- Perrecy-les-Forges
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Perrecy-les-Forges
ÉgliseAdministration Pays France Région Bourgogne Département Saône-et-Loire Arrondissement Charolles Canton Canton de Toulon-sur-Arroux Code commune 71346 Code postal 71420 Maire
Mandat en coursClaudius Michel Intercommunalité Communauté urbaine Creusot-Montceau Démographie Population 1 715 hab. (2007) Densité 51 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 264 m — maxi. 353 m Superficie 33,82 km2 Perrecy-les-Forges est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région de Bourgogne.
Sommaire
Géographie
- Hameaux et lieux-dits
- Valtat, hameau dont le nom provient d'une famille ramenée de Bussières par la famille de Jaucourt possédant la seigneurie en partie[réf. souhaitée].
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1977 Rémi Satinet 1977 1995 Robert Delès PCF 1995 2001 Paul Jacquet DVD 2001 2002 Jean Labarre DVD 2002 2008 Paul Gaumont DVD 2008 Claudius Michel Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2123 2146 2175 2205 2023 1823 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Église priorale carolingienne Saint-Pierre-et-Saint-Benoît de Perrecy
Le Prieuré de Perrecy-les-Forges dépendant de Saint-Benoît-sur-Loire, fut institué en 876 par le testament du comte Eccard II, seigneur de Perrecy, mais aussi comte de Mâcon, Chalon, Autun etc. Celui-ci, proche de sa fin, sans descendance, veut effacer le doute sur la légitimité de sa possession de Perrecy, contestée de longue date par l'Évêché de Bourges. Eccard II donne donc Perrecy au monastère de Saint-Benoît-sur-Loire, où il avait fait ses études, pour fournir à ce dernier un site propice à l'installation d'un monastère de repli, au milieu des terres, dans le cas d'une attaque viking sur la Loire. Les bénédictins de Saint-Benoît-sur-Loire s'installent immédiatement et construisent un édifice imposant, édifice qui subsiste en grande partie aujourd'hui.
L'église actuelle est en effet carolingienne presque d'un bout à l'autre : seule l'extrémité occidentale (dernière travée de la nef et avant-nef) constitue une reprise du XIIe siècle. Le plan de l'église primitive est largement conservé : il ne manque actuellement en élévation que le bas-côté nord (dont il ne reste qu'un petit fragment) et l'extrémité du croisillon sud du transept, ainsi que le haut vaisseau du chœur.
En élévation, il subsiste donc de la construction initiale (fin du IXe siècle) :
- la totalité du mur sud de la nef, très déversé
- la totalité de la croisée du transept, jusqu'à la coupole surplombant la tour-lanterne
- les murs du chœur avec ses deux travées de bas-côtés
- la base de l'abside polygonale[2]
Tous ces éléments sont construits en maçonnerie de petit moellon carré, très représentative du IXe siècle et bien distinct des autres parties. La sculpture manque presque complètement : les seuls chapiteaux sont ceux des baies géminées formant claire-voie intérieure au-dessus des grands arcs de la croisée. Seules des impostes moulurées, ayant servi d'appui pour les cintres, viennent animer la nudité des murs, lesquels ne comportent aucune lésène ni bandeau. Cette muralité semble faite pour recevoir des peintures, dont la prospection reste à faire.
Cet édifice, parmi les plus anciens de France, a naturellement subi de nombreuses réparations au cours de sa longue histoire. On notera :
- Vers 1095, le voûtement ou le re-voûtement du croisillon nord du transept, en voûte d'arêtes, avec renforcement de la structure par des contreforts intérieurs (ronds) et extérieurs (aux angles, mais non diagonaux)
- Vers 1120, un agrandissement ou reconstruction spectaculaire : allongement de la nef et construction entièrement neuve, en grande partie en pierre de taille de fort appareil, d'une avant-nef à deux niveaux richement ornés, et surmonté d'une tour-beffroi à deux niveaux également.
- Au XVe siècle, une reconstruction du chœur, également en pierre de taille, avec d'immenses baies en lancette à remplages ; le remplacement du cloître, adossé au bas-côté sud de la nef, par un cloître voûté d'ogives, dont seuls les culs-de-lampe subsistent.
Le mur nord de la nef a été presque entièrement reconstruit, à une date indéterminée de l'époque gothique, sur l'emprise de la grande arcade nord, disparue avec le bas-côté nord presque entier.
La tour lanterne s'apparente à celles de la chapelle palatine d'Aix et à l'église de Germigny-des-Prés. Ses dimensions sont considérables pour l'époque (hauteur : 18 mètres). Son état de conservation est exceptionnel pour un monument carolingien.
Personnalités liées à la commune
- Josiane Bost, Championne du Monde de cyclisme sur route en 1977
Bibliographie
Notes et références
- Perrecy-les-Forges sur le site de l'Insee
- voir les absides polygonales de Saint-Vital de Ravenne, de la chapelle palatine d'Aix et de Cluny III
Voir aussi
Lien externe
Catégorie :- Commune de Saône-et-Loire
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