- Parti de la refondation communiste
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Partito della Rifondazione Comunista
Logo officielPrésentation Leader Paolo Ferrero Fondation 12 décembre 1991 Siège 131, via del Policlinico, 00161 Rome Idéologie communisme, eurocommunisme, antimondialisation Affiliation internationale Solidnet Affiliation européenne Parti de la gauche européenne Coalition Fédération de la gauche Couleurs rouge Site web www.rifondazione.it Le Parti de la refondation communiste, souvent appelé seulement Refondation (communiste) (en italien : Partito della Rifondazione Comunista) est un parti politique communiste de type refondateur, fondé en 1991 et appartenant au Parti de la gauche européenne (Sinistra Europea).
Sommaire
Présentation
Il disposait de cinq députés dans le Parlement européen (1 971 700 votes, 6,1 % des voix en juin 2004) jusqu’au 7 juin 2009, date à laquelle il perdit tous ses eurodéputés. Il n’a plus de représentation parlementaire depuis le 14 avril 2008. Son organe officiel, quotidien depuis 1995, est Liberazione.
Il a été formé en 1991 quand le Parti communiste italien s’est divisé en deux formations (le « tournant » de Bologne) : le Parti démocrate de la gauche de tendance social-démocrate dirigé par Achille Occhetto, et le parti Refondation communiste issu de l’aile gauche du parti, dirigé à l’origine par Armando Cossutta.
Il est actuellement dirigé par Paolo Ferrero élu lors du congrès qui s’est tenu le 10 juillet 2008.
Nichi Vendola, un de ses fondateurs, a été élu président de la région des Pouilles, le 4 avril 2005, après avoir été précédemment sélectionné à travers une élection primaire (elezioni primarie en Italie) au sein de l’alliance électorale de L’Olivier, où il a battu de justesse un candidat de centre-gauche plus « centriste ». Ce dernier, minoritaire lors du congrès de 2008 et leader d’une motion, annonce de quitter le PRC le 24 janvier 2009, pour fonder une scission, la Refondation pour la gauche.
Le PRC faisait partie de l’alliance électorale de L’Union (2006) avant de se retrouver isolé en 2008, après l’échec électoral de la Gauche - l’Arc-en-ciel.
Le Parti de la refondation communiste (PRC) ou simplement Refondation communiste, est un parti politique d’inspiration communiste constitué en 1991 par des éléments du Parti communiste italien qui ne partageaient pas le tournant prôné par Achille Occhetto (tournant de la Bolognina), qui donna vie au Parti démocrate de gauche, inspiré du socialisme démocratique, et à Démocratie prolétarienne, organisation traditionnellement à gauche du PCI dissoute en 1991 et rattachée au Mouvement pour la refondation communiste (duquel naîtra plus tard le parti homonyme). Le premier président du parti fut Armando Cossutta, le premier secrétaire national fut Sergio Garavini.
Le PRC fait partie de la coalition du centre-gauche italien, dénommée L’Union. Le PRC a été un des fondateurs du Parti de la gauche européenne, organisation qui regroupe quelques formations de la gauche radicale (sont admis également ceux qui ne se déclarent pas communistes) représentés au Parlement européen dans le groupe GUE/NGL.
Histoire
Les nouvelles valeurs de l’euro-communisme
Avec la dissolution des grands partis traditionnels, commence en Italie une nouvelle phase de la soi-disant Seconde République. Les valeurs du communisme sont désormais en crise, surtout au lendemain de la chute du mur de Berlin et du dépérissement du modèle soviétique. Par conséquent la ligne de la Refondation communiste est révélatrice, elle aussi, d’un tournant : vers les nouveaux idéaux de l’eurocommunisme proclamé par Enrico Berlinguer, dans le but de moderniser sa ligne politique avec la contribution des « nouveaux mouvements ».
En 1991, la fusion avec la Démocratie prolétarienne permet de gonfler les rangs de la Refondation, contribue à un rassemblement de 6 % des votes aux élections de 1992. Après une brève parenthèse où le parti est dirigé par l’ex-syndicaliste Sergio Garavini, le PRC passe sous la direction de Fausto Bertinotti.
Les années 1990 : rendez-vous électoraux
Aux élections de 1994, la Refondation participe à la naissance de la coalition de gauche, nommée Alliance des Progressistes, qui se pose en alternative au pôle centriste du Pacte pour l’Italie et à la coalition de centre-droit, qui par la suite gagnera les élections, menée par Silvio Berlusconi.
Les progressistes défaits rentrent dans l’opposition, mais le gouvernement en fonction ne dure pas, à cause de la défiance de la Lega Nord, et après à peine huit mois est constitué le gouvernement Dini, qui apportera au pays de nouvelles élections dans le printemps 1996. Une partie des députés de la Refondation votera la défiance contre ce gouvernement, dirigée par l’ex-secrétaire Garavini, contre les directives du parti. Ce groupe de députés forma le Mouvement des communistes unitaires qui se présenta par la suite aux élections dans les listes DS et qui conflua dans les Démocrates de gauche (DS).
En vue de ce rendez-vous électoral, s’expérimente et se consolide la formule bipolaire dans la politique italienne. Tous les partis du centre-gauche donnent vie à la nouvelle alliance de L’Olivier, à laquelle la Refondation décide de prendre part, mais avec la formule du désistement et de l’appui externe : elle appuie les candidats de L’Olivier et, en échange, dans certaines circonscriptions, elle reçoit à son tour l’appui des alliés pour ses candidats sous le symbole des progressistes.
Élections générales de 2006
Aux élections de 2006, en coalition électorale avec L’Union, le PRC obtient 5,8 % des voix à la Chambre et 41 députés. Aux élections sénatoriales, il obtient 7,4 % des voix et 27 sénateurs. En vertu de l’alliance avec le centre-gauche, Fausto Bertinotti est élu président de la Chambre des députés.
Élections générales de 2008
En 2008, une nouvelle coalition se présente aux élections politiques ; elle rassemble, sous le nom de La Gauche - l’Arc-en-ciel, la Fédération des Verts, le Parti de la refondation communiste, le Parti des communistes italiens et la Gauche démocrate. Mais la Gauche critique, association interne au Parti, le quitte en décembre 2007 pour se présenter séparément.
Les élections de 2008 voient l’élimination de la totalité des élus du Parti de la refondation communiste, dont tous les députés et sénateurs sortants sont battus. Fausto Bertinotti abandonne la direction du parti et annonce son intention de renoncer à tout rôle politique de premier plan[1].
Élections européennes de 2009
Afin d’éviter le risque du nouveau seuil national de 4 % (instauré en février 2009), le PRC s’allie avec le Parti des communistes italiens en une « liste anticapitaliste ». La liste échoue à obtenir des élus, avec 3,38 % des suffrages exprimés. En décembre 2009, les partis composant cette liste forment la Fédération de la gauche.
Notes et références
- (it) « Sinistra sconfitta, Bertinotti lascia », Corriere della Sera, 14 avril 2008.
Lien externe
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