Parc national de Sapo

Parc national de Sapo
Parc national de Sapo
Catégorie UICN II (parc national)
Emplacement Comté de Sinoe, Libéria
Ville proche Greenville
Coordonnées 5° 24′ 40″ N 8° 24′ 53″ W / 5.411111, -8.4147225° 24′ 40″ N 8° 24′ 53″ W / 5.411111, -8.414722
Superficie 1 804 km2
Création 1983
Administration Forestry Development Authority

Géolocalisation sur la carte : Liberia

(Voir situation sur carte : Liberia)
Parc national de Sapo

Le parc national de Sapo est un parc national dans le comté de Sinoe, au Libéria. C'est la plus grande zone protégée de forêt tropicale du pays[1] et son unique parc national[2],[3]. Il abrite la deuxième plus grande zone de forêt tropicale humide primaire en Afrique de l'Ouest après le parc national de Taï en Côte d'Ivoire[4] . L'agriculture, la construction, la pêche, la chasse, les établissements humains et l'exploitation forestière sont interdits dans le parc[5],[6].

Le parc national de Sapo est situé dans l'écosystème forestier Haut-guinéen[7] un point névralgique de la biodiversité (Biodiversity hotspot) qui abrite l'une des « plus grandes diversités d'espèces de mammifères de toutes les régions du monde », selon Conservation International[8],[9], et dans la région écologique des forêts de plaine de l'ouest guinéen selon la liste des régions écologiques du Fonds mondial pour la nature[10]

Sommaire

Histoire

Désignation et début de l'histoire du parc

En 1976, le gouvernement libérien créait la Liberian Forestry Development Authority pour gérer et préserver les ressources forestières du pays. Un an plus tard, en 1977, était créée la Division of Wildlife and National Parks sous la direction d'Alexander Peal, qui resta à sa tête jusqu'en 1990[11]. En 1982, Peal proposait la création de sept zones protégées au Libéria, dont trois parcs nationaux. Mais c'est seulement le parc national de Sapo - qui doit son nom à la tribu Sapo (ou Sao) qui vit dans le parc[12]- qui fut officiellement créé en 1983[13],[14],[15] par le Conseil de rédemption populaire[16]. A cette époque et pendant vingt ans, le parc a une superficie de 1 308 km2 situés à l'est du fleuve Sinoe et au sud au sud de la montagne Putu[14],[17]. Le parc initial a eu ses limites fixées et son plan de gestion élaboré par la Division of Wildlife and National Parks, en coopération avec le Fonds mondial pour la nature, l'Union internationale pour la conservation de la nature et le Corps de la Paix[11],[14].

Tout au long de son histoire, le parc national de Sapo a été menacé par une agriculture, une chasse, une exploitation forestière ou minière illégales, "toutes pratiques exacerbées par l'extrême pauvreté"[17] et l'instabilité sociale et politique du pays. Toutefois, au début des années 1990, le centre de surveillance de la conservation de la nature a reconnu que "les projets de développement rural autour du parc et l'acceptation générale de son existence ont contribué à minimiser les conflits potentiels"[15]. Jusque dans les années 1990, le braconnage sera limité en raison de diverses initiatives, financées par l'Agence des États-Unis pour le développement international qui a fait des villageois des parties prenantes à la préservation du parc[12].

La guerre civile au Libéria

Au cours de la première guerre civile libérienne, le parc national de Sapo est tombé aux mains des forces rebelles et une grande partie de l'infrastructure du parc et du matériel a été endommagée ou détruite[12],[18] notamment les bâtiments d'un orphelinat pour la réadaptation de la faune à la vie sauvage construits en 1989 et financés par les Amis des animaux[13]. Des 33 employés que comptait le parc, trois au moins ont été tués et sept ont tout perdu[12],[18]. L'ampleur de l'exploitation illégale des ressources à l'intérieur du parc au cours de la période de contrôle des rebelles est contestée. John Terborgh, professeur de sciences de l'environnement et de biologie à l'Université Duke, écrit qu'il y a eu "abattage d'arbres pendant la guerre"[19] Toutefois, Peal reconnait que l'exploitation forestière du parc a été limitée, que l'agriculture et la chasse ont été réduites au minimum par suite des déplacements de population, notamment l'exode de la population de plus de deux douzaines de villages entourant le parc[18] et par le climat d'insécurité qui régnait dans la région, au point que les populations animales ont en fait augmenté pendant les années de guerre[6],[20]. William Powers, un prêtre du Secours Catholique affecté au Libéria de 1999 à 2001, a noté que le parc a servi de refuge pendant la guerre pour à de petits groupes de personnes, qui cherchaient de la nourriture pour survivre[21]. L'exploitation forestière et le braconnage sont devenus plus fréquents après la la fin de la guerre en 1996[6].

