhem au XIVème siècle puis de la seigneurie de Flaugeac. Elle était comprise dans la juridiction de Montcuq, châtellerie de Bergerac. En 1620, elle releva plus tard des seigneurs de Monbazillac et de Bridoire. Enfin, elle fut aussi sous la dépendance de la seigneurie de Flaugeac.
Comme dans toute la région, la religion réformée fit de nombreux adeptes à Rouffignac. Une partie de la population était protestante. Le village appartenait depuis peu, après le démembrement de la châtellerie de Montcuq, à la seigneurie de Monbazillac. Le seigneur de ce lieu ainsi que celui de Bridoire appartenaient à la religion réformée . La lutte fût âpre autour de ces châteaux et les alentours furent saccagés par les armées catholiques. Rouffignac eut notamment fort à souffrir du passage de Montluc quand il vint assiéger Bridoire en 1558.
Rouffignac fait partie du district de Bergerac mais : En 1790, la commune fait partie du canton de Ribagnac ; en 1801, du canton de Cunèges ; en 1817, du canton de Sigoulès.
Mesure de la grandeur des cantons vers l’An II révolutionnaire (1793-94).
Canton de RIBAGNAC
1135 chefs de familles - 1113 feux - 4670 habitants
Ribagnac, St Aubin de Lanquais, Bouniagues, Colombier, Conne de Labarde, St Cernin de Labarde, Sadillac et Payrac, Monbazillac, St Pardoux, Rouffignac.
Canton de CUNEGES
1209 chefs de familles - 1296 feux - 5210 habitants
Cunèges, Thénac, Gageac, Lestignac, Monbos, Saussignac, Monestier, Mescoules, Pomport, Puyguilhem, Rouillac, Sigoulès
Le canton compte 18 communes en l’An X (1801-1802), il se réduit à 17 en 1940. Il y a eu entre temps quelques remaniements et 2 réunions de communes : Gageac et Rouillac le 11 juillet 1827 et ensuite Sigoulès et Lestignac le 16 décembre 1829. Razac de Saussignac n’avait pas encore son autonomie, elle faisait partie de la paroisse de Saussignac.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 en cours Alain Castang PS conseiller EDF retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. La Mairie :
Située dans une pièce, indépendante et exiguë, de la maison des instituteurs, la maison du peuple pour les citoyens, a déménagé en 1967 pour se retrouver attenante à la salle des fêtes nouvellement construite.
Vers 1865 le maire, le citoyen Leyssalle, habitant à La Bouyssonnie, recevait ses administrés en ce lieu-dit dans un bâtiment appelé encore ‘La Garde Pile’.
Aujourd’hui, elle se situe à son ancien emplacement. Entièrement rénovée, fonctionnelle, au croisement actuel de la Départementale 933 et de la rue principale du village.
Les élus :
- 3 vendémiaire An VIII, le 25 septembre 1799 : Chauffaud Jean : Agent Municipal, (on ne disait pas maire à l’époque), adjoint : Lasserre Etienne.
