Pom-pom girl

Pom-pom girl
Pom-pom girls (de l'université de Jacksonville en Floride) faisant la statue de la liberté.

Une pom-pom girl, une meneuse de claque[1] (au Québec) ou une cheerleader (aux États-Unis), est une jeune sportive munie de pompons aux couleurs d'une équipe sportive, participant à un spectacle de chant, de danse et de figures acrobatiques donné pour encourager cette équipe lors d'événements et de championnats sportifs.

Sommaire

Développement

Le cheerleading est à l'heure actuelle un sport à part entière[2],[3],[4],[5]. Avec 1,5 million de pom-pom girls dans la seule division américaine All-Star et sans compter les millions d’autres dans les divisions spécifiques aux écoles du pays, cette activité est devenue au fil des années un maillon essentiel de la culture et du sport américains[2]. Grâce à sa popularité croissante, le sport s’étend internationalement et on estime à 100 000 les pom-pom girls présentes dans d’autres pays comme l’Allemagne, l’Australie, la Chine, la Colombie, la France, le Japon[6], la Nouvelle-Zélande ou les Pays-Bas[2].

Les débuts

Johnny Campbell de l’équipe de cheerleaders de l’université du Minnesota

L'histoire du cheerleading commence à la fin des années 1880. Le premier cri organisé enregistré sur un campus américain fut Ray, Ray, Ray! TIGER, TIGER, SIS, SIS, SIS! BOOM, BOOM, BOOM! Aaaaah! PRINCETON, PRINCETON, PRINCETON! , répété sur un rythme de locomotive, à l'Université de Princeton en 1884[7].

Quelques années plus tard, Thomas Peebles, un diplômé de Princeton, introduit ce principe à l'université du Minnesota. C'est sur ce campus que naît, le 2 novembre 1898, la claque sportive organisée. Cette année-là, Johnny Campbell, un étudiant de l'Université du Minnesota, dirigea la foule des supporteurs durant un match de football américain en lançant Rah, Rah, Rah! Sku-u-mar, Hoo-Rah! Hoo-Rah! Varsity! Varsity! Varsity, Minn-e-So-Tah!, slogan devenu notoire et toujours en usage aujourd'hui. Rapidement après ce match, une équipe entièrement masculine composée de 6 cheerleaders vit le jour dans cette université du Minnesota[7].

En 1903, fut créée la première fraternité (Gamma Sigma) de cheerleaders[8]. Les femmes ne s'impliquèrent activement qu’en 1923. Les cheerleaders de l'université du Minnesota commencèrent à incorporer la gymnastique et les mouvements acrobatiques dans leurs cris[8]. La première cheer flash card section fut dirigée par Lindley Bothwell à l'Université d'État de l'Oregon[9].

En 1934, le club français de sport féminin, le Fémina Sport, comprend une section de 64 « Girls[10] ».

Cheerleader de la Cornell University en 1906

En 1948, un ancien cheerleader de la Southern Methodist University de la ville de Dallas au Texas, Lawrence « Herkie » Herkimer fonda la National Cheerleaders Association (NCA). En 1949, le NCA organisa son premier colloque comportant cinquante-deux femmes à Huntsville au Texas[11]. Herkie fut à l’origine de quelques innovations dans le domaine : il créa une entreprise réalisant des uniformes spécifiques, il inventa le mouvement de danse dénommé herkie[12] et créa le Spirit Stick[8]. Dans les années 1960, ce nouveau sport, désormais plutôt féminin, s’étendit à l’ensemble du pays, notamment dans les écoles secondaires.

En 1965, Fred Gastoff inventa le pompon en vinyle qui fut intégré dans les compétitions par le World Cheerleading Association (WCA). Les compétitions apparurent à la suite de la naissance en 1967 des classements Top Ten College Cheerleading Squads et Cheerleader All America.

Dans les années 1960, les équipes de la National Football League (NFL) créèrent des troupes professionnelles de pom-pom girls. Les Baltimore Colts (maintenant Indianapolis Colts) furent la première équipe à le faire[13]. Pendant la saison sportive 1972-1973, ce sont les Dallas Cowboys Cheerleaders qui furent sous les feux des projecteurs grâce à leur tenue et à leur danse sophistiquée mais ce n’est que lors du Super Bowl X de 1976 qu’elles devinrent connues de tout le pays.

En 1978, l'activité fut diffusée pour la première fois à la télévision lors d’une émission sur CBS présentant un championnat[7],[8].