En 2002, des accusations ont été portées contre le président Charles Taylor lui reprochant d'avoir accordé une concession d'une valeur de plusieurs millions de dollars U.S à une société d'exploitation de bois basée à Hong Kong, la Oriental Timber Company pour exploiter la forêt à l'intérieur des limites du parc. L'argent aurait été gardé par Taylor ou utilisé pour garantir la loyauté des différents chefs de guerre, ou pour armer les forces loyalistes au cours de la Seconde guerre civile libérienne (1999-2003) et embaucher des mercenaires d'Afrique du Sud[22],[23]. Le ministre de l'Information du Libéria, Reginald Goodridge, a nié ces allégations, en notant qu'aucune preuve d'exploitation forestière n'avait été constatée au cours d'une visite de deux semaines dans le parc faite par une équipe de la National Geographic Society.

L'après-guerres

Fauna and Flora International et World Wildlife Fund (WWF) ont travaillé avec la Forestry Development Authority du Libéria et la Society for the Conservation of Nature of Liberia (SCNL) pour préparer sur une période de deux ans la relance de l'exploitation du parc. Financée principalement par Darwin Initiative du Department for Environment, Food and Rural Affairs du Royaume-Uni et le WWF à partir de 2000-2002, l'opération avait pour but de remettre en route une direction pour le parc, d'obtenir la collaboration de ses habitants et de donner au Libéria la capacité de gérer la conservation et la planification de l'ensemble. Le SCNL a également reçu une subvention de la Fondation Whitley pour commencer un programme de surveillance des grands mammifères[24].

Il y a eu de très lents progrès dans la mise en place de zones protégées au Libéria. Le parc national de Sapo, créé en 1983, a été la première zone protégée[25]. L'approbation de la Sapo National Park Act (An Act for the extension of the Sapo National Park) du 10 octobre 2003 a porté la taille du parc à 1 804 km2 ce qui constitue une augmentation de plus de 37% de sa superficie. La loi a reconnu que le parc était "au coeur d'un immense bloc de forêts de l'écosystème forestier de la Haute-Guinée important pour la conservation de la biodiversité au Libéria et dans l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest""[26]. La réserve naturelle du mont Nimba, qui couvre 13 500 ha soit quatre pour cent des forêts du Libéria, a été créée dans le même temps, devenant la deuxième zone protégée du Libéria[27],[28].

La paix qui a suivi la conclusion de la deuxième guerre civile au Libéria a donné lieu à de nouvelles menaces pour le parc. Des groupes de combattants et de civils s'y sont installés pendant les derniers mois du conflit, certains pour échapper à la guerre, d'autres pour récolter le bois ou pour essayer de trouver de l'or[29]. L'afflux de personnes dans le parc a continué après la fin de la guerre, finissant en une véritable ruée vers l'or. Accompagnant ou à la suite des prospecteurs, arrivaient des chasseurs, dont de nombreux ex-combattants, qui tuaient les animaux du parc pour vendre la viande aux colons[30]. En mars 2005, on estime que 5 000 personnes vivaient dans le parc selon la Mission des Nations Unies au Libéria[29]. Bien que des efforts aient été entrepris pour chasser ces squatters, le parc n'a pas été complètement vidé jusqu'à la fin août-début septembre 2005, et ensuite seulement par le biais de la participation de la conservation, le gouvernement du Liberia, des Nations Unies et les forces de maintien de la paix[30],[29].

En raison de son éloignement et de la quasi-absence d'aménagements tels que des logements et des hôtels pour touristes, il y a peu de visiteurs au parc national de Sapo[31]. L'entrée dans le parc est interdite sans l'autorisation de la Forestry Development Authority. Il n'y a pas de routes menant au parc, de sorte qu'il faut y aller à pied[32]. Le parc ne possède pas non plus de pistes aménagées[31].