- 1812 : Maire : Chauffaud Jean (notaire né le 30/04/1765) Adjoint : Grossoleil Elie puis Lasserre Etienne en 1815
- 1817 : Maire : Geraud Jacques,
- 1818 : Maire : Baylac Pierre,
- 1861 : Maire : Leyssalle, Adjoint : Tardy Jean
- 1872 : Maire : Baudry Guillaume (La Guillonie),
- 1879 : Maire : Picard,
- 1881 : Maire : Comte de Solère, Adjoint : Leyssalle
- 1893 : Maire : Grossoleil Jacques,
- 1894 : Maire : Picard Ainé, Adjoint : Royère
- 1914 : Maire : Guerin François,
- 1920 : Maire : Rigaudie Elie, Adjoint : Geneste
- 1935 : Maire : Dard Joseph, Adjoint : Augier Edouard
- 1938 : Maire par intérim : Augier Edouard
- 1945 : Maire : Vergnol Marcel, Adjointe : Mme Grossoleil
- 1953 : Maire : Prouillac Claude, Adjoints successifs : Mme Grossoleil, Georges Versannes, Pierre Autran
- 1983 : Maire : Royère Marcel, Adjoints successifs : Boussinot Jean-Claude, Mme Louise Pellizer
- 2001 : Maire : Castang Alain, Adjoint : Jacques Delpit
- 2008 : Maire : Castang Alain, Adjoint : Jean-Claude Boussinot
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 279 253 263 281 282 284 337 [2] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Infrastructures
L'Enseignement :
L’ancienne école de Rouffignac a ouvert ses portes vers 1860 sur l’emplacement de la maison Rouby. On payait 18 francs par an pour chaque enfant, la somme était versée au percepteur qui la rétrocédait à l’instituteur. Ce village qui avait une population inférieure à 500 habitants n’a pas eu à bâtir une école des filles qui devait être séparée de celle des garçons. (loi de 1867)
L’école actuelle a été érigée à la fin du 19ème siècle, en 1880, juste après la loi Jules Ferry. Sa date de construction est inscrite sur son soubassement. Après 1934, la cantine s’est tenue à l’arrière de l’auberge. Actuellement, elle se situe à proximité de l’école et une cantinière est chargée de confectionner tous les repas.
Les routes :
La D-933 qui traverse Rouffignac, va de Périgueux en Espagne par Mont-de-Marsan et Saint-Jean-Pied-de-Port.
Elle existait dans un état déplorable, sans accotements, les riverains empiétant parfois sur son tracé non sécurisé quant au roulage. En 1830 sous Louis-Philippe, il a été décidé de la refaire entièrement et une première étude fut entreprise. Devant la lenteur du préfet de l’époque afin de débuter les travaux, des pétitions eurent lieu, elles émanaient aussi des communes avoisinantes. Elles furent envoyées directement au Ministre des Travaux Publics. Ces pétitions demandaient simplement que les travaux afférents à la route soient entrepris très rapidement afin que ceux-ci fournissent du travail aux ouvriers agricoles touchés par la gelée de l’hiver précédent. Ce à quoi, il a été répondu que dans l’instant, il était impossible de débloquer des fonds. La décision a été ensuite prise de la classer en Route Royale numéro 133 et le financement nécessaire a été trouvé comme par hasard.
Le 6 janvier 1832, après d’autres études de faisabilité et de tracé, le Conseil Général décida de prendre en charge la moitié des dépenses et les travaux purent commencer. Ils consistaient en un alignement du tracé, un nivellement, un remblaiement et un encaillassage total. C’est à cette époque qu’a eu lieu la construction du pont sur la Gardonnette, renforcé de deux arches de secours dans les années 1840.
Sous le règne de Napoléon III cette route devint Route Impériale numéro 133 et enfin route Nationale 133. Elle était entièrement bordée d’ormeaux qui ont été coupés en 1951, ils avaient été plantés afin de préserver les attelages des rayons du soleil. Elle suit à peu prés la route Napoléon, traversant la commune du Nord au Sud. Sa largeur aurait du être de 13 mètres si le plan d’alignement des Ponts & Chaussées des années 1950 avait été appliqué. Certaines maisons du Bourg auraient souffert d’un gros grignotage. Mais en 1962, pour alléger les charges de l’état, la Nationale 133 s’est retrouvée rétrogradée en Départementale 933. De ce fait, sa largeur imposée n’était plus que de 11 mètres au grand soulagement de certains propriétaires.
En 1900, la route n’est pas encore goudronnée et beaucoup de ‘têtes de chats’ (pierres au profil aigu) dépassent. Elle n’a finalement été revêtue qu’aux alentours des années 1920.
