- Pocket bike
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Mini moto
Une minimoto, parfois appelée pocket bike (anglicisme) ou moto miniature ou encore moto de poche[1], est une moto de format plus réduit que les modèles les plus courants.
Il existe plusieurs types de minimoto, le modèle le plus répandu mesure environ 60 cm de haut (42 cm à hauteur de selle) pour 1 mètre de long. Ces petites motos sont parfois très performantes malgré leur moteur d'une cylindrée qui n'excède pas 50 cm3 (pour les 2 temps). Il existe différentes catégories qu'il est nécessaire de distinguer, pour adolescent de 13 à 14 ans. Vitesse maxi 30 km/h. Utilisation d'un casque obligatoire
Sommaire
Les catégories de mini-motos
Les motos de cross
Les motos de cross (ex: Yamaha Peewee) sont habituellement utilisée pour l'apprentissage de la moto de compétition par les plus jeunes. Leur cylindrée se situe entre 50 et 80 cm³ et elles sont équipées de nombreux équipement de sécurité, afin d'éviter les éventuelles blessure que pourrait entrainer une chute (protège-chaine, vitesse qui peut être bridée).
En 2008, en France, le prix de ces engins se trouve dans les 500 à 2400 euros.
Les Pit-bikes
Ils ont été conçu au départ pour permettre aux pilotes de se déplacer sur les différents stands d'un circuit. Ces modèles ont progressivement évolués vers la compétition, avec une véritable catégorie sportive. Équipée d'une boite de vitesse, leur cylindrée est comprise entre 50 et 150 cm³. Le moteur 2 ou 4 temps qui est monté sur ces engin leur permet d'atteindre des vitesses de l'ordre de 60 à 100 km/h.
Ce type de moto voit son origine dans les motos pour enfant. Plus particulièrement le Honda CRF50 sorti en 2004 pour les 5 à 10 ans. Très rapidement, aux États-Unis, un engouement s'est créé autour de son utilisation par des adolescents qui lui on greffé des pièces plus performantes.
Leur prix se situe entre 1000 et 3000€
Un championnat de France est organisé pour cette anneée 2008,avant de devenir le Premier Championnat de France Pit Bike, l’expérience s'est forgée autour du Challenge Minimotosx. Créée en 2005, cette tournée Nationale aura permis au Pit Bike de faire ses preuves sur une pratique destinée à la compétition et non pas comme un simple phénomène de mode.
3 années de création, de développement pour enfin pouvoir afficher cette pratique comme une discipline à part entière au sein de la Fédération Française de Motocyclisme et ceci au plus haut niveau de la compétition en France.
Les Dirt-bikes
Les dirt-bikes sont les grands frères jumeaux des PW, destinés à un public plus âgé d'adolescent, voir d'adulte. Leur cylindrée varie entre 125 et 250 cm³.
Ce marché s'est développé grâce à l'arrivée de produits chinois vendus très peu cher. Mais il faut faire attention à la qualité du distributeur parce que dans de nombreux cas la qualité n'est pas là et les pièces rares.
Les Pocket-bikes (Pocket Bike ou Pocketbike)
Il s'agit d'une réplique miniature de moto de course le plus souvent avec carénage. La pocket bike est à la MotoGP ce que le karting est à la Formule 1. Valentino Rossi fut champion de pocket bike avant d'être champion sur motos traditionnelles. Ce sont à l'origine des motos de compétition, mais certaines versions bas de gamme peuvent être trouvée sur internet ou en supermarché, à un niveau de qualité et de sécurité bien inférieur. D'une cylindrée de 39 ou 49 cm³ 2T (80 ou 100 cm³ 4T) leur vitesse peut atteindre les 65 km/h (voir parfois même plus de 100 km/h pour le haut de gamme de compétition).
Les modèles plus puissants utilisés en compétition ont une puissance d'environ 16 ch pour environ 20 kg. Elles bénéficient de freins à disques hydrauliques le plus souvent, moteur refroidissement liquide, pot d'échappement de détente usine. Ce sport de pilotage est donc en pleine expansion et va surement devenir très populaire compte tenu du prix d'achat d'une pocketbike qui est bien inférieur à celui d'un karting par exemple. Cette discipline est, en revanche, souvent pratiquée sur les mêmes circuits que le karting.
Prix minimum pour les versions bas de gamme (pas du tout pour la compétition), environ 80 euros sur Internet. Prix moyen pour les versions de compétition haut de gamme, environ 3000 euros chez un revendeur.