Géographie et climat

Le parc national de Sapo est situé dans le comté de Sinoe au sud-ouest du Libéria. Il couvre une superficie de 1 804 km²[26]. Il est bordé au nord par la montagne Putu et à l'ouest par la rivière Sinoe[17]. Le parc est assez homogène, plat et marécageux, topographie favorable à une grande zone de forêt inhabitée[33],[34]. Sa partie sud-est est une région de collines moutonneuses aux altitudes relativement basses (environ 100 m) tandis qu'au nord on trouve des crêtes escarpées culminant à des altitudes d'environ 400 m. Il existe de nombreux petits ruisseaux et rivières circulant entre ces crêtes. La Sinoe est la plus grande rivière du parc. Le mont Putu (640 m) est le point culminant du parc[33].

Le parc a un climat tropical, avec des températures comprises entre 22 et 28°C. La forêt a une humidité relative moyenne de 91%. Les précipitations annuelles à Basintown, à 4 km au sud du quartier général du parc, ont été en moyenne de 2 596 mm dans les années 1980. Dans le parc, la saison sèche va de novembre à avril et la saison des pluies de mai à octobre. Janvier et décembre sont les mois les plus secs et mai et août les plus humides. Il y a une période mi-sèche avec une baisse des précipitations en juillet, période qui parfois se prolonge en août. Pendant la saison sèche, beaucoup de petits ruisseaux sont à sec montrant leur lit fait de sable et de rochers. En saison sèche même les plus grands cours d'eau voient leur débit diminuer, exposant chutes d'eau et bancs de sable. En saison des pluies, le niveau des rivières peut augmenter de plus de 4 m en quelques heures et inonder les forêts près des cours d'eau[33].

Flore

Le Libéria possède la plus grande partie restante de l'écosystème forestier de Haute-Guinée avec environ 42% du reste de la forêt. Les 58% restants sont répartis entre la Côte d'Ivoire (28%), le Ghana (16%), la Guinée (8%), la Sierra Leone (5%) et le Togo (1%). On estime que seulement 40 à 45% du couvert forestier original reste encore en place au Libéria[35] et que moins de 30% de sa superficie est couverte par des forêts primaires[34].

Ses étendues de forêts étaient autrefois continues, mais sont maintenant fragmentées en blocs isolés les uns des autres à la suite de l'exploitation forestière, de la construction de routes, de la mise en cultures et des constructions[25]. Avant la guerre civile, la Forestry Development Authority avait calculé que près de 35% de la forêt d'origine du Libéria était "inviolée", que 45% avait "subi la main de l'homme mais restait productive" et que 20% avait "subi la main de l'homme et était devenue improductive"[35]. La forêt du parc national de Sapo est l'un des derniers blocs de forêts ombrophiles tropicales de plaine[33] et l'une des moins perturbées des forêts humides de plaine d'Afrique de l'Ouest[35].

Le parc est l'un des endroits les plus riches en espèces florales du pays avec de nombreuses espèces endémiques[33],[36]. Une enquête de 1983 sur le parc a montré qu'il était composé de 63% de forêt primaire et secondaire mature, 13% de forêts de marécages, 13% de forêts périodiquement inondées et 11% de jeunes forêts secondaires. La forêt est luxuriante, avec des arbres pouvant atteindre une hauteur de 70 m. Le couvert forestier a une hauteur variant de 12 à 32 m avec une altitude moyenne de 25 m. Parmi les espèces de plantes trouvées dans le parc on peut citer les légumineuses Tetraberlinia tubmaniana et Gilbertiodendron splendidum et l'arbre Brachystegia leonensis[33]

Faune

Le parc abrite la plus grande population d'hippopotames pygmées du Libéria.

Le parc national de Sapo est un "centre régional d'endémisme"[37] et de biodiversité, accueillant à la fois environ 125 espèces de mammifères et 590 types d'oiseaux[16] dont un certain nombre d'espèces menacées[38] comme le chat doré africain, le drill, le Malimbe de Ballmann, la mangouste du Libéria, la pintade à poitrine blanche et le picatharte de Guinée. Le parc abrite également la civette africaine, le Pygargue vocifère, le perroquet gris du Gabon, l'hylochère, le Touraco géant, la loutre à cou tacheté[39], le chevrotain aquatique, trois espèces de pangolins, sept espèces de singes (dont l'espèce en danger Cercopithèque diane[21]), des crocodiles[16], des léopards[40], des guêpiers, des aigrettes, des calaos[31], des martins-pêcheurs, des rolliers et des souimagas[12],[14],[17].