Cette route vient de Bergerac au Nord et débouche sur la commune après une longue ascension des coteaux par la côte du Peyrat jusqu’à une altitude de 160 mètres environ. Une portion droite de 1,2 kilomètres, mène au bourg. Cette portion n’a pas toujours été droite. elle faisait une courbe du côté de Bel Air. Dans le bourg elle n’avait pas la même trajectoire, un redressement du tracé et un changement d’assiette a eu lieu. La route arrivait presque face à une grosse bâtisse dotée d’un grand porche qui était une auberge routière et servait de relais de poste et de diligence aux alentours des années 1800. Elle a été aussi le siège de la régie et des tabacs vers 1930. Le relais de poste s’est trouvé ensuite transféré là où subsiste l’unique ‘L’Auberge de Monbazillac’ et le route reprend à cet endroit son tracé actuel.
La route ressortait au Sud par un gué traversant la rivière Gardonnette à la hauteur du Moulin de Pierrot situé sur la commune de Flaugeac mitoyenne. Il a été utilisé jusque dans les années 1950 presque uniquement pour faire passer les charrettes ou bien les vaches. Ensuite, il y a eu un pont vers 1830 et enfin, un changement de tracé qui a coupé des virages dangereux en 1980.
A partie de 1834, elle est bordée de bornes kilométriques car le 15 novembre 1833 a été décrété l’exécution de la mesure prescrivant le placement de bornes kilométriques le long des routes Royales et départementales. L’entretien des routes secondaires était assuré par les habitants de la commune car chaque propriétaire devait donner 3 jours durant l’année pour leur réfection.
Electrification :
l’électrification du bourg s’est faite dans les années 1928 à 1930. Ce que l’on appelle l’électrification des dessertes, c’est à dire les autres foyers non regroupés, s’est poursuivie jusqu’en 1937 – 38.
Le premier éclairage public à Rouffignac est décidé en conseil municipal le 29 novembre 1931. Il sera établi une lampe électrique de 32 bougies actionnée par un interrupteur indépendant.
Alimentation en eau :
L’adduction d’eau est récente, elle a eu lieu dans les années 1974-75. Jusqu’alors, l’eau venait des puits, sources, fontaines et autres pompages personnels ou bien communaux.
En cas de pénurie le village s’alimentait grâce à quatre points d’eau officiellement désignés :
- La Selmonie,
- Près du lavoir,
- Au Touron,
- A la Fontanguillère.
Liste des fontaines, sources et puits répertoriés au cadastre de 1835 : (utilisation des noms actuels)
- Les Sainthes : fontaine
- La Bouyssonnie : puits et fontaine
- Pissegasse : fontaine
- Quatre sacs : puits
- Entre le Caillou et Villebois : fontaine
- Villebois : puits
- Plateforme : puits
- La Gourrière : source ayant servi de cressonnière
- Les Giroux : sources
- La Fontanguillière : source
Les Potentiels
Anciens :
Une activité parallèle à l’agriculture ayant trait au bâtiment existait en 1861 sur la commune, c’était un four à chaux. Après avis préfectoral et aussi celui du conseil municipal du 26 mai 1861, l’exploitant a eu l’autorisation de construire un four à chaux au lieu-dit Le Caillou, sur le bord de la route Impériale numéro 133. La porte de ce four devait faire face au couchant afin d’éviter les nuisances. Cette autorisation était subordonnée aux gènes qui pouvaient survenir.
L’agriculture a toujours été défendue dans ce coin de Périgord pourpre :
- Syndicat des propriétaires de la côte de Monbazillac. Création le 20 octobre 1895. 37 adhérents. Président (premier) : Louis de Madaillan.
- Syndicat des propriétaires viticoles de l’arrondissement de Bergerac pour la défense des vins naturels. Création le 23 novembre 1899. 80 adhérents. Président Rodolphe Bruzac, une rue porte son nom à Bergerac.
- Comice et syndicat agricole et viticole de Sigoulès. Création le 18 mai 1883. 110 adhérents. Président De Labatut.
- Syndicat général des ouvriers agricoles. Siège à Rouffignac. Création février 1900. Secrétaire adjoint Lascombe Irénée, trésorier : Augier Léonard.
