- Psyckoze
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Alex Stolypine dit Psyckoze est un artiste graffiteur et peintre francais, membre du 156 crew.
Un graffiti de Psyckoze (156).
Sommaire
Biographie
Psyckoze débute dans le monde du graffiti fin 1984, à l'âge de 15 ans. Il commence par marquer le nom de sa copine (Fred) sur les murs, ainsi qu'Acro. Il adopte ensuite le pseudonyme Psychose en 1987, qui deviendra définitivement Psyckoze par la suite. Il participe à la naissance de la Mac (« mort aux cons ») en 1990.
En 1991, il s'associe au groupe Les Charbonniers et travaille pendant plusieurs semaines à l'organisation de concerts, expositions et autres animations dans un entrepôt du 13e arrondissement de Paris.
En 1993, la Rue Watt (13e arr.) accueille l'événement « La rue est à nous », organisé par Les Charbonniers. Pendant 10 jours, Psyckoze réalise une fresque par jour en direct, en recouvrant la précédente.
Entre 1994 et 1997, il se concentre sur la peinture, tout en continuant son parcours dans la rue. En mai 1997, il expose le travail de ses 5 dernières années lors de l'exposition Parcours et Parpaings ou il exprime sa vision du milieu urbain. En juin de la même année, il réalise une exposition avec Jonone, un artiste graffiteur au Frigo.
En 1998, nouvelle exposition au Portes Ouvertes de Belleville. En 1999, exposition en collaboration avec Satur (artiste graffiteur français) à la fonderie de Bagnolet. Il s'occupe aussi de divers projets avec la Mac sur la région de Bagnolet.
En septembre 2001, il participe à l'exposition Rétrospective Graffiti organisée par Agnès Troublé. En 2003, nouvelle exposition personnelle intitulée Prise de tête. Puis, en 2004, il ouvre la fonderie à d'autres artistes et autoproduit diverses expositions afin de promouvoir la culture du graffiti auprès du grand public.
Dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 décembre 2008, le 115, lieu de résidence artistique situé à Bagnolet, a été victime d'un incendie d'origine criminel. L'espace, très endommagé est désormais fermé.
Le 115 accueillait une dizaine d’artistes résidents permanents, issus essentiellement de la culture urbaine, dans tous les domaines artistiques. Graffiti artistes, musiciens, régisseurs de théâtre, webmasters, créateurs graphique, photographes reporters : les artistes du collectif du 115 ont tous des origines, des parcours, des sensibilités et des disciplines différentes.
Le lieu qui hébergeait les années de travail de ces artistes a été réduit à néant en quelques heures. Les responsables du 115, déterminés à rebondir, sont actuellement en recherche de solution pour développer leurs activités et pérenniser leur action.
Depuis, l'artiste multiplie les nouvelles expositions.
Du 27 mars au 3 mai 2009, il participe à l'Exposition Tag au Grand Palais.Puis il réunit les toiles qui ont échappé à l'incendie du 115 et expose plusieurs années de travail du 4 au 27 juin 2009 au Studio 55 dans le cadre de l'exposition : "Tout Feu Tout Flamme".
Du 16 novembre au 1er décembre 2009, il fait l'objet d'une exposition personnelle à l'espace Pierre Cardin situé rue de Duras à Paris.
Après avoir passé deux mois à réaliser une immense fresque à Philadelphie, son expérience fait l'objet de l'Exposition Morning Glory, qui se tient du 10 au 27 novembre 2010 à la Wild Stylerz Gallery, dans le cadre d’un programme franco-américain de peintures murales initié par l’ambassade des Etats-Unis et Cultures France. Ce projet a aussi été soutenu par la fondation Agnès b.
Activités
En plus de ses graffitis et tags « traditionnels », Psyckoze a également dessiné de petits personnages aux silhouettes fantomatiques un peu partout sur son passage. Inspiré du tag, recherchant une écriture plus personnelle, il développe son propre style en travaillant avant toute chose sur les attitudes et la dynamique.
Il est notamment reconnu pour ses talents de peintre. Ses œuvres représentent généralement des personnages très ressemblant à ses fantômes dans diverses situations. Il aborde des sujets très différents tels que les catacombes de Paris (environnement qu'il affectionne tout particulièrement), les relations entre les hommes, ou le milieu urbain de manière générale.
Il s'essaye aussi à la sculpture, en travaillant au cœur des catacombes sur les murs ou autres. On peut donc trouver au détour d'un couloir sombre, des têtes aux allures de sculptures ancestrales ou diverses silhouettes toutes droit sorties d'un autre âge. Il participe au M.U.R. en février 2007.
Il est aussi hélas tristement connu pour de nombreuses dégradations dans les carrières souterraines ( dites catacombes ) de Paris, méconnues pour leur aspect culturel et le patrimoine vieux de 4 siècles qu'elles renferment. Dont plusieurs graffitis ayant involontairement ou non recouvert des épures a la mine de fusin dessinées a même le mur, datant pour certaines de 1777.
Anecdotes
Ce sont les attentats du groupe Action directe (Noël 1986) et le climat de psychose qui s'ensuivit qui lui ont inspiré son pseudonyme. Psychose était l'un des pseudonymes de Seen un graffiteur new-yorkais, c'est pourquoi il remplaça le H par un K et le S par un Z.
Bibliographie
- Yvan Tessier, Paris art libre dans la ville, Éditions Hersher, 1991 (ISBN 2-7335-0195-X)
- Tarek Ben Yakhlef et Sylvain Doriath,Paris Tonkar, Éditions Florent Massot et Romain Pillement, 1991 (ISBN 2-908382-09-1)
- Henry Chalfant and James Prigoff,Spraycan Art, Thames and Hudson, 1987 (ISBN 0-500-27469-X)
- MPG Art, La rue aux artistes, éditions Guillaume Garouste Ategalore, 2004 (ISBN 2-9523191-0-3)
Liens externes
Catégories :- Graffiti-artist
- Art de rue
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