- Armée nationale de développement
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Armée nationale de développement
Drapeau de l'Union des ComoresCommandement Président Ahmed Abdallah Sambi Chef d'état-major Gamil Soilihi Abdallah (depuis le 31 aout 2010) Main d’œuvre Actifs - de 2 000 Budgets Pourcentage du PNB 2,8 modifier L'armée nationale de développement (AND) est le nom, depuis 1996, des forces armées fédérales de l'Union des Comores.
Sommaire
Dénominations
La force armée Comorienne (FAC) est devenue en 1990 la Force Comorienne de Défense (FCD) puis en 1996 a pris le nom d'armée nationale de développement (AND).
Commandement
Le lieutenant-colonel Mohamed Amiri Salimou est nommé en juillet 2007 chef d'état-major de l'AND; après sa victoire sur les séparatistes à Anjouan en mars 2008, il devient le premier général des Comores[1],[2]. Le 31 août 2010, il est limogé et placé en résidence surveillée. Le capitaine Gamil Soilihi Abdallah, actuel chef de corps de l'armée, a été promu le même jour au grade de lieutenant-colonel et nommé chef d'état-major par intérim[3].
Effectifs
Elles sont très modestes mais ont quasiment doublé entre 2008 et 2010.
Comprenant environ 1 060 militaires au début de mars 2008[4] dont environ 500 gendarmes et jouent essentiellement un rôle de police et de sécurité intérieure[5], l'AND compte en 2010 moins de 2 000 militaires répartis comme suit[6] :
- Forces comoriennes de défense (FCD) : 1 000,
- Gendarmerie : 600,
- Garde présidentielle : 100,
- Services de santé : 60,
- Écoles d'instruction.
Historique
Article connexe : Histoire des Comores (pays).Les Comores ont connu entre leur indépendance et 2001 dix-neuf coups d’État ou tentatives supposées souvent mené par des officiers et les forces armées en tel que tels n'avaient jamais alors eu de véritable résistance face à ces interventions, notamment lors de celle du mercenaire Bob Denard et leur conduite général était critiqué[7].
En décembre 2001, un commando de 13 mercenaires fut défait à Mohéli avec un seul blessé dans ces rangs[8].
L'ile d'Anjouan a connu à partir de 1997 une crise sécessionniste[9] amenant à la prise du pouvoir sur l'île en 2001 du colonel Mohamed Bacar, président d’Anjouan depuis mars 2002 mais dont la réélection, en juin 2007, avait été jugée illégale par l’Union des Comores et l’Union africaine.
Le jeudi 3 mai 2007 au soir, deux militaires de l'AND sont tués par des gendarmes fidèle à Bacar qui prennent le contrôle de l'île et neutralisent la trentaine de soldats fédéraux[10],[11].
Le 17 mars 2008, lors d'une incursion à Anjouan, des combats opposent les fédéraux et les forces de Bacar et le 25 mars 2008, environ 400 militaires Comoriens et 1 350 militaires tanzaniens et soudanais avec l'appui de la Libye et du Sénégal agissant dans le cadre de l'Union africaine lancent l'opération « Démocratie aux Comores » (l'invasion d'Anjouan)[12],[13] et chassent Bacar sans pertes dans ses rangs[14].
En février 2010, la Libye s'est engagé à prendre en charge pendant un an le salaire de l'armée comorienne[15] et à déployer, selon le gouvernement comorien, 35 militaires des forces armées libyennes dans le cadre d'une coopération dans la perspective de l’encadrement des forces comoriennes depuis fin mars 2010[16].
Le 13 juin 2010, le colonel Combo Ayouba, commandant les FCD, est assassiné dans une période de crise politique suite à la prolongation contestée au-delà du 26 mai 2010 du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi. Le 31 août 2010, le chef d'état-major Mohamed Amiri Salimou a été inculpé dans le cadre de l'enquête sur ce crime, limogé et placé en résidence surveillée. Le lieutenant-colonel Abdallah Gamil le remplaçant à ce poste[17].
Moyens terrestres
Armement individuel :
- AK-47
- FN FAL/FALO - Livraison possible en 2008 -
- Mitrailleuse Kalachnikov
- RPG-7
Moyens maritimes
Faute de marine nationale, l'AND est obligés d'utiliser des bateaux civils transformés pour l'opération lancé en 2008 contre Mohamed Bacar, le président d'Anjouan[18].
