- Phare du Cap Fréhel
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Phare du Cap Fréhel
Coordonnées[1] Pays France Localisation Plévenon, Côtes-d'Armor Construction 1946 à 1950 Hauteur 32,85 m Élévation 85 m Portée 29 milles Feux 2 éclats Blanc groupés, 12 s Optique Tournante BBT à 4 panneaux,
focale 0.50mLanterne Halogénure métallique 1000 W Aide sonore Corne 2 sons 60 s
(2, 3, 2, 53)Automatisation Oui. Le phare est télécommandé depuis la subdivision de Lézardrieux. Gardienné Oui Visiteurs Oui. D'avril à octobre. Protection Classé MH (2010) Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le phare du Cap Fréhel est un phare maritime des Côtes-d'Armor (France). Le phare actuel, construit de 1946 à 1950 sur la pointe du Cap Fréhel, à près de 70 m au-dessus des flots, succède à 2 constructions plus anciennes implantées sur les mêmes lieux. Il éclaire et sécurise fortement le passage de la baie de Saint-Brieuc vers la rade de Saint-Malo très difficile d'accès car battue par les vents. Le phare fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 novembre 2010.[2]
Sommaire
Historique
Le premier phare ou phare Vauban
En mai 1694, Vauban inspecte les côtes nord de Bretagne et propose l'édification d'une tour pour avertir des attaques de la flotte anglaise. À cette époque, le commissaire général des fortifications de Louis XIV a déjà fait construire plusieurs phares (le phare du Stiff à Ouessant, le phare des Baleines sur l'Île de Ré, le phare de Chassiron à Oléron).
L'ingénieur Garengeau reprend les plans du phare du Stiff pour construire ce premier phare allumé en 1702 (mais uniquement les mois d'hiver).
En 1717, la marine ordonne l'allumage du feu toute l'année. Les dépenses liées à cet allumage sont financées par une taxe, payée par les navires entrant dans les ports compris entre le Cap Fréhel et Regnéville.
En 1774, un réverbère de 60 réflecteurs sphériques remplace le brasier. Placé dans une lanterne, ce système devient tournant en 1821. la portée du feu passe de 15 à 21 milles.
Construction : 1701 - 1702
Allumage : novembre 1702
Hauteur : 15 m
Description : Tour cylindrique accolée à une tourelle demi cylindrique en pierre maçonnée.
Ingénieur : Siméon Garangeau.
Entreprise : Gilles Martin Frémery.
Coût : 6890 livresDe 1702 à 1774, éclairage au charbon à l'air libre.
En 1774, mise en place des réverbères sphériques de Tourtille-Sangrain à 60 becs sur 3 rangs superposés, éclairage à l'huile végétale.
En 1821, remplacement des réverbères par des réverbères à 8 réflecteurs paraboliques de Bordier-Marcet, un éclat long toutes les 135 secondes.Le second phare
Vers 1840, Léonce Reynaud, devant l'état de l'édifice, envisage de construire une nouvelle tour octogonale de 22 m de haut pouvant supporter une optique de Fresnel.
La portée du feu passe à 25 milles.
Les projets d'électrification de 1880 seront abandonnés par une décision ministérielle du 23 juillet 1886.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le phare sert de poste d'observation pour l'armée allemande qui dynamite l'édifice le 11 août 1944. Seule la vieille tour Vauban reste debout et supporte un feu provisoire jusqu'en 1950.
Construction : 1845-1847
Allumage : 1er mai 1847
Hauteur au-dessus de la mer : 79 m
Hauteur : 22 m
Description :Tour octogonale en maçonnerie de pierre de taille centrée à la façade d'un bâtiment rectangulaire.
Ingénieurs : Boucher et Méquin
Architecte : Léonce Reynaud
Entreprise : Ramard et Mercier
Coût : 85000 francs1er mai 1847, feu de 1er ordre à éclat long blanc toutes les 30 secondes, optique de François Soleil à 16 demi lentilles.
1875, éclairage à l'huile minérale.
15 juin 1903, feu à deux éclats blancs toutes les 10 secondes. Optique de 0.70 m de focale à 4 panneaux. Eclairage aux vapeurs de pétrole.Le troisième phare ou phare actuel
Commencée en 1946, la construction du phare actuel s'achève par l'allumage du feu le 1er juillet 1950. L'électrification par le réseau est faite simultanément.
Construction : 1946-1950
Allumage : 1er juillet 1950
Hauteur au-dessus de la mer : 67.70 m
Hauteur : 32.85 m
Hauteur de la focale : 29.60 m
Description : Tour carrée en maçonnerie de pierre de taille centrée à un bâtiment en forme de U
Architecte : Yves Hémar
Entreprise : PeniguetLes travaux de reconstruction du phare ont été conduits par monsieur Jean Boyet ingénieur TPE responsable de la subdivision de Matignon.
Notes
- World Lighthouse On The Air (consulter la liste). Modifiées d'après Géoportail (IGN) et CartoExploreur (Bayo, d'après cartographie IGN). Coordonnées géographiques obtenues sur le site
- Classement au titre des monuments historiques de plusieurs phares ou anciens phares du littoral sur www.bretagne.pref.gouv.fr. Consulté le 10 janvier 2011
Liens internes
Liens externes
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