Essor dès 2005 en France
Depuis l'arrivée sur le marché de mini-motos chinoises bas de gamme, le sport gagne un engouement certain auprès des 7-16 ans. Cette croissance des ventes de pocket bikes chinoises augmente l'intérêt pour les modèles européens haut de gamme. En 2005, ces motos européennes (de compétition) ont été copiées en Chine et vendues à bas prix en grande quantité en Europe, Australie, Canada et au USA.
Le marché américain reste dominé par les minimotos chinoises modifiées avec des pièces coûteuses (parfois européennes). La raison en est que le prix de la moto chinoise est moins élevé, mais les nombreuses compétitions demandent aux pilotes des motos plus fiables et plus puissantes. Les Chinois, particulièrement la région industrielle du Jehjiang, font merveille pour produire ces motos simples. Ils utilisent des moteurs qu'ils fabriquent déjà depuis une vingtaine d'année pour leur production nationale de 2 roues. Les usines de moteur sont Loncin, Lifan, Jialing, Ducar, Jonghsen.
La progression du marché a été fulgurante en 2005. En 2006, les fabricants ont prouvé qu'ils pouvaient créer et évoluer très vite. Les prix sont restés bas, la qualité a beaucoup progressé et de vraies innovations sont apparues. En 2007 le marché se tasse mais la demande devient plus qualitative.
On voit aussi apparaître un marché de motos plus grosses ayant des moteurs de 150 à 250 cm³ qui reprennent les caractéristiques dimensionnelles des vrais châssis des motos de cross japonaises. Ces motos produites par les mêmes usines de Pitbike n'en sont plus de part leur destination. L'appellation Dirtbike leur conviendrait mieux (moto tout terrain sur le marché US).
Polémique
Les mini-motos sont de plus en plus utilisées en dehors de leur cadre de conception, c'est-à-dire sur la voie publique. Les mini-motos sont des véhicules dont l'usage est restreint à des espaces privés. Ils ne sont généralement pas homologués pour rouler sur la voie publique. Cette utilisation peut parfois se révéler dangereuse pour les conducteurs mais aussi pour leur entourage.Ainsi "la loi du 5 mars 2007, sur la prévention de la délinquance, avait augmenté les sanctions. Rouler sur route en mini-moto est passible d'une amende de 5e classe (jusqu'à 1500€) suivie d'une immobilisation. La confiscation ne peut être décidée que par un juge." [2]
La pocket bike ne peut absolument pas être utilisée n’importe où et même avec BSR obtenu dans une auto-école et une assurance elle est strictement interdite en espace public mis à part pour les modèles homologués (qui sont très rares). Ce loisir rendu très dangereux en raison de la non-conformité des machines aux normes de sécurité routière doit impérativement être pratiqué sur circuit ou en propriété privée. Plusieurs décès sont dus à une utilisation de ces petit engins sur route.
Les motos autorisées sur routes sont plus des pit bikes que des pocket bikes (la différence intervient dans leur gabarit : elles sont plus grandes ). Ces pit bikes sont équipées avec tous les éléments que l’on pourrait trouver sur des cyclomoteurs (feux, freins de bonne qualité, plaque d’immatriculation, échappement homologué…).À titre indicatif, une pocketbike chinoise bas de gamme coûte à partir de 80€ et une pocketbike européenne de compétition environ 3 000 euros. Les pocket bikes type « course » peuvent être modifiées en street bike en changeant le carénage, le guidon, etc. Les pocket bikes de qualité (toutes européennes) sont les Polini, Blata, GRC, BMS, ZPF, DM, Stamas, GM-Phantom, Pasini, I-Esse, GS et ATM. Ces marques offrent aussi les pocketbikes les plus puissantes (17,5 ch).
Bien que ces engins aient l'air de jouets, le port du casque, les genouillères, les coudières et les gants sont plus que recommandés. De plus ces mini motos ne sont pas homologuées pour la route.
Notes et références de l'article
- ↑ Entrée « Minimoto » dans le Grand dictionnaire terminologique, OQLF, 2006.
- ↑ Catherine Herviou, coordinatrice de la commission juridique de la FFMC, in Moto Magazine, Décembre 2007, p.113
Voir aussi
Liens et documents externes
- "La mini-moto, plaie des banlieues", sur liberation.fr
- Portail des transports
Catégorie : Type de motocyclette
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