Avant la création officielle de parc national de Sapo en 1983, il n'y avait eu aucune étude systématique des populations de chimpanzés au Libéria. Depuis lors, diverses enquêtes ont confirmé l'existence de chimpanzés (Pan troglodytes) vivant dans le parc national de Sapo, principalement dans la partie centrale et l'ouest du parc avec des estimations de population allant de 500 à 1640 individus[13]. Le peuple Sapo qui vit dans la région a une vénération pour les chimpanzés et, par conséquent, ne les chasse pas[21],[41]

Le parc national de Sapo a accueilli jusqu'à 500 éléphants de forêts d'Afrique au début des années 1980.

Sept espèces de céphalopes vivent dans le parc national de Sapo[17] comme les vulnérables Céphalophes de Jentink (Cephalophus jentinki) et Céphalophes-zèbres (Cephalophus zebra)[14]. Le Céphalophe à bande dorsale (Cephalophus dorsalis) et le Céphalophe de Maxwell (Philantomba maxwellii) sont signalés comme localement abondants[34].

Le parc national de Sapo abrite des populations d'hippopotame pygmée (Hexaprotodon liberiensis), une espèce menacée protégée au Libéria par la loi Wildlife and National Park Act of 1988[2]. Trouvée uniquement en Afrique de l'Ouest, la population sauvage d'hippopotames pygmées est estimée à moins de 3000 individus[42]. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les efforts de conservation visant à protèger l'espèce ont "toujours été plus efficaces dans le parc national de Sapo ... où la protection est bonne."[2]. Selon un plan d'action publié par la commission des espèces menacées de l'IUCN, le parc national de Sapo est "le seul choix réaliste" d'une "zone de conservation appropriées" pour l'hippopotame pygmée[43]. En février 2008, des caméras automatiques se mettant en route à la chaleur et au mouvement placées dans le parc national ont pris la première des photos de l'hippopotame pygmée jamais prise au Libéria[42],[44]. Les photos ont confirmé le maintien de la présence de l'espèce à l'intérieur des limites du parc; auparavant, les scientifiques ne savaient pas si la population d'hippopotame pygmée vivant dans le parc avait survécu à la guerre civile, au braconnage et à l'exploitation forestière[44],[45].

L'éléphant de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis), une autre espèce en danger, est également présente dans le parc national de Sapo, avec une population estimée à "pas moins de 500" têtes au début des années 1980[12],[20] puis entre 313[46] et 430[47] pour la fin de la décennie, mais l'UICN considère les plus récents sondages, les deux derniers qui s'appuient sur des comptages de bouses comme de faible qualité et fiabilité[48],[49].