Cheerleaders s’échauffant avant une compétition

Les années 1980 virent apparaître des figures spectaculaires (quasiment des cascades) chez les danseuses. ESPN diffusa pour la première fois la National High School Cheerleading Competition à travers tout le pays en 1983. Des organisations comme l’American Association of Cheerleading Coaches and Advisors (AACCA) appliquèrent des normes de sécurité afin de diminuer le nombre grandissant de blessures résultant de l'adoption de figures périlleuses[14]. En 2003, le National Council for Spirit Safety and Education (NCSSE) fut créé pour donner des cours de sécurité aux entraîneurs des écoles. Le NCAA demande d’ailleurs à ce que les entraîneurs suivent obligatoirement des cours de sécurité de niveau national. Les programmes de cours de la NCSSE et de l'AACCA sont tous deux reconnus par la NCAA.

Aujourd’hui, la pratique est étroitement associée au football américain et au basket-ball. Les sports comme le football, le hockey sur glace, le volley-ball, le baseball utilisent plus rarement une troupe de pom-pom girls. L’équipe de baseball Florida Marlins fut la première équipe à disposer de sa propre troupe de pom-pom girls. Débutant en 2003, les Marlin Mermaids ne firent pas école en MLB. Seuls les Cardinals de Saint-Louis disposent depuis 2008 de pom-pom girls, la Team Fredbird. La Tomahawk Team des Braves d'Atlanta présente également certaines similitudes avec les pom-pom girls, mais sans jupes ni pompons.

On estime la proportion de femmes chez les cheerleaders à 97 % mais les hommes sont néanmoins bien représentés dans les équipes pour aider les pom-pom girls à réaliser certaines figures acrobatiques qui nécessitent plus de force[11].

Actuellement, les cheerleaders sont de plus en plus décrites davantage comme troupe professionnelles de danse que comme troupe de supportrices s’époumonant pour leur équipe sportive.

Types d’équipes aux États-Unis

Écoles sponsorisées

Les pom-pom girls de l'Université de la Californie du Sud (2007)

La plupart des écoles secondaires et des universités américaines disposent d’équipes de pom-pom girls (appelées cheerleaders aux États-Unis) composées d’étudiantes. Des facilités d’enseignement sont par ailleurs accordées aux étudiantes dans les écoles où les pom-pom girls participent à des compétitions.

Ligue mineure

Plusieurs organismes qui sponsorisent les ligues amateurs de football américain ou de basket-ball parrainent également des équipes de pom-pom girls.

Ligue professionnelle (All-Star)

Pom-pom girls des Cowboys de Dallas

Au début des années 1980 (travail), des équipes de pom-pom girls non liées à des équipes sportives ou à des écoles et dont le seul but était de participer à des compétitions de pom-pom girls commencèrent à apparaître. La première équipe « All Stars », fondée en 1982 par Hilda McDaniel, fut la Q94 Rockers de Richmond en Virginie[15]. Les équipes All-star d’avant 1987 œuvraient dans les mêmes divisions que les équipes liées à une école ou à une équipe de sport. En 1986, la National Cheerleaders Association (NCA) décida de lancer dès 1987 une division nommée All-Star propre à ces équipes. De plus en plus d’équipes de ce type furent créées suite à une augmentation de leur popularité. Ces équipes étaient parrainées par différents organismes ou par des sociétés privées et avaient leurs propres règles. Il s'ensuivit une baisse des règles de sécurité pour les athlètes en raison de la présence d’entraîneurs peu qualifiés et d’équipes inexpérimentées essayant de réaliser des figures dangereuses[16].

L’USASF fut créée en 2003 par les équipes pour normaliser les règles au niveau national. Dans le même but, fut créée une organisation nationale des entraîneurs du nom de National All Star Cheerleading Coaches Congress (NACCC) pour responsabiliser les entraîneurs.

En 2005, la NACCC fut incorporée à l’USASF pour renforcer l’application de leurs règles[15]. Fin 2006, l'USASF s’employa à créer une fédération internationale nommée International All-Star Federation (IASF)[17]. Les équipes reconnues par l’USASF comptent de six à trente-six membres des deux sexes.

Les équipes s’entraînent toute l’année et le nombre annuel de compétitions est d’environ dix-huit par an même si le chiffre varie d’une équipe à l’autre. Une prestation dure jusqu'à 2 minutes et demi. Durant ce temps limité, l’équipe exécute une chorégraphie bien définie composée de danse, de sauts, d’acrobaties sur un air de musique choisi par l’équipe.

