- Private jokes
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Private joke
Une private joke (anglicisme signifiant littéralement « blague privée », bien que les anglophones parlent plus volontiers d'in-joke pour inside joke) — parfois abrégé par le sigle PJ dans l'argot Internet — ou humour de connivence, est une plaisanterie faite pour n'être comprise que par un groupe restreint d'initiés :
- soit parce qu'elle fait appel à des connaissances spécifiques à un domaine (une discipline, une profession, une culture, une langue étrangère, etc.),
- soit parce qu'elle fait allusion de manière évasive à des événements passés que seuls les membres du cercle visé peuvent connaître, on parle alors de langage ésotérique.
Ce type d'humour est non seulement présent dans les conversations, mais on en trouve aussi dans des œuvres inséré par leurs auteurs.
Pour une fonctionnalité humoristique cachée dans un logiciel, on parle plutôt d'easter egg.
Sommaire
Exemples de private jokes
Dans le domaine scientifique
« Heisenberg se fit un jour arrêter pour excès de vitesse. Le policier, effaré, lui crie :
— Mais vous êtes fou, savez-vous à quelle vitesse vous rouliez ?
— Non, mais je sais très bien où je suis. »
Et Heisenberg de répondre :Cette histoire est drôle, car Heisenberg est à l'origine du principe d'incertitude, loi fondamentale de la physique quantique, selon lequel dès lors qu'on connaît avec une grande précision la vitesse d'une particule, on ne peut plus avoir d'informations précises sur sa position, et vice et versa. La connaissance de l'une de ces informations exclut donc la connaissance de l'autre.
En informatique
« Le monde se divise en 10 catégories : ceux qui savent compter en binaire, et ceux qui ne savent pas. »Il est nécessaire, pour comprendre à quel point cette histoire est amusante, de savoir que écrire '10' a valeur du nombre 2 si on se place dans le système de numération binaire…
« Un vrai geek, c'est celui qui croit que dans un kilomètre, il y a 1 024 mètres. »Un geek est un passionné, en l'occurrence d'informatique. En effet, un kilo-octet représentait, avant la normalisation de 1998, 1 024 octets (210) (à présent réellement 1000 octets), tandis qu'un kilomètre représente 1 000 mètres.
Voir aussi
Articles connexes
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