- Prostatite
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Prostatite
Classification et ressources externesGlande prostatique inflammatoire. DiseasesDB = 10801
CIM-10 N41 CIM-9 601 MedlinePlus 000524 eMedicine emerg/488 MeSH D011472 Une prostatite est une inflammation de la prostate, affection touchant de préférence l’homme jeune bien que l'homme âgé le soit aussi. Elle peut être d'origine infectieuse. Si la prostate se développe trop, elle peut resserrer l'urètre et ainsi perturber l'écoulement de l'urine, ce qui rend la miction difficile et douloureuse, voire complètement impossible dans des cas extrêmes. La prostatite aiguë peut s'accompagner de fièvre, frissons et rétention urinaire, en cela elle peut ressembler à une autre infection des voies urinaires : la pyélonéphrite aiguë. Le responsable en est bien souvent Escherichia coli (80 % des cas recensés dans la littérature médicale) que l'ECBU (examen cytobactériologique des urines) identifiera et dénombrera aisément. La prostatite chronique est souvent due elle aussi à la prolifération d'Escherichia coli, plus rarement de Mycobacterium tuberculosis en cas de tuberculose urogénitale,les symptômes sont une douleur dans le bas ventre et des brûlures urinaires.[Quoi ?] Il faut savoir que les infections ORL et dentaires entretiennent les foyers de prostatites, il faut donc éradiquer ces infections pour bien traiter la prostate. La prostate étant un organe sexuel, toute affection prostatique a forcément un retentissement sur la vie intime des hommes atteints.
Traitement
La prostatite est traitée de plusieurs façons selon sa gravité et selon les thérapeutes :
- Les antibiotiques, après ECBU et antibiogramme, permettent la numération des leucocytes et des bactéries, l'identifiation du (ou des) germe(s) responsable(s) ainsi que la détermination de la sensibilité aux antibiotiques, sinon antibiothérapie probabiliste essentiellement fluoroquinolones, C3G… Le sulfaméthoxazole-triméthoprime (Bactrim) ne peut être utilisé en traitement probabiliste. Il représente une option possible en traitement de relais par voie orale après vérification des résultats de l’antibiogramme[1]. Dans tous les cas 3 à 4 semaines, classiquement, sont nécessaires sous peine de récidive.
- La crénothérapie : les cures thermales dans des stations spécialisées en maladies urinaires pourraient contribuer à soulager les douleurs prostatiques[2].
- Traitement par bactériophages après isolation, culture des souches, et recherche des phages correspondants. Ce type de traitement n'existe qu'en ex-URSS avec notamment la Géorgie et la Pologne, très en avance dans ce domaine[3],[4].
- L’ablation chirurgicale d'une partie de la prostate est habituellement exécutée par l'urètre sans avoir recours à une incision externe. À éviter au maximum pour préserver la sexualité du patient.
- La phytothérapie : gélules de bruyère et de busserole, antiseptiques des voies urinaires utilisés contre les formes pathogènes d'Escherichia coli[5]. On peut les associer à l'huile de pépins de courge[6] et au Pygeum africanum qui auraient des propriétés décongestionnantes sur les tissus prostatiques[réf. nécessaire].
- Les huiles essentielles, les plus couramment prescrites étant [réf. nécessaire] :
- L'hélichryse d'Italie (Helichrysum italicum) ou immortelle : application de 2 gouttes pure sur l'aîne matin et soir pendant 20 jours, suivi d'un arrêt de 7 jours. Puis renouveler pendant 3 mois (avec à chaque fois un arrêt de 7 jours tous les 20 jours). L'hélichryse est anti-inflammatoire et décongestive, deux propriétés fort importantes dans ce cas précis.
- L’épinette noire (Picea mariana) : massage avec 2 à 3 gouttes diluées dans 3 gouttes d’huile végétale (noisette de préférence) à appliquer sur la région du bas-ventre.
- Le lentisque pistachier (Pistacia lentiscus L.) : massage de la région du bas-ventre avec 2 à 3 gouttes diluées dans la même quantité d’huile de noisette.
- Le myrte (Myrtus communis L., cineoliferum) : massage de la région du bas-ventre avec 2 à 3 gouttes diluées dans la même quantité d’huile de noisette.
- L'eucalyptus à cryptone (Eucalyptus polybractea cryptonifera) en cas de prostatite congestive : massage de la région du bas-ventre avec 2 à 3 gouttes diluées dans la même quantité d’huile de noisette.
Notes et références
- Recommandation AFSSAPS
- http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2229035]
- therapeutic uses of bacteriophages in bacterial infections, Institute of Immunology and Experimental Therapy, Wroclaw, Pologne
- G.Eliava Institute of Bacteriophage, Microbiology and Virology, Tbilissi,Georgie
- [1]
- fiche du pépin de courge sur le site de la Société française des antioxydants
Barry M : Review, Pygeum africanum extracts improve symptoms and urodynamics in symptomatic benign prostatic hyperplasia. ACP Journal Club. 2002 ; 137 (2) : 61.
Liens externes
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