Références

  1. (en) Quentin Outram, Africa South of the Sahara 2004, Europa Publications, 2003 (ISBN 978-1-85743-183-4) [lire en ligne], « Liberia », p. 611–18 
  2. a, b et c Hexaprotodon liberiensis 10032.
  3. (en) S.K. Eltringham, Pigs, Peccaries, and Hippos: Status Survey and Conservation Action Plan, World Conservation Union, 1993 (ISBN 2-8317-0141-4) [lire en ligne], « The Pygmy Hippopotamus (Hexaprotodon liberiensis) » 
  4. (en) Christophe Boesch et Hedwige Boesch-Achermann, The Chimpanzees of the Tai Forest: Behavioural Ecology and Evolution, Oxford University Press, 2000 (ISBN 978-0-19-850507-5) [lire en ligne] 
  5. (en) Tom Streissguth, Liberia in Pictures, Twenty-First Century Books, 2006 (ISBN 978-0-8225-2465-6) [lire en ligne] 
  6. a, b et c Peter Kahler : Liberia; Massive Logging and Hunting Worry Liberian Conservationist, Africa News (29 03 1999).
  7. Upper Guinea Forest Ecosystem, Conservation Priority-Setting Workshop. Consulté le 2007-12-11
  8. William Powers : Seeing the Forest for the Peace (10 01 2005). Consulté le 22 02 2008.
  9. Guinean Forests of West Africa, Biodiversity Hotspots, Conservation International
  10. Western Guinean lowland forests (AT0130), World Wildlife Fund
  11. a et b Alexander Peal, The Goldman Environmental Prize, Goldman Environmental Foundation. Consulté le 2007-12-11
  12. a, b, c, d, e et f Steve LaRue : Return to Sapo: First a founding, then a rescue of an African national park, The San Diego Union-Tribune (12 10 1994), p. E-1.
  13. a, b et c (en) Richard A. Nisbett, Alexander L. Peal, Reginald A. Hoyt, and Janis Carter, West African Chimpanzees: Status Survey and Conservation Action Plan, UICN, 2003, PDF (ISBN 2-8317-0733-1) [lire en ligne], « Liberia » 
  14. a, b, c, d et e (en) John F.Oates, Making Parks Work: Strategies for Preserving Tropical Nature, Island Press, 2002 (ISBN 978-1-55963-905-7) [lire en ligne], « West Africa: Tropical Forest Parks on the Brink » 
  15. a et b Centre de surveillance de la conservation de la nature, Protected Areas of the World: A review of national systems, Volume 3: Afrotropical, UICN, 1991 (ISBN 2-8317-0092-2) [lire en ligne] 
  16. a, b et c Peter Kahler : Liberia; Liberia's Lone National Park Under Post-war Assessment, Africa News (13 11 2000).
  17. a, b, c, d et e Laura Riley et William Riley, Nature's Strongholds: The World's Great Wildlife Reserves, Princeton University Press, 2005 (ISBN 978-0-691-12219-9) [lire en ligne] 
  18. a, b et c Mark Jaffe, Phila. Zoo officials head for rain forest; they will visit West Africa with a Liberian conservationist on a mission, 15 10 1994 
  19. John Terborgh, Requiem for Nature, Island Press, Washington, D.C., 1999 (ISBN 978-1-55963-588-2) [lire en ligne] 
  20. a et b > Steve LaRue : Strife prevents Temecula man from checking up on Liberia park, The San Diego Union-Tribune (09 11 1994), p. E-5.
  21. a, b et c Blue Clay People: Seasons on Africa's Fragile Edge, Bloomsbury Publishing, 2005 (ISBN 978-1582345321) 
  22. Liberian Leader Again Finds Means to Hang On; Taylor Exploits Timber to Keep Power, The Washington Post (04 06 2002).
  23. Parks for sale (22 12 2002), pp. 6.
  24. Liberia's National Biodiversity Strategy and Action Plan, Convention on Biological Diversity, p. 47. Consulté le 04 06 2008
  25. a et b Liberia's National Biodiversity Strategy and Action Plan, Convention on Biological Diversity. Consulté le 04 06 2008
  26. a et b An Act for the extension of the Sapo National Park, 24 10 2003. Consulté le 11 12 2007
  27. War-torn Liberia goes green with forest protection laws, Agence France-Presse (13 11 2003).
  28. Liberia's National Biodiversity Strategy and Action Plan, Convention on Biological Diversity, p. 46. Consulté le 04 06 2008
  29. a, b et c LIBERIA: Poachers, miners, squatters leave Sapo National Park, IRIN (02 09 2005). Consulté le 02 08 2008.
  30. a et b Liberian gold rush threatens forest preserve, International Herald Tribune (02 03 2005). Consulté le 02 08 2008.
  31. a, b et c Matthew Clark : Backstory: Entering Liberia's national park, The Christian Science Monitor (16 11 2006). Consulté le 12 12 2007.
  32. Liberia, ECOWAS.info. Consulté le 12 12 2007
  33. a, b, c, d, e et f Sapo National Park, UNEP World Conservation Monitoring Centre, Janvier 1989. Consulté le 25 05 2008
  34. a, b et c (en) A.L. Peal et K.R. Kranz, Antelopes: Global Survey and Regional Action Plans, Part 3. West and Central Africa, World Conservation Union, 1990 (ISBN 2-8317-0016-7) [lire en ligne], « Liberia » 
  35. a, b et c Diane Russell, « Preliminary Biodiversity and Tropical Forest Conservation Assessment for USAID/Liberia », 21 11 2005. Consulté le 03 08 2008
  36. Liberia's National Biodiversity Strategy and Action Plan, Convention on Biological Diversity, p. 36. Consulté le 2008-06-04
  37. (en) H.J. Beentje, The Biodiversity of African Plants: Proceedings, XIVth AETFAT Congress, 22–27 August 1994, Wageningen, The Netherlands, Kluwer Academic Publishers, 1996 (ISBN 978-0-7923-4095-9) [lire en ligne], « Centres of plant diversity in Africa » 
  38. Stuart, Simon N., and Richard J. Adams (eds), Biodiversity in Sub-Saharan Africa and its Islands: Conservation, Management and Sustainable Use, World Conservation Union, 1990 (ISBN 2-8317-0021-3) [lire en ligne] 
  39. Paul Irish : Otters to get deluxe suite, Toronto Star (14 03 1989), p. E2.
  40. Cindy Shiner : Large Weapons Stockpiles Could Prolong Liberia War, The Christian Science Monitor (01 12 1992), p. 5.
  41. Howard Robert, « Sapo National Park », EDGE of Existence programme, Zoological Society of London, 08 05 2007. Consulté le 06 03 2008
  42. a et b James Owen : Pygmy Hippo Caught on Camera, National Geographic News (11 03 2008). Consulté le 02 08 2008.
  43. S.K. Eltringham, Pigs, Peccaries, and Hippos: Status Survey and Conservation Action Plan, World Conservation Union, 1993 (ISBN 2-8317-0141-4) [lire en ligne], « Review of Priorities for Conservation Action and Future Research on Hippopotamuses » 
  44. a et b Steve Connor : Mysterious pygmy hippo caught on camera at last, The Independent (10 03 2008). Consulté le 02 08 2008.
  45. Orlando Fumera Jr. : Rare Pygmy Hippo Found In Africa, All Headline News (20 03 2008). Consulté le 02 08 2008.
  46. R.F.W. Barnes et A. Dunn, Estimating forest elephant density in Sapo National Park (Liberia) with a rainfall model, vol. 40, 2002 
  47. S. Anstey et A. Dunn, Forest elephants in Liberia: status and conservation, Unpublished report to WWF, mars 1991 
  48. Blanc, J.J., R.F.W. Barnes, G.C. Craig, H.T. Dublin, C.R. Thouless, I. Douglas-Hamilton, and J.A. Hart, African Elephant Status Report 2007: An update from the African Elephant Database, UICN, 2007, PDF, 198 p. (ISBN 978-2-8317-0970-3) [lire en ligne] 
  49. R.F.W. Barnes, G.C. Craig, H.T. Dublin, G. Overton, W. Simons et C.R. Thouless, African Elephant Database 1998, UICN, 1999, PDF (ISBN 2-8317-0492-8) [lire en ligne] 


