- Parti Conservateur d'Afrique du Sud
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Parti conservateur d'Afrique du Sud
Parti Conservateur Président Andries Treurnicht Fondation 1982 Disparition {{{disparition}}} Siège {{{siège}}} {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à l'Assemblée {{{Assemblée}}} au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Représentation du parti Députés {{{Députés}}} Sénateurs {{{Sénateurs}}} Idéologie Apartheid, Conservatisme, Nationalisme Afrikaner, Nationalisme, Séparatisme Affiliation européenne {{{européenne}}} Affiliation internationale {{{internationale}}} Couleurs Jaune , Bleu Site Web {{{site_web}}} voir aussi Le Parti conservateur d'Afrique du Sud (Conservative Party - CP ou Konserwatiewe Party van Suid-Afrika) est né le 20 mars 1982 d'une scission de l'aile droite du Parti national (NP) au pouvoir. Il s'est dissous en 2003 après s'être fondu dans le Front de la liberté.
Son fondateur, Andries Treurnicht s'opposait aux réformes du premier ministre Pieter Botha.
Sommaire
Fondation du parti conservateur (1982)
Le CP a été fondé pour assurer la préservation de l'apartheid. Il échoue à rallier le petit HNP, refusant d'intégrer dans son programme l'imposition de l'afrikaans comme langue officielle unique et le rapatriement des indiens.
Il reçoit cependant lors de sa fondation le soutien d'anciens hauts dignitaires du NP en rupture de banc comme l'ancien président John Vorster, les anciens ministres Jimmy Kruger ou Connie Mulder.
Disposant au parlement de 22 députés ayant rompu avec le NP, le CP tente de donner une expression politique aux différents mouvements d'extrême droite existants y compris la radicale AWB d'Eugène Terreblanche.
Ascension politique (1987-1992)
En 1987, le CP remporte le titre envié d'opposition officielle au parlement lors des élections générales.
Aux élections municipales d'octobre 1988, le CP remporte une centaine de villes dans tout le pays dont 60 des 110 municipalités du Transvaal (Pietersburg, Brakpan, Carletonville, Boksburg...) manquant de peu la victoire à Pretoria avec 45% des suffrages, ainsi qu'une municipalité sur 4 dans l'État libre d'Orange.
En 1989, avec 39 députés et 33% des votes, le CP atteint son apogée. Il recueille 43% du vote afrikaner et 7,5 % du vote anglophone.
Le démantèlement en cours de l'apartheid par le président Frederik De Klerk va décupler les manifestations de force des partisans du CP. En 1990, ils réunissent plus de 150 000 personnes au Voortrekker Monument de Pretoria pour la défense de l'identité afrikaner et le maintien de la domination blanche.
Les élections partielles sont de véritables succès inespérés dans les anciens bastions du NP que ce soit à Uitenhage, province du Cap mais surtout à Potchefstroom, dans le Transvaal, véritable indicateur des rapports des forces politiques dans le pays.
Acculé, De Klerk est obligé de trouver une solution politique pour endiguer la montée en puissance du CP au sein de l'électorat blanc. Il organise un référendum sur la poursuite des négociations constitutionnelles, fédérant sur le « Oui » les électeurs du NP et de l'opposition libérale du Parti démocratique contre les partisans du « Non » qu'ils soient au CP ou au HNP.
Le 17 mars 1992, le CP subit sa première et plus cruciale défaite. Le « Oui » emporte plus de 68% des voix. Le « Non » ne l'a emporté que dans la région du Nord Transvaal (Pietersburg). Même les fiefs du Transvaal et de l'Orange ont fait défaut au CP. À Kroonstad, bastion conservateur, le « oui » l'a emporté à 52%.
Le CP ne se relèvera pas de cette défaite. Elle l'oblige même à intégrer le processus de négociation.
L'ultime combat (1993-1994)
En avril 1993, le chef charismatique du CP, Andries Treurnicht décède. Il est remplacé alors par le terne Ferdinand Hartzenberg. Ce dernier tenter de conféder le CP avec des mouvements noirs conservateurs comme l'inkhata zoulou dans une Alliance des Libertés.
Ce dernier s'entre déchire en début d'année 1994 entre ceux désirant participer finalement aux élections et ceux y refusant. Le CP opte pour la non participation alors que Constand Viljoen choisit in extremis de participer aux 1ères élections multiraciales sous les couleurs de son tout nouveau parti, le Front de la liberté (FF).
Le crépuscule du CP (1994-2003)
Alors que le FF se retrouve avec 9 députés dans la nouvelle assemblée, le CP ne dispose plus d'aucun élu national et est laminé ensuite aux élections locales.
A partir de 1996, le CP n'est plus qu'une coquille vide. Ses représentants ont choisi de se retirer de la vie politique ou de rejoindre le FF de Viljoen, voire de créer une énième émanation de l'extrême-droite afrikaner.
En octobre 2003, Hartzenberg fond les restes du CP dans le front de la liberté, rebaptisé FF+, lequel obtiendra 4 députés (+ 1) lors des élections générales de 2004.
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