Philippe BENASSAYA

Philippe Benassaya, né le 4 août 1964 à Pantin, est un militant français des droits de l'homme, engagé à la Licra.

Sommaire 1 Biographie 2 Parcours professionnel 3 Engagement politique et militant 4 Publications 5 Références

Biographie

Père de deux enfants, il vit actuellement dans la banlieue sud de Paris.

Ses parents, Français d'Algérie, ont quitté ce pays en 1962, comme la majorité des membres de cette communauté. Son père, professeur de mathématiques et conseiller de Paris socialiste, est décédé en 1984, à l'âge de 50 ans, dans un accident de voiture, lors d'une mission pour la Ville de Paris aux Jeux olympiques de Los Angeles. Sa mère, responsable d'un organisme public parisien, a eu deux autres fils : l'un avocat ; l'autre pharmacien-biologiste possédant un laboratoire d'analyses médicales.

Diplômé d'histoire (DEA), ses études l'ont conduit à se spécialiser dans la période de la Troisième République, notamment celle allant de 1870 à 1914.

Parcours professionnel

Après ses études, Philippe Benassaya entre, en 1989, à la Caisse des dépôts et consignations, à la Mission des travaux historiques, où il participe aux projets liés aux commémorations du bicentenaire de la Révolution française.

De 1991 à 1996, il officie comme journaliste en indépendant dans le monde de l'entreprise.

En 1998, il devient attaché parlementaire d'Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État aux Transports et députée des Yvelines, avant d'être le directeur de cabinet du maire de Clamart (2000-2001), puis d'Orsay (2001-2004).

Il crée, en 2005, sa propre entreprise dans la communication publique, « Philippe Benassaya Consultants ».

Depuis 2006, il est directeur de la communication de la ville d'Élancourt auprès du député-maire Jean-Michel Fourgous.

Engagement politique et militant

Parallèlement, Philippe Benassaya a développé une riche activité militante. Dès l'âge de 18 ans, il entre au Comité des Quinze, une association humanitaire spécialisée dans l'aide aux Refuzniks d'URSS. Il participe à plusieurs opérations « coup de poing » devant l'ambassade d'URSS et dans des meetings procommunistes.

En 1987, son combat pour les droits de l'homme le conduit à adhérer à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra). Deux ans plus tard, il entre au conseil exécutif et au bureau national de cette association. En 1990, à la demande du président Jean Pierre-Bloch, il accepte le poste de secrétaire-général adjoint en charge de rénover la communication.

En 1995, à 31 ans, il est nommé secrétaire général de la Licra par le président de l'assocation, Pierre Aidenbaum. À ce titre, il siège à la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) de 1995 à 1998.

En 1999, à la faveur de l'élection de Patrick Gaubert à la tête de l'association, il en est nommé premier vice-président, poste qu'il occupe depuis lors.

Il est aussi président de la commission Mémoire, histoire et droits de l'homme à la Licra, où il coordonne d'importants travaux de recherche sur les origines de l'association, le racisme des extrêmes, le Darfour, ainsi que sur les génocides tzigane, arménien et rwandais. Il siège également à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

Son engagement pour les droits de l'homme coïncide avec son engagement politique socio-libéral et européen. Entré à l'UDF dès la fin des années 1980, il a été, il y a plusieurs années, candidats aux élections régionales, européennes et municipales.

À ce jour, Philippe Benassaya est candidat à la présidence nationale de la Licra en 2010^[1].

Publications

Philippe Benassaya est l'auteur de plusieurs ouvrages pour le compte de personnalités du monde politique et associatif, et a aussi publié en son nom en 2007 un essai politique, Les Hussards perdus de la République^[2], qui retrace la saga des libéraux français, de Giscard à Léotard en passant par Madelin. Il a également participé à l'ouvrage collectif Contre le racisme : Les combats de La Licra^[3] et celui sur le centenaire de la laïcité, 1905-2005 : Un siècle de liberté et de respect^[4].

Références