Pierre Roy (peintre)

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Pierre Roy, né à Nantes le 10 août 1880 et mort à Milan le 26 septembre 1950 est un peintre français.

Biographie

Pierre Roy est l'aîné d'une fratrie de quatre enfants qui deviendront tous peintres amateurs grâce à leur père, secrétaire de la commission de surveillance du musée des Beaux-Arts^{[Lequel ?]}. Il suit sa scolarité à l'Externat des Enfants-Nantais et passe en 1897 un baccalauréat de rhétorique puis en 1898 un baccalauréat de lettres et philosophie. Il s'oriente vers l'architecture et passe quelque temps dans un cabinet d'architectes. Il suit les cours à l'École nationale supérieure des beaux-arts qu'il quitte pour travailler aux préparatifs de l'exposition universelle de 1900. En 1905 Pierre Roy décide de se consacrer à la peinture et il participe en 1906 à sa première exposition à la Société nationale des beaux-arts, puis expose en 1907, 1908, 1913, 1914 au Salon des Indépendants. En 1925 Pierre Roy participe à la première exposition des peintres surréaliste aux côtés de Giorgio De Chirico, Max Ernst, Picasso et en 1926 il réalise sa première exposition particulière dont le catalogue est préfacé par Louis Aragon En 1933 il est nommé pour 5 ans peintre du département de la Marine. C'est seulement en 1935, lors d'une exposition qui lui est consacré à la galerie des Beaux-Arts, que Pierre Roy est enfin reconnu en France. Il expose en 1937 à l'Exposition internationale des Arts et Métiers et en 1938 à la galerie Montaigne.

Pierre Roy voyage beaucoup et expose dans plusieurs galeries à travers le monde:

• New York à la Brummer Galery en 1930 et 1933, à la Julien Levy Gallery en 1932, au Museum of Modern Art de New York en 1936, à la Carstairs Gallery en 1949.
• Londres en 1934 à la galerie Wildenstein.
• Hawaï en 1939 à l'académie des arts d'Honolulu,

Par ailleurs, Pierre Roy réalise des décors de théâtre, plusieurs couvertures du magazine Vogue, des affiches publicitaires.

Œuvres

• « Adrienne pêcheuse », 1919, huile sur toile, 52 x 35 cm, Musée des Beaux-Arts, Nantes^[1]
• « L'Éclair », 1927, huile sur toile, 33 x 22 cm, collection particulière^[2]
• « Danger dans l'escalier », 1928, huile sur toile, 91,4 x 60 cm, Museum of modern art, New York^[2]
• « L'Heure d'été », 1929, huile sur toile, 54,6 x 38,1 cm, Museum of modern art, New York^[3]
• « Une journée à la campagne », 1931, huile sur toile, 33 x 55 cm, Musée national d'art moderne, Paris^[4]
• « Intérieur », 1936, huile sur toile, 92,5 x 65,4 cm, galerie A. F. Petit^[3]
• « Andromède enchaîné », 1946, huile sur toile, 54 x 38 cm, collection particulière^[3]

Sa peinture

André Salmon le considère comme le père du surréalisme, mais lui même dit "ne pas aimer appartenir à un groupe quel qu'il soit".

Ces tableaux sont des mises en scène d'objets courants, représentés le plus fidèlement possibles. Coquillages, légumes et fruits, bobines de laine, épis et graines, oeufs, rubans sont assemblés, mélangés pour créer des scènes poétiques.

"Je n'ai absolument, comme peintre, aucune philosophie. Quand je peins quoi que ce soit, je suis tout entier au plaisir de peindre. Je n'ai pas la moindre intention de symbolisme. Mais très souvent, parfois longtemps après avoir achevé mon tableau, je prends conscience de ce qui m'a inspiré et de ce que ma toile signifie". (réponse à un questionnaire du Musée d'Art Moderne de New York en 1947)

Sources bibliographiques

• Pierre Roy, musée des Beaux-Arts de Nantes et Somogy éditions d'art, Paris, 1994.
• Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du Livre, Fribourg, Suisse et Presses universitaires de France, Paris, 1982, p. 370.
• Nicolas Blondel, Les Folies douces de Monsieur Roy, dans Beaux Arts Magazine n° 132, mars 1995, p. 86 à 91.

Références et notes

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