- Syndicat de Monbazillac de défense contre la grêle. Création en mai 1900. 12 adhérents.
La population agricole :
Dans le département, elle a évolué, en 1852 on dénombrait :
9.966 propriétaires n’habitant pas le département,
47.893 propriétaires cultivant pour eux-mêmes,
20.982 propriétaires cultivant pour eux et d'autres,
2.552 au statut de fermiers,
14.905 comme métayers,
386 maîtres-valets,
127 régisseurs.
En 1856, 92% de la population était rurale
Actuels :
Il est à noter quelques activités diversifiées créant un bassin d’emplois. Sur Rouffignac de Sigoulès : mécanique de précision, tonnellerie, entreprises du bâtiment, Abattoir et transformation de volailles, restaurant.
Le paysage agricole :
Un éleveur de vaches blondes d’Aquitaine, un éleveur de poulets, un élevage de volailles avec abattoir et transformation. Mais la viticulture est la principale activité agricole de la commune.
Pour une superficie totale de 652 ha, il y a 218 ha de vignes classées en AOC Monbazillac et Bergerac. A savoir que la délimitation de l’appellation ‘Monbazillac’ a été très restreinte. Au départ, elle se limitait pratiquement à la commune de Monbazillac, ne comprenait pas entièrement les communes qui la composent aujourd’hui : Monbazillac bien sûr, Pomport, Rouffignac de Sigoulès, Saint Laurent des Vignes et Colombier. Sur Rouffignac, elle ne couvrait qu’une petite partie Nord, limitée par une ligne droite allant du Caillou et passant entre Tabardine et Plan du Casse. Ensuite cette ligne suivait le ruisseau de La Brande qui la sépare de Monbazillac. Ce n’est qu’en 1895, à la création du syndicat des propriétaires de la Côte de Monbazillac, qu’ont été atteintes les limites actuelles qui consacrent entièrement Rouffignac de Sigoulès dans cette appellation, ainsi que les communes précitées.
Lieux et monuments
ACTIVITES & FESTIVITES
La fête du Village : Rouffignac de Sigoulès avait sa fête, disons paroissiale, le 1er dimanche de juin et relative à la Saint Clair patron de son église. Une autre fête se déroulait Aux Giroux, dans les prés. On y faisait admirer la Croze Tinlante : perte d’eau alimentant la Grotte de la Fontanguillière. Cette festivité s’est perdue vers 1930. Au village du Four, il y avait une frairie dans les années 1820, elle se déroulait durant l’été. En 1920, la salle de bal du village se situait dans une pièce attenante à l’auberge. Cette salle a brûlé en 1955.
La commune dispose d’une vaste salle des fêtes. La fête du village se déroule maintenant le 14 juillet, il y a un vide grenier et beaucoup d’animations sportives et culturelles (randonnée pédestre, expositions… concours avicole)
La fête à la Fontanguillière : créée au début du siècle vers 1905, à l’initiative des habitants de la commune avait une renommée s’étendant au-delà du canton. C’était un Grand bal couvert, stands de tir, rampos, buvettes, courses en sacs, concours de pèche, courses d’ânes, grand feu d’artifice. Cette fête a été abandonnée autour des années 1970.
La plantation des Mais : Rouffignac de Sigoulès est une des communes du Périgord à vouloir maintenir une tradition ancestrale : Planter les Mais, cette tradition existe déjà en 1562. Cette manifestation communale fait suite aux élections municipales afin de fêter les nouveaux élus mais aussi de maintenir un esprit de convivialité entre les citoyens en associant à la fête tous les habitants de la commune.
Cette cérémonie se déroule depuis le matin. Les hommes vont chercher l'arbre dans la forêt. Plus tard, un cortège d’élus et d’administrés se rend chez chaque nouvel élu afin de l’honorer par une décoration toute républicaine de sa maison. Puis, en fin d’après-midi, la plantation du Mai s’effectue près de la Mairie en présence de toute la communauté. Cet arbre est décoré de 11 drapeaux, de rubans et d'une pancarte portant l'inscription "Honneur à notre élu(e)". S’ensuit un grand repas festif.