Comme en gymnastique, les juges surveillent le synchronisme des mouvements de l’ensemble des participants de l’équipe. Les mouvements illicites sont interdits pour des raisons de sécurité visant à empêcher l’escalade dans la difficulté des figures. Les juges donnent des points en fonction de la difficulté des figures (permises) réalisées, de la créativité, de la précision des figures, etc.

Toutes les pom-pom girls All-Star appartiennent à des divisions différentes en fonction de leur âge, de la taille de leur équipe et de leur niveau de compétence. Les niveaux d’âge varient de 4 à 18 ans. Les noms des niveaux de l’IASF sont, du plus petit au plus grand : Tiny, Mini, Youth, Junior, Junior International, Junior Coed, Senior, Senior coed, Open International et Open[18].

Lorsqu'une équipe se place suffisamment haut dans le classement des compétitions nationales, elle peut rejoindre la Fédération nationale des États-Unis et entrer en compétition contre des équipes d’autres pays[2].

En France

En France, le cheerleading (nom de la discipline sportive) est reconnu en France depuis 2006[réf. nécessaire], mais les débuts de cette activité remontent aux années 1980 dans le sillage d'équipes de football américain et de basket-ball. Le club de football du Paris Saint-Germain FC s'essaya également à cette tendance entre 1983[19] et 1986 à l'occasion de certains matchs de coupes d'Europe.

La discipline sportive du cheerleading est fédérée par la FFFA (Fédération française de football américain), qui a reçu l'agrément du Ministère de la jeunesse et des sports en 2008. Elle organise un championnat national, qui comporte une journée de qualifications régionales et une finale nationale. Plusieurs titres de champion de France en cheerleading et en cheerdancing sont décernés. Grâce à la proximité avec le football américain, des sections de cheerleading se sont ouvertes dans des clubs exclusivement masculins. La FFFA est responsable des formations d'entraîneurs professionnels sur le territoire national.

Terminologie

Alors que les Français usent d'une expression en franglais sous-entendant que la discipline est exclusivement féminine (pom-pom girl), les Canadiens français emploient pour leur part un nom admettant une forme pour chaque genre (« meneur de claque », « meneuse de claque »). Quant aux anglophones d'Amérique du Nord, ils ont à leur disposition un terme neutre, celui de cheerleader.

Si aujourd'hui, aux États-Unis, on estime à 97 % la proportion de femmes chez les cheerleaders, cela n'a pas toujours été le cas. À la fin du XIXe siècle, les meneurs de claque étaient exclusivement des garçons et ce n'est que dans les années 1920 que les filles ont commencé à jouer un rôle. Dès les années 1940, cette activité était devenue largement féminine.

Culture populaire

Pom-pom girls posant avec des militaires américains en Bosnie

Dans les productions cinématographiques ou télévisuelles, le cliché habituel représente les cheerleaders comme des jeunes femmes superficielles, généralement blondes, stupides et prêtes à tout pour être les meilleures. Néanmoins, beaucoup de jeunes femmes américaines deviennent pom-pom girl lors de leurs études. C'est ainsi que plusieurs célébrités américaines féminines et masculines sont d'anciens cheerleaders. Citons ainsi Madonna, Paula Abdul, Ronald Reagan[20], Franklin D. Roosevelt, Dwight D. Eisenhower, George W. Bush[21], Meryl Streep, Steve Martin, Halle Berry, Sandra Bullock, Cameron Diaz, Reese Witherspoon, Miley Cyrus, Hayden Panettiere, Dianna Agronetc.[22].

En 1994, le magazine American Cheerleader, le premier magazine spécialisé dans le domaine, vit le jour. En 2008, il existait déjà huit magazines. Ce sport est devenu au fil des ans une véritable industrie et sa pratique demande des investissements en temps et en argent assez importants[23].

Cinéma et télévision

La popularité croissante des pom-pom girls à la fin du 20e siècle a engendré l'apparition de films et d'émissions sur le sujet.

En 2000, le film American Girls raconte l'histoire d'une équipe de pom-pom girls de San Diego qui concoure pour remporter un championnat national. Le rôle principal du film est interprété par Kirsten Dunst. Le film fut un succès et les recettes se montèrent à environ 70 millions de dollars. Le film connaît une suite en 2003 (American Girls 2) et une en 2006 (American Girls 3). Le quatrième film de la série American Girls 4 est sorti en salle aux États-Unis le 18 décembre 2007. En 2006, Hayden Panettiere, l'actrice principale d'American Girls 3, interprète à nouveau un rôle de pom-pom girl dans la série de télévision, Heroes[24].