- 2 navires de ravitaillement affrétés par l'armée. Un troisième, le caboteur Taurus, a été détruit dans un incendie dans la nuit du samedi 1er au 2 mars 2008[19],[20]
- 2 patrouilleurs type Yamayuri déplaçant 27 tonnes et de 18 métres de long armés de 2 mitrailleuses Browning M2HB de 12,7 mm construit au Japon sont entrés en service en octobre 1981. Ils sont nommés Karthala et Ntringui[21]. Statut actuel inconnu.
- 1 vedette de gendarmerie, le Barracuda.
- Un ancien landing craft tank britannique (L 4099 Buttress) lancé en 1943 déplaçant 657 t et mesurant 70,48 m de long par 11,90 m de large acheté par la Marine nationale française en 1965 sous le nom de L 9061 fût transféré aux Comores en 1976[22]. Il a été retiré du service avant 2000.
Le 2 janvier 2010, le président Comoriens déclare la mise en place d’une unité maritime.
Moyens aériens (armée et police confondu)
- 6 avions de liaison SIAI Marchetti SF.260
- 1 avion utilitaire Cessna 402
- 2 avions de transport LET L-410 Turbolet
- 1 hélicoptère Eurocopter AS-350 Écureuil[23]
- 2 hélicoptères de transport Mil Mi-14 d'origine ukrainienne livrés en février 2008, vraisemblablement par la Libye[24], ont été loués pour une durée limitée, le temps de l'intervention sur Anjouan.
Notes et références
- (fr)Entretien avec le chef d'état-major : Salimou, 29 avril 2008
- (fr) Anjouan : l'armée comorienne revendique des premiers succès contre le colonel Bacar, TV, 17 mars 2008
- (fr) Comores: le chef d'état-major limogé, AFP, 31 août 2010
- (fr) Comores : les troupes africaines arrivent, 14 mars 2008, Malango Actualité
- (fr) Présentation des vœux du nouvel an 2010., Présidence de la l'Union des Comores, 2 janvier 2010
- (fr) Un haut gradé assassiné à son domicile, Jeune Afrique, 14 juin 2010
- (fr) Pouvoir Politique et Pouvoir Militaire, Aboubacar M’Changama, 20 avril 1999, L'Archipel N° 175
- (fr) Un bien étrange coup de force, Radio France internationale, 20 décembre 2001
- (fr) La crise séparatiste d'Anjouan de 1997, Malongo Comores
- (fr) Reuters, 4 mai 2007 Comores : Deux soldats gouvernementaux tués à Anjouan, Intérêt général Info
- (fr) violences à Anjouan, un soldat de l'armée tué, un autre disparu MORONI (AFP) - 04/05/2007 10h26, Site de Kazar Ezamane, homme politique comorien
- (fr) Exclusif : L'armée comorienne a pris position à Anjouan, reportage vidéo de France 4, 26 mars 2008
- (fr)[PDF] Conseil de paix et de sécurité, 124e réunion, 30 avril 2008, Union Africaine
- (fr) Les troupes africaines chassent le chef rebelle d'Anjouan, Le Figaro, 26 mars 2008
- (fr) Comores: La Libye appuie la lutte contre l'insécurité, Afrique en ligne, 23 mars 2010
- (fr) Questions autour de la présence de militaires libyens aux Comores, RFI, 5 avril 2010
- Le lieutenant-colonel Abdallah Gamil devient chef-d’état major de l’And en remplacement du général Salimou Amiri, 1er septembre 2010
- (fr) Comores: le colonel contesté d'Anjouan dispose de 600 à 800 hommes, selon l'armée, AFP, 13 mars 2008
- (fr) Comores: un bateau ravitailleur de l'armée détruit dans un incendie, 3 mars 2008, AFP
- (fr) Comores : le naufrage du Taurus fait craindre une pollution, lundi 10 mars 2008; Malongo-Actualité
- Flottes de combat 2002, p 287
- Flottes de combat 1986, p. 213
- Aviation Week & Space Technology, 15 janvier 2007. "World Military Aircraft Inventory", Aerospace Source Book 2007,
- (fr) L'armée comorienne reçoit deux hélicoptères pour débarquer à Anjouan, 18 février 2008, Malango Actualité
Liens externes
Catégorie :- Forces armées comoriennes
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