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Raymond Callemin
Raymond Callemin né à Bruxelles le 26 mars 1890 et mort à Paris le 21 avril 1913, est un anarchiste belge, plus connu sous le surnom de Raymond la Science, il fut l'un des membres les plus actifs de la Bande à Bonnot. Arrêté le 7 avril 1912, 48 rue de la Tour d'Auvergne à Paris[1] , il comparaîtra avec 21 autres membres de la bande aux assises de la Seine[réf. nécessaire]. Lors du verdict, il est l'un des quatre à être condamné à mort. Il mourra guillotiné devant les portes de la prison de la Santé à Paris, le 21 avril 1913.
Sommaire
Biographie
Fils d'un cordonnier d'origine russe, il fit de solides études secondaires, pratiquant ensuite tous les métiers y compris celui de voleur de voiture . Après avoir grièvement blessé un agent de police (lors d'un vol de voiture), il entreprend un périple intellectuel sur les routes d'Europe qui aboutit à Romainville , siège du journal libertaire l'anarchie. Il devient le doctrinaire du groupe et à ce titre, il accueille Bonnot à son arrivée de Lyon. Il se range aussitôt sous l'autorité de celui qui donnera son nom à la bande[réf. nécessaire].
Le 27 février 1912, rue du Havre à Paris[2], il tue l'agent Garnier , ainsi que l'un des employés de la Société générale, le 25 mars 1912[3].
Début avril 1912, alors qu'il se trouve en compagnie de sa maîtresse Louise Dieudonné dite La Vierge rouge, la police parvient à l'arrêter, probablement sur dénonciation. Au procès, Bonnot étant mort ainsi que Garnier[3], Callemin fait figure de chef. Il assume d'ailleurs ses responsabilités avec fierté, face à des juges excédés et une foule qui transforme la salle d'audience en kermesse, pique-niquant allègrement.
Son exécution a lieu en avril 1913, en même temps que celle de Monier et André Soudy[3][4][5]
Citations
- Lors de son arrestation : « Vous faites une bonne affaire ! Ma tête vaut cent mille francs, chacune des vôtres sept centimes et demi. Oui, c’est le prix exact d’une balle de browning ! » [réf. nécessaire]
- « Qu’est ce que le crime? Un attentat contre la vie humaine perpétré dans certaines conditions. Cela veut dire, que parfois, la suppression des vies humaines est récompensée de façon honorifique. Tandis que, dans d'autre cas on voue l'individu à l'exécration universelle. »[réf. nécessaire]
- En montant sur l'échafaud : « C'est beau hein, l'agonie d'un homme...[6] »
Voir aussi
Articles connexes
- Anarchisme
- La Bande à Bonnot (film), film retracant l'épopée de la bande, Raymond la science étant joué par Jacques Brel.
Bibliographie
- Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France, Gallimard, coll. « Tel », 1992 (ISBN 2070724980)
- Jean Maitron, Ravachol et les anarchistes, Gallimard, coll. « Folio-Histoire », 1992 (ISBN 2070326756)
- Jean Préposiet, Histoire de l'anarchisme, Tallandier, coll. « APPROCHES », 2005 (ISBN 2847341900)
- Renaud Thomazo, Mort aux bourgeois !, Sur les traces de la bande à Bonnot, Larousse, coll. « L'Histoire comme un roman », 2007 (ISBN 2035833469)
Notes et références
- ↑ Renaud Thomazo, Mort aux bourgeois !, Sur les traces de la bande à Bonnot, Larousse, coll. « L'Histoire comme un roman », 2007
- ↑ Alain Monestier, Les Grandes affaires criminelles, Bordas, 1988, p 163
- ↑ a , b et c René Réouven, Dictionnaire des Assassins, Paris, Denoël, 1986
- ↑ Émile Becker, La bande à Bonnot.
- ↑ Bernard Thomas, La belle époque de la bande à Bonnot, Paris, Fayard, 1992
- ↑ Jean Maitron, Ravachol et les anarchistes, Gallimard, coll. « Folio-Histoire », 1992
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