Les chemins de randonnée : Rouffignac de Sigoulès dispose de 2 chemins de randonnées aux boucles imbriquées dont la première permet de couvrir uns distance de 10 kilomùètres et la seconde de 6 kilomètres. Ils font partie d'un ensemble de chemins couvrant la totalité de la Communauté de Communes pour un développement total de 300 kilomètres, tous interconnectés, ils bénéficient de la signalisation normalisée. Le tracé des randonnnées est récapitulé sur un panneau se situant sur le parking face à la salle des fêtes, le départ s'effectue devant la Mairie.
Le marché concernant la commune se tient à Sigoulès, chef lieu de canton, le vendredi matin.
De nombreuses associations animent cette petite commune rurale :
Le Comité des Fêtes, organisant toutes des festivités, Le Club des bénévoles, qui restaure le patrimoine communal, L'Union Avicole Bergeracoise, qui a pour but la sauvegarde de races de volatiles
Rouffignac Infos : La commune édite tous les trimestres un journal concernant son territoire, relatant les activités du Conseil Municipal, les évènements et manifestations.
La Mairie ainsi que l’église de style roman et datant du XIIème siècle sont illuminés tous les soirs.
VESTIGES ET CURIOSITES
La commune possédait, antérieurement au XIIème siècle, un château qui se situait à la droite de l’église. D’après l’architecture de base encore existante, le clocher actuel peut avoir été le donjon ou bien une tour du château. Loin d’être un château féodal, ce n’en été pas moins une demeure seigneuriale.
Près du lieu-dit Le Caillou, celui se trouvant au Sud, près du ruisseau de La Caborne, non loin d’une fontaine, se trouve un dolmen dont la table est à terre. Si cela avait été un menhir, le nom du lieu serait ‘Peyrelevade’..
A proximité du lieu-dit le Rouquet, en défonçant la terre afin de planter de la vigne, ont été trouvées de grandes pierres longues, taillées, creusées ou du moins façonnées, c’était des sarcophages qui ont disparu.
Le long du ruisseau de la Caborne, dans les falaises, se trouvent trois cavités, belles anfractuosités dans le rocher, ouvertes sur la vallée. Elles ont servi d’abris aux habitants, on y voit assez haut des trous pour y enficher des bois et améliorer certainement l’abri.
Au lieu-dit Le Touron, existent des cluzeaux creusés et bâtis dont l’origine est inconnue mais qui ont servi dans le temps de chambre froide à un boucher installé en ce lieu.
Entre les Giroux et la Brande, se trouve une perte de ruisseau, dite de la Croze Tinlante (le trou qui tinte), elle alimente la grotte de la Fontanguillière.
La grotte de la Fontenguillière :
Sic ‘l'abbé Brugière’ :« ruisseau souterrain dans un parcours de près de 2 kilomètres et formant à son embouchure une fontaine remarquable qui attirait autrefois un grand nombre de curieux. Au-dessus de cette fontaine (la Fontaine d’Illière) est une grotte très profonde dans laquelle (en 1874 ?) un jeune homme s’est perdu et n’a pu être retrouvé. Deux sites des plus pittoresques, l’un sur le vallon qui sépare le château de Bridoire de Rouffignac, et l’autre, tout près de la Roubertie. »
Creusée dans le calcaire, au ras de la molasse du jurassique. Elle est alimentée d’une part, par une perte du ruisseau dit des Giroux ou de Fontindoule, au lieu-dit La Croze Tinlante.
Etymologie : Font anguillière – Fontinguillère – Fontanguillère – Font Tinguillère – Fondanguillère – Font d’Illière…. La fontaine aux anguilles ? car les anguilles aiment les coins un peu sombres. La grotte avec des angles.