Pom-pom girls de l'Université centrale de Caroline du Nord

En 2001, une comédie du nom de Sugar & Spice avec Marla Sokoloff a mis en avant des pom-pom girls. Citons également le film Cheerleader Camp (1987) qui voyait un tueur en série éliminer les pom-pom girls en formation d'un camp d'entraînement. Dans le film The Swinging Cheerleaders (1974), un journaliste intègre secrètement une équipe de pom-pom girls pour en faire un article. Dans le film The Cheerleaders (1973), les pom-pom girls passent la nuit d'avant match avec les adversaires de leurs équipes de football américain pour que ceux-ci perdent leurs moyens le jour du match[25].

Dans la série américaine à succès Glee, trois des personnages principaux pratiquent le cheerleading sous la férule de leur coach (entraîneur) Sue Sylvester : Quinn Fabray, capitaine de l'équipe, Santana Lopez et Britanny S. Pierce. Élèves les plus appréciés de leur lycée, ils bénéficient de privilèges comme les séances de coiffure et de manucure.

Jeux vidéo

iNiS a réalisé pour la console Nintendo DS plusieurs jeux vidéo dont le but consiste à encourager d'autres personnes en criant pour que celles-ci parviennent à réaliser ce qu'elles ont à faire. Il s'agit de la série Osu! Tatakae! Ouendan, où l'on joue des équipes, principalement masculines, de Ouendan (qui est une sorte d'équivalent dans la culture japonaise). La version occidentale s'appelle Elite Beat Agents.

Notes et références

La pom-pom girl Amber van Eeghen
  1. Traduction de cheerleader dans le Grand dictionnaire terminologique de l'OQLF).
  2. a, b, c et d (en) Campo-Flores Arian, « A World of Cheer! », Newsweek, 14-05-2007. Consulté le 17-05-2007
  3. (en) Schoenberger Chana R., « The Most Dangerous Sports », Forbes, 16-11-2006. Consulté le 29-06-2007
  4. (en) The Early Show, « Cheerleading Injuries Increasing », CBS/Associated Press, 03-01-2006. Consulté le 29-06-2007
  5. (en) IASF home page. Consulté le 29-06-2007
  6. (en) Three Cheers for the Champions!, Japan Echo, Inc, 2005. Consulté le 22-09-2007
  7. a, b et c (en) Neil Randy L. & Hart Elaine, The Official Cheerleader's Handbook, Simon & Schuster, 1986, Revised Fireside Edition 1986 (ISBN 0-671-61210-7).
  8. a, b, c et d (en) Walker Marisa, Cheer Milestones , American Cheerleader, volume 11, 1re édition, p.41-43, février 2005, (ISSN 1079-9885).
  9. (en) Cheerleading: The History.
  10. Match, N°437 du 25 décembre 1934, p.5, sur gallica.bnf.fr.
  11. a et b (en) Balthaser Joel D., « Cheerleading – Oh How far it has come! », Pop Warner Little Scholars, 06-01-2005. Consulté le 11-01-2007
  12. (en) Cheerleading Jump Herkie. Consulté le 06-07-2007.
  13. (en) Indianapolis Colts - www.football.com. Consulté le 04-11-2007.
  14. (en) About the AACCA. Consulté le 11-01-2007
  15. a et b (en) Smith Jennifer Renée, The All-Star Chronicles, American Cheerleader, Volume 13, 1re édition, p.40-42, février 2007, (ISSN 1079-9885).
  16. (en) The Cheerleading Worlds Administered by the USASF, Varsity Brands, Inc.. Consulté le 20-09-2007.
  17. (en) USASF Insider. Consulté le 15-09-2007 [PDF].
  18. (en) USASF All-Star Cheer Divisions for 2007-2008. Consulté le 29-06- 2007 [PDF].
  19. Paris Sports Magazine, programme de match du Paris Saint-Germain, 8 octobre 1983, p.4.
  20. (en) Well-Known Former Cheerleaders ; Ronald Reagan
  21. (en) Article de CNN comprenant une photographie du futur Président George W. Bush comme cheerleader à l'école Phillips Andover
  22. (en) Famous Cheerleaders. Consulté le 11-06-2007
  23. (en) From megaphones to mega-profits, USA TODAY. Consulté le 11-01-2008
  24. (en) Bring it on (American Girls) sur IMDB, IMDB. Consulté le 10-01-2008.
  25. Cheerleaders sur IMDB, IMDB. Consulté le 10-01-2008.

Voir aussi

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