- Rhamnus purshiana
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Cascara
CascaraRhamnus purshiana Classification classique Règne Plantae Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Ordre Rhamnales Famille Rhamnaceae Genre Rhamnus Nom binominal Rhamnus purshiana
DC, 1825Classification phylogénétique Ordre Rosales Famille Rhamnaceae Parcourez la biologie sur Wikipédia : Le cascara (Rhamnus purshiana) est un arbre de la famille des Rhamnacées, originaire de la côte ouest de l'Amérique du Nord. Il a été implanté en Afrique de l'Est où il a trouvé des conditions de culture similaires à celles de son habitat d'origine.
L'écorce est utilisé en thérapeutique pour ses propriétés laxatives.
Sommaire
Description
Les feuilles sont ovales, aiguës et possèdent de nombreuses nervures droites.
Les fruits sont de petites drupes regroupées en bouquet à l'aisselle des feuilles.
L'écorce du tronc est parsemée de lenticelles en petit nombre mais est souvent recouvertes de lichens, de mousses et d'hépatiques.
Toxicité
L'écorce fraîche est toxique de par la présence d'anthrones. Après séchage, les anthrones sont oxydées en anthraquinones.
Emplois
Comme pour la bourdaine, la partie utilisée (drogue végétale) est l'écorce séchée. Elle relève du monopole pharmaceutique et possède une monographie à la Pharmacopée européenne.
Les écorces sont utilisées pour le traitement symptomatique de la constipation occasionnelle et font partie de la classe des laxatifs stimulants (action sur l'absorption de l'eau et des électrolytes et sur le péristaltisme intestinal).
L'emploi de l'écorce de cascara doit être de courte durée (8 jours maximum). Une utilisation prolongée provoque une sorte de dépendance, dite "maladie des laxatifs", entraînant des douleurs abdominales et des troubles électrolytiques sanguins se traduisant par une hypokaliémie.
Composition chimique
C'est principalement la composition de l'écorce séchée qui a été étudiée.
Elle contient 6 à 9% d'hétérosides hydroxyanthracéniques, dont la majorité, les cascarosides, sont des O-hétérosides de C-hétérosides. Les autres hétérosides sont des C-hétérosides (aloïne, chrysaloïne) qui sont probablement des produits de dégradation des cascarosides. Sont également présents des O-hétérosides d'anthraquinones et de dianthrones.
Pour une écorce de cascara de qualité pharmaceutique, la Pharmacopée européenne exige un minimum de 8% d'hétérosides hydroxyanthracéniques, dont au moins 60% de cascarosides.
Références
- Jean Bruneton, Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Techniques et Documentation, 3e édition, 1999 (ISBN 2743003154)
- Phytothérapie, la santé par les plantes, Sélection du Reader's Digest et Éditions Vidal, 2007 (ISBN 9782709818513)
- The International Plant Names Index
- Angiosperm Phylogeny Website
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