Sa destination et son usage : Sic : « le Bergeracois des origines à 1340 de Jean Charet - page 87 : - Sur la caverne sépulcrale de la Fontanguillière : la grotte renfermait des centaines de restes d’individus.
Sic : « …découverte en 1875, la grotte sèche de la Fontanguilière connaît une occupation au Chalcolithique et au bronze final II et III, sous la forme d’inhumations disposées sur des claies suspendues par des pilotis, au-dessus d’un ruisseau souterrain (mobilier au Musée d’Eymet)… La nécropole en liaison avec un culte des eaux, aurait été fréquentée au premier Age du Fer, comme en témoigne un ’vase saladier’ contenant une épingle en bronze et surtout trois bracelets ouverts (recueillis par François Morin en 1920 - Musée de Libourne)… Du mobilier de La Tène III (vase, fusaïole en plomb à protubérances) a également été recueilli. (Musée de Bergerac)…
Au même lieu-dit, près de la grotte, traversé par la D 933, en 1958, on a trouvé lors d’un labour un site à tegulae et une figurine en bronze représentant une tête de femme de profil, à la coiffure tenue par des bandelettes. En 1975, à la suite de travaux d’adduction, des murs sont apparus à 0,60 / 1 m de profondeur… On aurait découvert également une cruche emplie de monnaies romaines… . Cette dernière assertion concerne ici le lieu-dit La Font de la Vie. »
Selon des sources toujours bien informées, la grotte n’a pas toujours été sépulcrale ni toujours une grotte humide. Elle a certainement servi d’habitat dans des temps plus anciens encore et cet habitat ne se cantonnait pas seulement en cet endroit…. Des témoignages d’occupation humaine datant du Néolithique final (Artenac), c’est à dire 1800 à 2400 av JC ont été retrouvés.
L’ÉGLISE DE ROUFFIGNAC DE SIGOULES
Titulaire et patron de Rouffignac : Saint Clair fêté le 1er juin.
La paroisse avait jadis l’évêque de Sarlat pour collecteur. En 1365, au niveau du classement religieux, Rouffignac fait partie de l’archiprêtré de Flaugeac qui comprend 39 paroisses, le desservant est un curé. On ne connaît qu’un titulaire en 1520 : François Gannier. L’église de Rouffignac qui dépendait de Pomport fut érigée en succursale par ordonnance du 15 juillet 1846.
L’église est en partie du XIIème siècle, les murs de la nef ainsi que la travée voûtée d’une coupole couronnée par un clocher, appartiennent à cette première époque de construction. A partir de la fin du XVème siècle, cette église subit beaucoup de modifications. En effet, s’est construit un chevet plat, derrière l’autel, couvert d’une voûte surcroisée d’ogives. La facture des piliers supportant les travées d’ogives permet de mieux situer dans le temps la construction romane, donc à la fin du XII ème. Il faut remarquer toutefois que la base des colonnes, au Sud et au Nord sont différentes.
Le clocher barlong est percé sur chaque face d’une ouverture plein-cintre dont l’arc a été refait, et il est couvert d’un toit à quatre pans de tuiles canal. Nous pouvons remarquer de nombreux trous de boulin (pour les échafaudages d’édification) et des contreforts gothiques ayant remplacé certainement ceux de style roman. Sur le côté Nord, un contrefort roman comprend un escalier à vis naissant à environ quatre mètres du sol qui fut éclairé à l’origine par une petite baie rectangulaire. La partie supérieure de cet escalier est actuellement ruinée. Il est impossible d’imaginer sa terminaison non plus que la forme de l’ancien chevet, peut être en forme d’abside ou bien par un chevet plat, comme dans d’autres églises romanes de la région.
La nef de 15,80m sur 4,90m est constituée de murs d’époque romane qui ont souvent été repris. Le renfoncement intérieur à gauche servait à accueillir le confessionnal en bois. La façade à l’Ouest avait 1,75 m d’épaisseur, avant d’être reconstruite, en 1896.
