- Pierre Ayraud
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Boileau-Narcejac
Pour les articles homonymes, voir Boileau.Boileau-Narcejac est la signature commune de Pierre Boileau (Paris, 28 avril 1906 - Beaulieu-sur-Mer, 16 janvier 1989) et Pierre Ayraud, dit Thomas Narcejac (Rochefort-sur-Mer, 3 juillet 1908 - Nice, 7 juin 1998), écrivains français de romans policiers, dont certains ont donné lieu à des adaptations cinématographiques par Henri-Georges Clouzot et Alfred Hitchcock. L'écrivain Jean-Phillipe Arrou-Vignod s'est inspiré de leurs romans pour mettre en scène ceux de P-P Cul-Vert.
Biographie
En 1948, Pierre Boileau fait la connaissance de Thomas Narcejac. C'est la début de leur association qui ne s'achèvera qu'en 1989 au décès de Pierre Boileau. Thomas Narcejac continue un temps seul, avant de disparaître à son tour en 1998.
Œuvres
De Pierre Boileau seul :
- Le Repos de Bacchus (1938), grand prix du roman d'aventures 1938
- Six crimes sans assassin
- Les Trois clochards
- La pierre qui tremble
- La Promenade de minuit
- Les Rendez-vous de Passy (1951)
- L'assassin vient les mains vides (1951)
De Thomas Narcejac seul :
- La mort est du voyage (1948), grand prix du roman d'aventures 1948
- Le Goût des larmes (1950)
- L'Ombre et la proie
- Le cas Simenon (1950)
De Boileau-Narcejac :
- Celle qui n'était plus (1952), adapté en 1955 par Clouzot, sous le titre Les Diaboliques (avec Simone Signoret et Paul Meurisse) et à nouveau en 1996 sous le titre Diabolique (film) par Jeremiah Chechik (avec Isabelle Adjani et Sharon Stone)
- Les Visages de l'ombre (1953), porté à l'écran par David Easy
- D'entre les morts (1954), adapté en 1958 par Hitchcock, sous le titre Sueurs froides
- Les Louves (1955), porté à l'écran par Luis Saslavsky
- Le Mauvais Œil (1956)
- Au bois dormant(1956)
- Les Magiciennes (1957), porté à l'écran par Serge Friedmann
- Sueurs froides (1958, Denoël) (D’entre les morts)
- L'ingénieur aimait trop les chiffres (1958)
- À cœur perdu (1959), adapté par Étienne Périer sous le titre Meurtre en 45 tours
- Maléfices (1961), porté à l'écran par Didier Decoin
- Maldonne (1962), porté à l'écran par Sergio Gobbi
- Le Roman policier (essai) (1964)
- Les victimes (1964)
- Le train bleu s'arrête treize fois (nouvelles) (1965)
- ...Et mon tout est un homme (1965)
- La mort a dit : Peut-être (1967)
- La porte du large (1969)
- Delirium, suivi de:L'Île (1969)
- Les Veufs (1970)
- La Vie en miette
- Manigances (nouvelles) (1971)
- Opération Primevère (1973)
- Frère Judas
- La Tenaille
- La Lèpre
- L'Âge bête
- Carte vermeil (1979)
- Les Intouchables (1980)
- Terminus (1980)
- Usurpation d'identité (nouvelles) (1980)
- Box-office
- Mamie
- Les Eaux dormantes (1983)
- Le Contrat (1988)
- Le Soleil dans la main (1990)
- La Main passe (1991)
- La Villa d'en face (1991)
- Les Nocturnes (1992)
- J'ai été un fantôme
Ils ont également écrit une série de livres destinés à la jeunesse appelée Sans Atout. Elle relate les aventures d'un jeune garçon détective amateur.
- Les pistolets de Sans Atout
- Sans Atout contre l'homme à la dague
- Sans Atout et le cheval fantôme
- Sans Atout, une étrange disparition
- Sans Atout, l'invisible agresseur
- Sans Atout, la vengeance de la mouche
- Sans Atout dans la gueule du loup
- Sans Atout, le cadavre fait le mort
Ils font renaître Arsène Lupin de Maurice Leblanc dans :
- Le Secret d'Eunerville (1973)
- La Poudrière (1974)
- Le Second visage d'Arsène Lupin (1975)
- La Justice d'Arsène Lupin
- Le Serment d'Arsène Lupin
Ils sont encore les auteurs de réflexions théoriques sur le genre policier dans la littérature (Le Roman policier, 1964). En 1980, ils ont aussi publié sous leur double nom un recueil de pastiches des grands auteurs de romans policiers essentiellement rédigé par Thomas Narcejac, sous le titre Usurpation d'identité.
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