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Parc national de Sapo de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Parc national de Gunung Leuser — Jeune orang outan près de Bukit Lawang Catégorie UICN II (parc national) Identifiant …   Wikipédia en Français

  • Parc national de gunung leuser — Jeune orang outan près de Bukit Lawang Le parc national de Gunung Leuser est situé dans le nord de l île indonésienne de Sumatra, à cheval sur les provinces d Aceh et Sumatra Nord. Il est nommé d après le mont Leuser, qui culmine à 3 381 mètres …   Wikipédia en Français

  • Hexaprotodon liberiensis — Hippopotame nain …   Wikipédia en Français

  • Choeropsis liberiensis — Hexaprotodon liberiensis Hippopotame nain …   Wikipédia en Français

  • Hexaprotodon liberiensis — Hippopotame nain …   Wikipédia en Français

  • Hippopotame pygmée — Hexaprotodon liberiensis Hippopotame nain …   Wikipédia en Français

  • Hippopotame pygmée africain — Hexaprotodon liberiensis Hippopotame nain …   Wikipédia en Français

  • Forêt guinéenne de l'Ouest africain — La Forêt guinéenne de l Ouest africain est un ensemble biogéographique faisant partie de l écozone afrotropicale, définit par Conservation International, comme un hotspot de biodiversité. Sommaire 1 Description 2 Répartition 3 Écorégions …   Wikipédia en Français

  • Greenville (Liberia) — Pour les articles homonymes, voir Greenville. Greenville Administration …   Wikipédia en Français

  • Greenville (Libéria) — Greenville Administration Pays  Liberia …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”