On peut remarquer sur la façade Sud que le contrefort, à l’aplomb du clocher et de la nef, est de style roman. Il a été rajouté au XV ème siècle, il n’est pas symétrique à son opposé, il a été retouché à maintes reprises. Au niveau du clocher, à l’intérieur et sur le mur Nord, nous pouvons voir la partie inférieure d’une baie étroite, sans doute aveuglée, sans doute romane, c’est à cet endroit que se trouvait la chapelle à la Vierge. Sur le même mur, une porte en plein-cintre d’allure romane et semi enterrée a été murée, elle devait certainement permettre l’accès au cimetière depuis la nef.
Le chevet est presque carré de 4,90 m sur 4,85 m. Il est surmonté d’une voûte sur croisée d’ogives s’appuyant sur quatre colonnes d’angle dont la base est à demi-cachée, le sol ayant été surélevé. A l’extérieur, quatre contreforts à talus de style gothique renforcent la structure, leur hauteur différente est due à des remaniements et aussi à la déclivité du terrain. La sacristie attenante au mur Sud du chevet a été construite à la fin du XVIIIéme siècle ou au début du XIXéme. Les deux baies qui l’éclairent sont un réemploi de construction romane. Une partie de l’église est voûtée, l’autre était lambrissée mais fut remplacée par une voûte en berceau plein cintre avec un arc en pierre au milieu et soutenu par deux piliers. Elle est recouverte de briques enduites. Le carrelage a remplacé un pavement, le chœur a été surélevé.
Problèmes au siècle dernier :
1810 – Portail et clocher menacent ruine. 1889 – Plafond qui s’effondre. Abside devant être surhaussée. 1948 – La première voûte de la nef s’effondre.
L’église de Rouffignac avait aussi ses meubles, voyons en l’inventaire fait par l’abbé Brugière : Sic : « Il y a des tableaux de Sainte Jeanne de Valois et Sainte Scholastique (la sœur de St Benoit). Les statues représentent : La Vierge, St Joseph, St Clair. L’autel est en bois sculpté et La cloche pèse 1200 livres. »
Elle a été rénovée en 2008 : son plafond intérieur a été refait, sa facade ravalée, son parvis sécurisé et son décor intérieur repris. Le clocher ainsi que la façade sont illuminés car Rouffignac de Sigoulès est un phare sur les hauteurs du Monbazillacois dont il forme la limite Sud.
Les Curés :
Géraud Perret mort en 1710
François Robert de Senezergues de 1713 au 21/01/1757 à 72 ans
Lunval vivaire 1751-1752
Test vicaire 1752-1756
Berthuy de 1757 au 14/06/1762 à 50 ans
Perthus 1762-1765, officiant depuis 1758.
Eymar 1784-1792, alla en exil.
Lanoille 1848-1851.
Lasplace 1852-1854.
Dubois 1854-1856.
Rousseau Lafargette 1856-1858.
Chassagne 1858-1860.
Perramont 1862-1874, sévère et peu aimable.
Delmon 1875-1879.
Belley Georges 1880-1883.
Salvat 1883-1885 enterré à Rouffignac.
Gaufre 1885-1890.
Bonnet L 1890-1896.
Imbert 1897-1902.
Pimouguet Jean Edmond 1902-1910, il logeait à Saint Laurent des Vignes.
Lambert 1910-1913 tué par un bombardement
Seyral 1913-1920.
Pimouguet J E 1920,
Guillot 1920, de Saint Laurent des Vignes.
Pujol 1927-1932, habitait Ribagnac.
Guillot 1933-1942.
Kontz 1943-1945 prêtre réfugié alsacien.
Guillot 1945-1946.
Javerzac 1946-1949 depuis Ribagnac.
Afflet 1949-1951 depuis Pomport.
Coq 1951-1954 depuis Pomport . Exartier 1955-1959.
Trougnac 1959-1956.
