- Paul-Louis Simond
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Paul-Louis Simond (Né le 30 juillet 1858 à Beaufort-sur-Gervanne, France ; mort le 18 mars 1947[1]) est un biologiste. Spécialiste des épidémies, il est surtout connu pour avoir remarqué, en 1898, le rôle de la puce du rat dans la transmission de la peste bubonique.
Sommaire
Recherches sur la peste
Après ses études à l'Ecole de Santé Navale de Bordeaux, il débute sa carrière comme médecin militaire en Guyane, en Indochine et en Chine, il entre en 1895 à l'Institut Pasteur, pour le compte duquel il est envoyé en Inde afin de réaliser des tests de vaccins et d'étudier plus avant la peste. En effet, le bacille de la peste Yersinia pestis a été identifié en 1894, ce qui a permis la réalisation de sérums contre cette maladie. Simond a l'intuition que la transmission s'effectue par morsure d'un insecte, et se tourne rapidement vers la puce du rat. Les premières observations au microscope montrent immédiatement que comme le rat, comme l'homme, la puce du rat peut être infectée par le bacille. Des expériences menées un an plus tard à Karachi sont rapidement concluantes en juin 1898. Mais Simond ne démontre pas que la puce du rat est le seul vecteur possible de la maladie (ce qui n'est pas le cas, d'autres modes de transmissions moins fréquents existent), et il n'explique pas les mécanismes précis de la contamination.
En 1803, Gauthier et Raybaud prouvent que la maladie ne se transmet pas, dans la grande majorité des cas, en l'absence de puce.
En 1914, Bacot et Martin (du Lister Institute, en Angleterre) montrent que l'infection affecte la puce elle-même, engorge son système digestif et l'amène à régurgiter des bacilles à chaque nouveau repas, ce qui explique son rôle de vecteur principal.
Autres travaux
De 1898 à 1900, Simond dirige l'Institut Pasteur de Saigon.
Simond a également travaillé sur le rôle du moustique dans le transmission de la fièvre jaune lors de missions pour l'Institut Pasteur au Brésil (1901-1905) et en Martinique (1908-1909).
De 1911 à 1913, il dirige l'Institut impérial de bactériologie à Istanbul. Pendant la Première guerre mondiale, il dirige les services de santé des troupes d'Indochine. Il y mène une étude des orchidées, décrivant et commanditant la représentation en aquarelle de 226 espèces locales[2]. Il quitte l'armée en 1917, et s'installe à Valence où il se consacre à la lutte contre la tuberculose (dont le premier vaccin est mis au point en 1921).
Sources
- notice du fonds d'archives Paul-Louis Simond de l'Institut Pasteur.
- article en anglais du Journal of the Royal Society of Medicine sur les travaux de Simond et leur accueil dans le monde médical.
Voir aussi
Notes et références
- Valence, France. à
- Muséum d'histoire naturelle de Paris. Cette collection qui décrit 160 espèces nouvelles se trouve au laboratoire de phanérogamie du
Catégories :- Biologiste français
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- Institut Pasteur
- Naissance en 1858
- Décès en 1947
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