Menant 1956-1978,
Launay 1978-1985,
Les Presbytères :
Rouffignac de Sigoulès a eu 2 presbytères. Le premier a été bâti en 1726 pour le curé de la paroisse : François de Sénezergues. M. de Sénezergue était issu d’une authentique noblesse du Cantal et appelé à venir exercer son sacerdoce à Rouffignac à cause de la grande pénurie de prêtres qui sévissait dans la région. Ce presbytère a été béni le 20 janvier 1727 par le curé de Pomport (Jacques Talon) en présence des curés de Lestignac (Lafoze), de Monbazillac (Lapayrie), de Bayac (Combefort) et l’archiprêtre de Bordeaux (Mgr du Vigier d’Aubusson). Ce baptême a été transcrit dans le registre de baptêmes paroissiaux, autrement dit, l’état civil de l’époque : Sic ‘Le Périgord des Chartreuses’ « Chartreuse modeste et très classique occupant le fond d’une cour carrée bordée par deux ailes basses de dépendances. Le corps central de trois travées, est couvert d’un toit brisé sans lucarnes. Deux ailes tronquées l’encadrent et devaient s’achever à l’origine par un toit pentu… » Nous pouvons rajouter quelle était plus importante qu’actuellement avec un pigeonnier dans la cour.
Le deuxième presbytère a aussi une histoire. Un descriptif nous est donné par le même livre :
Sic ‘Le Périgord des Chartreuses’ « Demeure de même facture que la précédente. Toit brisé à la Mansard, sans lucarne, terrassons de tuiles rondes y compris les croupes, baies à linteaux droits noyés dans de grandes surfaces de maçonnerie… Prolongée par une adjonction dans le même style (voir plus loin : réparations et agrandissement) qui forme sur une façade un léger ressaut et sur l’autre un véritable retour d’équerre. » Cette maison appartenait sous l’ancien régime aux Guyon Tarsac de Saint-Victor. Elle a été vendue matinalement (dans le texte), le 26 prairial an IV (4 juillet 1797) et fût adjugée au sieur Segondat pour 1 956 f. (archives de la Dordogne Q 550 n °115 et Q 76 n° 125.) Nous retrouvons ce bâtiment appartenant au sieur Jean Prunet, maçon, qui le vend à la commune pour une destination de presbytère en 1848 dont acte de Maître Jean Théodore Chaffaud aîné, notaire à Rouffignac en date du 25 juillet 1850. Pour cet achat, la commune devait trouver un revenu, ce qui fut fait par la vente de 2 parcelles de chemins abandonnés et de 2 parcelles de prés. L’une faisait 11 ares 70, l’autre 1 are 45. Une souscription volontaire amena 1981 francs dans l’escarcelle et une aide d’un montant de 400 francs vint de la sous-préfecture le 27 mai 1853. Mieux vaut tard que jamais ! Il est à 50 mètres de l’église, comporte 6 pièces avec dépendances, un jardin de 7 ares 36 ca. Il sera loué au curé de la paroisse, qui pourra le surlouer, jusqu’à ce qu’il soit relevé de sa charge paroissiale.
Les cimetières :
Le cimetière principal et public fait partie de la confrérie du Rosaire.
Dans la commune, il existe des cimetières particuliers et aussi des tombes disséminées au gré et au vouloir des défunts et de leur famille. Ces cimetières trouvent le plus souvent leur origine dans le culte protestant qui voulait que chaque famille ait ses défunts près de chez elle. Il y a ainsi 14 tombes connues et plus ou moins répertoriées.
Un nouveau cimetière a été construit dans le vallon attenant au village, il renferme beaucoup d’anciennes tombes qui se trouvaient dans les cimetières cernant l’église.
Le monument aux morts :
Un monument aux morts fut érigé en 1924. Une première épure de l’édifice a été tracée le 5 octobre 1923 avec devis. Une souscription publique a été lancée et les habitants généreux y sont allés de 3 692 francs le 24 juin 1923. Nom du sculpteur : M. Dorillac, de Bergerac.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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